Dans Le Canap’ #09 : Michel Pimpant, co-auteur des Boloss des Belles Lettres

Article publié sur : https://www.geekzone.fr/2017/01/23/dans-le-canap-09-michel-pimpant-co-auteur-des-boloss-des-belles-lettres/
Michel Pimpant, co-auteur des Boloss des Belles Lettres et de Mediatrap sur Mediapart, est l’invité de ce 9ème épisode de Dans Le Canap, notre podcast de conversation. Durant ces 80 minutes d’entretien, on parle notamment de sa longue carrière dans la traduction de jeux vidéo, de son amour de la langue française et de la VF, de son taf avec Valtudinaire et Jean Rochefort sur Les Boloss des Belles Lettres, sans oublier son récent passage sur Mediapart, aux côtés de Meriadeck, pour une pastille satirique baptisée Mediatrap.

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C’est toujours un gros gros plaisir de retrouver un nouveau Dans Le Canap’ mais celui la était particulièrement bon (en même temps il suffit de mentionner le nom de Jean Rochefort et tout de suite mon coeur chavire).
Je retiens cependant 2 choses super importantes du podcast:
1/ Charly Oleg est toujours en vie (j’ai quand même vérifié on sait jamais…)
2/ Va falloir donner des sous sur le Patreon pour financer cette émission de musique culinaire, il est hors de question qu’elle ne se fasse pas un jour.

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J’en suis aux 2/3 et j’aime vraiment ce podcast. Je ne sais pas a quoi ca tient, mais j’adore ecouter les anecdotes des invites (et je vais me refaire les autres juste apres).

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Tiens une petite question hors-cadre : il n’existe plus de fil RSS différencié pour chaque podcast ?

Hmm, si. Celui qui est linké dans le billet est DLC only.

Ah oui tiens, j’l’avais pas vu… mais c’est donc bizarre, car feedly ne m’a pas averti du nouveau podcast… :confused:

A 01h08min, quand Michel chantonne « september ». Le DLC part dans un tout autre univers !
C’est une vraie découverte d’un invité avec tout son univers, très foutraque. C’est rafraîchissant, merci @Faskil ! :grinning:

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J’ai fait une petite playlist promo sur Soundcloud, n’hésitez pas à faire tourner autour de vous ! :heart:

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Super émission, je rejoins ce qui a été dit plus haut :slight_smile:
Et merci au conseil sur Discord, j’ai finalement pris Podcast Addict et j’ai pu en profiter sur mon long trajet du retour.

Petite remarque sur la forme : a un moment j’aurais bien aimé entendre un extrait des Boloss des Belles Lettres. Notamment les premières versions. Dans mon cas ca fait pas mal de temps que je l’avais pas écouté, et ca m’aurait bien remis dedans. Et avoir son avis directement sur l’épisode en question ca aurait pu ajouter un commentaire intéressant.
Après tu veux peut etre éviter ce format qui est très plateau TV/Radio ?

Sur la partie à propos de la traduction, deux références auxquelles j’ai pensées en écoutant le podcast :

  • Le boulot de dingue de Patrick Couton sur les trads des bouquins Discworld de Pratchett . Quand Michel Pimpant parlait des difficultés à traduire, des références/contexte etc… Ce que ce mec a fait sur les trads de Pratchett m’a vraiment mis sur le cul. Ca vaut presque le coup de lire les bouquins en VO et en VF pour apprécier pleinement son boulot
  • Un bouquin pour rentrer dans le monde magique de la traduction : Le Ton beau de Marot - Wikipedia
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Oui. C’est un choix. Le petit extrait d’Earth Wind & Fire était l’exception. L’idée c’est vraiment de garder le côté « conversation continue », sans interruptions musicales ou illustrations. Là, avec Pimpant, je l’ai fait parce que ça s’y prêtait vu qu’on avait de facto fait une pause dans l’enregistrement et que ça allait de toute façon s’entendre… :wink:

Ok !

Et sinon, on signe ou pour l’émission culinomusicale ? Je pense également que ca serait une super idée…

« Ici tu rajoutes un zeste de scratch, tu laisses mijoter sur la platine pendant 10s et HOP tu figes le tout avec un drop »

:smiley:

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Faut faire le forcing sur Twitter @Michel_Pimpant !

Plus ou moins à la moitié du podcast : super qualité, super intéressant.
Vraiment des petites merveilles ces DLCs.

Keep the good work comme ils disent.

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Je plussoie.
Sinon, encore un podcast top, merci @Faskil.

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Encore un super DLC, merci !

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Très bon épisode, encore une fois.
Par contre, concernant le fond musical, je ne sais pas si c’est dû à mon contexte d’écoute (j’écoute souvent en voiture) mais je trouve qu’il est trop bas: j’entends une note isolée une fois de temps en temps.
Après, je conçois qu’il est très dur de bien le placer car le but n’est pas de faire ambiance bar avec la musique qui crie et les invités qui tentent de se faire entendre par dessus. Du coup, dans le doute, je préfère que ça reste comme ça :slight_smile:

J’ai trouvé très intéressant la partie où il a mentionné l’aspect temporaire de la traduction. Mais par contre je ne suis pas 100% d’accord: le vocabulaire et les références de l’oeuvre originale eux n’ont pas changés.
Mais comme la traduction impose, de faire des approximations par endroit, j’imagine que c’est ces portions qui devraient être ajustées ?
En écrivant ça, je pars du principe, peut être faux, qu’il y a des portions qui, elles, sont « quasi 100% » fidèles à l’original.

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C’est un de mes épisodes préférés. J’ai passé un bon moment à l’écouter.

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C’est marrant mais je me suis bien reconnu comme un reloud de la traduction, en cherchant la petite bête parce que, quand tu peux lire/écouter la VO en plus de la VF, toutes les choses que tu remarques sont les différences entre ta version a toi et celle du traducteur. Et ça marche dans les deux sens!

Plusieurs exemples:

_J’ai découvert Sherlock Holmes assez tôt via la bibliothèque municipale et j’ai du emprunter la série complète au moins 2 fois, sinon plus. J’ai eu l’occasion d’acheter l’intégrale en VO et… Ça n’avait plus rien a voir. Dans ce cas précis en tout cas, j’ai eu l’impression que la VF m’avait sabré une grosse partie de la richesse de l’œuvre, sensation que j’ai eu aussi avec harry potter (mais ca, comme le disait Michel, c’est parce que potter est vendu en jeunesse en France, donc c’est presque une histoire de PEGI la aussi)

_Voir un film ou une série alors que tu as l’habitude d’une voix, c’est très déroutant quand la voix utilisé pour l’adaptation est différente. C’est très notable pour Gandalf dans LOTR (que j’ai commencé en VO) mais ca marche aussi dans l’autre sens, notamment pour SG1 ou la voix US de Carter est… spéciale…

Donc non, je suis pas d’accord, j’arrive pas a aller au cine VF pour aller voir les films du MCU parce que les voix sont trop différentes (je l’ai fait pour ultron et… galère), au final pas vraiment par purisme mais plus par habitude: changer ses habitudes, c’est chiant!

Hail VO!

Un prof d’anglais au lycée disait toujours “traduttore, traditore”. C’est de l’italien et veux dire traducteur, traitre. La traduction, de n’importe quel langue vers n’importe quel langue est forcément toujours casse gueule car toujours un peu “fausse”.

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Ah, ça me rassure, je suis pas seul.

Et je te rejoins là dessus, on ne retraduit pas Shakespeare ou équivalent pour changer un « il vous en cuira » en « vas manger tes morts ». L’oeuvre originelle comme sa trad/adaptation dispose de marqueurs temporels au niveau linguistique comme au niveau culturel, ce serait dommage de dénaturer tout ça.
Plus haut ça parle de Patrick Couton, sa prose est tellement « absorbante » que même si je pense en avoir les capacités, je n’ai pas envie de lire Pratchett en anglais.
Dans un registre cooloculturel moindre, je prends la série des Dresden Files de Jim Butcher. Récits d’urban fantasy (ne me jugez pas), très ancré dans un Chicago vivant, empli de références à des produits de consommations et autres émissions télé bien US. Les cinq premiers romans traduits ont eu le bon goûts de transposer ces marqueurs à un public français. Exemple bidon, pas exact mais pour donner le ton, on ne parlera pas de Lucky Charms mais de Chocapic.
Du coup, pour avoir lu les tomes 6 à 8, j’ai un peu galérer pour savoir ce à quoi tel nom se rapportait et pouvait véhiculer comme valeurs…
Mais bon, on triche un peu en littérature, puisque, normalement (?), un livre = un traducteur.

Traduire à plusieurs, c’est comme coder à plusieurs. SI on n’a pas la même méthode de travail, pas les mêmes référentiels, c’est la Tour de Babel de Frankenstein à Pise.

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