Si l’on cite Brassens, “La seule révolution possible, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors.”.
A plus grande échelle, je pense qu’on peut faire beaucoup en communauté. Par exemple, on peux “leurrer” notre propension à l’égoïsme, si l’on a un entourage nous encouragent à le faire. La plupart des actions altruistes sont rémunérées en reconnaissance (sociale, ou souvent à plus petite échelle, le cercle de connaissances etc).
Je suis comme toi, je pense que creuser l’aspect global est intéressant, mais il va falloir avant tout se débarrasser des postures politiques. Par exemple, un salaire pour les mères au foyer (et donc au passage une retraite), ça a été dans les programmes présidentiels de … Christine Boutin. Du coup comme le personnage est quand même “particulier” (j’essaie de ne pas faire de politique d’où le choix des mots pour rester dans du GZ proof), ça n’a jamais été repris par un parti de gauche depuis. On est je pense trop embrigader dans des postures et batailles d’idées (on brasse aussi beaucoup d’air), pour se poser réellement autour d"une table et décider de ce qui est le mieux pour tous. Après tout n’est pas perdu, Le CNR et les gouvernements post WWII en France sont un bon exemple (Usul fait le parti de dire que c’est le PCF qui a imposé sa loi, ce qui historiquement est discutable), mais on peux dire qu’on a une periode de 5 -10 ans pendant laquelle des gens de gauche comme de droite ont pu réellement changer les choses, donc ça doit bien être possible encore aujourd’hui.
Pour le capital, il faut sans doute garder en tête que l’on est dans des discussions fondamentalement idéologiques, et pas dans quelque chose de 100% rationnel. Par exemple, l’accumulation du capital et la formation des dynasties, les mouvements anticapitalistes appellent ça le capitalisme. Or, les premiers théoriciens du capitalismes avaient pour modèle le self made men, et 100% de frais de successions. En gros tu peux te construire ton capital pendant ta vie et à ta mort, les fruits sont redistribués à la société (fruits = argent, mais aussi infrastructures, outil de travail…) Et tes enfants devront repartir à 0 en terme de capital (pas forcement à 0 en termes de formation puisque le savoir lui peut tout à fait être transmis). Il faut donc garder en tête que le capitalisme des origines c’est ça (ce dont personne ne veux non plus). Les déséquilibres actuels sont un vrai problème, mais l’argent étant devenu la principale valeur sociale de nos jour (l’argent a remplacé l’honneur, la reconnaissance liée aux charges et fonctions etc etc (je ne dis pas que ces valeurs sont fondamentalement “mieux” il n’y a qu’à voir les dérives liées à “l’honneur” dans d’autres culture, mais chez nous on respecte plus aujourd’hui un gars qui fait de la thune avec une app useless mais branchouille qu’un instituteur par exemple ce qui n’était pas le cas il y a 30 ans), on encourage ce comportement. Sur la même idée, on a remplacé la notion de “notables” qui participent à la vie de la communauté par celles de “capitaines d’industrie” qui participent au PIB. Encore une fois, l’un n’est peut être pas meilleur que l’autre, mais on a effectué ce glissement.