Les comics sans spandex

Y a aussi le comics à la française : la brigade chimérique. Plutôt que de décrire le truc depuis mon smartphone, un copier coller ira très bien.
“Ils sont nés sur les champs de bataille de 14-18, dans le souffle des gaz et des armes à rayons X. Ils ont pris le contrôle des grandes capitales européennes. Par-delà le bien et le mal. Les feuilletonistes ont fait d’eux des icônes. Les scientifiques sont fascinés par leurs pouvoirs. Pourtant, au centre du vieux continent, une menace se profile, qui risque d’effacer jusqu’au souvenir de leur existence.”

http://courrierenvrac.files.wordpress.com/2011/05/briagde_carte.jpg

Coucou, je reviens avec Sam Kieth parce que vous avez adoré, que vous en voulez encore mais que vous n’osez pas le demander (mais en vrai je sais que c’est pas possible parce qu’il faut quand même une bonne semaine pour digérer The Maxx).

Zero Girl

The plot concerns high school student Amy Smootster, and her attempts to start a relationship with her guidance counselor Tim. Another plot thread follows her relationship with circles and squares—it seems that circular objects tend to help or defend her, while squares try to hurt her. All of this has something to do with her feet producing copious but never-defined fluid when she feels shame.

Ça prolonge un peu plus le côté réflexion féministe entamé dans The Maxx (n’aie pas peur geek aux poils de barbe coincés dans le clavier, ça ne t’émasculera pas).

La prochaine fois je vous montre deux webcomics qui valent le détour.

Hum @Arkeon râlait pour le plaisir de râler cette aprem sur le chan #clairvoyants en disant qu’il y avait finalement plein de trucs « au format bande dessinée ». Je lui ai répondu que non, à part un ou 2 « graphic novels » (genre Daytripper ou Maus), tout ce qui a été cité est sorti d’abord en singles tous les mois (ou au pire par chapitres sur internet).

(d’ailleurs je conseille trillium en singles pour ceux qui peuvent, les gimmicks de mise en page changent sur chaque single (et c’est plus facile de mettre un single à l’envers qu’un gros bouquin :)))

Mais là par contre… c’est à mon tour de râler. La brigade chimérique ça ressemble à du 100% BD franco-belge. C’est fait par des français, au format BD, édité par un éditeur français, avec des dessins classiques du franco-belge et une histoire qui parle d’européens et de seconde guerre mondiale (ce qui est un peu le thème de prédilection du franco-belge). Je n’ai pas lu ça, mais j’ai l’impression d’avoir lu des dizaines de BD dans le même style…
Du coup je l’ai pas là… en quoi ça se rapproche du comics ?

Ça veut dire quoi « format bande dessinée » ?

On est bien d’accord que les comics, ça englobe toute la bande dessinée américaine ?

Je crois qu’ils essaient de faire la difference entre les trucs qui sortent en numeros de 24~32 pages de maniere (semi)mensuelle et qui sont ensuite reunis en « gros volumes » (hardback, TPB, etc.), par rapport aux trucs qui sortent directement en volume de taille variable… mais c’est debile :slight_smile: (mais oui, le premier type de publication est de loin le plus courant)

Ouais alors si vous voulez râler la dessus, allez y plutôt sur Le roi des mouches (que j’ai cité surtout pour le rapprochement avec l’oeuvre de Burns)
La brigade se rapproche du comics par sa parution : 6 tomes (ouais, ils ont aussi sorti une intégrale les salauds) mais aussi sur le sujet des supers héros. Ca tombe bien c’est un thread où on parle de comics sans supers héros. Bref, je l’ai cité parce que, au final, pour moi ça se rapproche plus du comics que de la bd traditionnelle. Puis, j’avais oublié qu’on était sur GZ :slight_smile:

La BD d’aujourd’hui, c’est Torso… parce qu’avant d’etre responsable d’un tiers de la production Marvel, Brian Michael Bendis faisait beaucoup d’histoires policieres, et pas seulement le scénario… eh oui, il faisait aussi les dessins lui-même! Et il est pas totalement dénué de talent.

Co-écrit avec Marc Andreyko, Torso raconte l’histoire du “Cleveland Torso Murderer”, un tueur en série qui laisse les cadavres de ses victimes plus ou moins dans le même état que son nom l’indique, et ce dans les alentours de la ville dont vous pouvez vous douter aussi du nom… ville de laquelle Bendis est d’ailleurs originaire, et dans laquelle se déroulent la plupart des BDs qu’il écrit dans sa jeunesse, notamment Jinx et A.K.A. Goldfish (oh tiens, une série de Bendis qui commence par “A.K.A.” avec un personnage principal feminin! Ca me rappelle quelque chose…), que je recommande aussi, et qui suivent les déboires d’arnaqueurs, truants, et chasseurs de primes dans un style très “polar”.

D’ailleurs, si vous tracez la carrière de Bendis, il a une évolution très logique de la BD criminelle en noir et blanc vers les super-héros… Après ses aventures autour de Cleveland, il se fait embaucher pour ecrire Sam and Twitch, le spin-off policier où les super-héros gothiques de Spawn se baladent en arrière plan, puis l’excellent Powers, où les super-héros deviennent plus omniprésents, puis Daredevil (aussi très bon, on en a déjà parlé), et enfin l’univers Ultimate… à partir de là, les portes du Marvel Universe lui sont grand ouvertes. Mais bon, je m’égare, j’aime bien le monsieur, j’espère que vous me pardonnerez.

Revenons à nos cadavres mutilés. Est-ce que j’avais précisé que, histoire vraie, l’enquêteur à l’époque était le célèbre Eliot Ness? Oui? Non? Ben si; c’est lui.

Au milieu des années 30, dans une Amérique en déclin, la carrière d’Eliot Ness suit la même courbe. La gloire de ses victoires contre le crime organisé à Chicago est derrière lui, et sa vie personnelle et professionnelle commencent à battre de l’aile… et une investigation de tueur en série est bien la dernière chose dont il a besoin.

Le style de Bendis (on aime ou on aime pas) est bien visible dans Torso. Des dialogues interminables écrits à 100 à l’heure, des double-pages partout, des arrangements de cases en tableaux de 16 ou plus… et surtout une intrigue intéressante qui nous montre Eliot Ness d’une façon dont a très rarement l’habitude. Cette BD a valu à Bendis et Andreyko une bonne demi-douzaine de nominations à travers plusieurs pays et catégories, et a gagné un Eisner.

Torso (ainsi que les autres vieilles BDs que j’ai mentionné) sont dispo en faux sur Comixology et en vrai sur Amazon.

P.S: a une époque, David Fincher était censer bosser sur une adaptation en film de Torso, mais le projet fut éventuellement annulé. En fait, Bendis avait bossé pendant un moment sur des screenplays des 3 polars que j’ai mentionné, mais aucun n’a finalement été réalisé. Bendis a alors écrit et dessiné un BD semi-autobiographique à la fois rigolote et intéressante sur son “expérience Hollywoodienne” titrée Fortune and Glory.

1 « J'aime »

C’est le mal, cette promo Vertigo chez Comixology :sweat_smile: (et on peut aussi noter Ex Machina dans le lot, que j’avais mentionne dans le post original, et qui, meme s’il est un peu hors concours ici, est super super bien)

Pareil ici, j’avais laché pendant un moment… ca fait partie des séries pour lesquelles j’adore les premiers tomes (genre plus récemment Unwritten m’a fait le coup aussi) mais après je trouve que ça tire en longueur, ou ça perd de son intérêt… du coup j’hésite à poster dessus vu que @Twin il veut que de la QUALITAY :innocent: Mais bon plus sérieusement, si je me souviens bien y’a des passages que j’aime bien ici et là vers la fin, mais globalement je me suis un peu forcé.

Je quotais directement l’ami Arkeon là dessus. Il parlait d’histoires qui sortent régulièrement à coup de feuillets de ~20 pages vs des histoires qui sortent en un gros volume directement.

Si on reste dans l’univers américain, c’est ce qu’ils appellent là bas des « graphic novels ».
Mine de rien c’est important, parce que ça change la manière de construire l’histoire, le temps accordé aux dessins, etc.
On voit sans arrêt des auteurs de comics débattre là dessus quand on les suit sur twitter. « Je veux faire un graphic novel, est-ce que je peux le découper en single une fois terminé ? » (et la réponse finie toujours par pencher vers le « non »)

Mais si on parle vraiment de format bande dessinée il y a aussi une différence dans la taille des pages et donc leur construction (plus de cases en franco belge). La dynamique est là aussi différente. Si les surprises et mini cliffhanger peuvent apparaître uniquement quand le lecteur tourne la page, on peut en caser plus dans un comics.

Du coup ça marche aussi pour râler :
Daytripper : on va être proche de 6 cases par page
La brigade chimérique : plutôt 9 cases par page
:stuck_out_tongue:

Merci pour ce retour. Et comme ça m’a donné exactement la même impression avec Unwritten je crois que je vais éviter de m’y replonger. Mais le début de la serie m’avait effectivement laissé un excellent souvenir, dans les deux cas :smile:

Je crois que le principal soucis que j’ai eu avec ces deux séries, et avec d’autres également, c’est justement le format « comics » et sa distribution mensuelle. Sur des histoires touffues comme Unwritten j’avais du mal à m’y replonger à chaque sortie. Pour le coup je suppose que si j’avais attendu les TPB pour faire du binge reading (si ca se dit pas, je pense qu’il faut l’inventer) j’aurais mieux apprécié la continuité de l’histoire.

J’ai un peu le même soucis. Avec des histoires aussi complexes ça devient parfois difficile. En général j’attends d’avoir plusieurs tomes de retard pour m’y replonger.

Sinon, je vais pas vous parler de Lastman parce que ça ne rentre pas dans le cadre de la discussion. Je vais créer un thread “Les mangas sans gamine de 12 ans” et un autre “Les BD franco-belges sans petit chien”

1 « J'aime »

Je viens défendre mon steak maintenant que @chmop m’a salement balancé :smile:

Donc ouais, je fais une différence entre BD et comic. De la même manière que je fais une différence entre comic et manga du coup. Je vais pas m’étaler sur les formats et méthodes de parution propre a chacun et qui les différencient déjà pas mal. Mais chaque « type » a ses influences et ses codes.

Donc même si le tout fait partie du média « bande dessinée », je vois pas ce que ça a de débile de différencier BD, comic et manga qui sont pour moi trois choses différentes.

C’est pas le but du thread donc je m’arrête là pour ne pas polluer plus.

Et j’enchaine sur un truc que je suis en train de lire et que j’apprécie pas mal. Chew (C’est une des reco qu’@Ainulindale m’a fait sur IRC).

Pas de spandex mais quelques « pouvoirs » donc hésitez pas à me dire si ça colle pas trop avec le sujet.

Écrit par John Layman que je connaissais un peu via son boulot chez Marvel, dessiné par Rob Guillory pour qui c’est la première publication à succès et le tout publié chez Image Comics.

Edit: Je rajoute un petit disclaimer vu que le comic aborde un poil de violence et une touche de cannibalisme, donc n’est pas à mettre entre toutes les mains :smile:

Chew nous raconte l’histoire de Tony Chu, flic à Philadelphie qui enquête sur un réseau de trafic de poulet. La grippe aviaire venant de zigouiller 23 millions d’américains a rendu toutes viandes de volailles illégales. Tony est cibopath, en goutant un objet il a des visions lié à celui-ci, et c’est pendant une mission qu’il va découvrir les penchant meurtrier d’un cuistot qui assaisonne ses soupes avec la viande de ses clients. L’Hannibal en herbe se suicide avant de se faire coffrer, ce qui coutera à Tony son badge. Repéré par le FDA, il bossera maintenant pour eux en utilisant son talent spécial.

J’en suis encore au début, mais le plot m’a bien plu et pour le moment l’histoire se déroule bien et sans accroc. Le contexte de la grippe aviaire permet la mise en place de pas mal de truc assez barré, comme un FDA vraiment en puissance après le passage de la grippe aviaire.Les dessins ne sont pas dégueulasse non plus, ça reste sobre mais ça met une ambiance qui colle bien avec le texte et ça rend le tout agréable à lire.

Du coup thumbs up pour @Ainulindale qui m’en a parlé et en espérant que ça plaise à d’autre.

3 « J'aime »

Très sympa Chew, et le fait qu’il bosse pour la FDA et pas le FBI ou la CIA ca ajoute une touche vraiment fun :smile:

Mon comic du jour : The Invisibles

La on est plutôt dans l’oeuvre délirante, un OVNI complet.

Le scénario est assez compliqué à expliquer, mais on notera certaines similarités avec le film Matrix (j’en reparle plus loin) : Un ado vener de Liverpool se retrouve approché par un groupe de freedom fighters complètement déjanté. Et il se fait progressivement embarqué dans des aventures qui mèlent conspiration, magie, mondes parallèles etc

C’est du Grant Morrison, qui est connu je crois des amateurs de spandex, mais qui est aussi connu dans le milieu de la Chaos Magic. Il a été publié sur ce sujet sur le site Disinfo : http://disinfo.com/2014/10/pop-magic-grant-morrison/
Alors, on peut se demander si cette info est vraiment utile… Et bien il semblerait que oui, parce que de l’aveu même de Morrison, cette série a été concue comme un « hypersigil » : http://www.criticalcommons.org/Members/climagiste/clips/grant-morrison-chaos-magic-and-the-invisibles
A titre d’exemple de son délire, lorsque les ventes des Invisibles ont baissé il a lancé un « wankathon » avec ses fans. La masturbation collective en se concentrant sur l’objectif devait permettre de les faire remonter… :smiley:
Si vous voulez tripper un bon coup, et que vous arrivez à le comprendre avec son accent écossais, je vous suggère de regarder la vidéo de la conférence de Morrison dans une convention Disinfo. Ca part dans tous les sens :slight_smile:

Sur l’histoire de la relation avec Matrix, il y a eu pas mal de discussion autour du fait que les frères Wachowski se soient très librement inspirés de The Invisibles. Ils auraient fait circuler les comics lors du tournage, et certaines scènes et personnages ressemblent bizarrement à des éléments de l’oeuvre de Morrison.

Un exemple parmi d’autres : King Mob (faconné à l’image de Morrison d’ailleurs) et Morpheus.

2 « J'aime »

Ou alors tu vas poster là. :wink:

Ouep il faut, ça vaut le coup de parler de Lastman :wink:

Gros plussun encore pour les invisibles.

Ça me démangeait. Il faut que je vous parle de Scott McCloud. Ce mec a fait une bande dessinée un peu particulière. C’est une bande dessinée sur la bande dessinée ! Ça s’appelle L’Art Invisible.

http://ecx.images-amazon.com/images/I/81A3PuVLB3L.jpg

C’est une sorte d’essai qui explique les mécanismes du 9ème art. Il le décortique en long et en large. Il utilise pas mal de références, s’intéresse aux différents styles, différentes cultures (comics, manga, etc). C’est pédagogique, habile et très accessible. Ça fait 200 pages environ et ça se trouve dans toutes les bonnes librairies !

2 « J'aime »

Bon plan @Tomma, j’avais totalement oublie Scott McCloud! (la honte)

Et damned, @_az, je voulais totalement parler des Invisibles dans quelques jours… pas grave :slight_smile: (mais c’est parfait, t’as parlé de la connection avec The Matrix et de l’hypersigil donc t’en veux pas :wink: ). Alors attention, par contre, ca fait partie des BDs genre Sandman ou au debut j’ai vraiment du me mettre en mode « l’important ici c’est l’ecriture, pas les dessins », parce que c’est pas toujours super sexy… Et puis y’a que moi qui ne voit pas la 2eme image? (j’ai un gros espace tout blanc)

Ah oui tu peux si tu veux… vu comment t’avais ete balancé, je croyais que tu parlais de difference entre graphic novels et comics, ou la difference est beaucoup plus floue (surtout quand on te vend du graphic novel qui est en fait a l’origine un truc publié en plusieurs numeros mais que personne ne s’en souvient).

Je plussoie ausi pour Chew, mais pour moi c’est surtout juste une lecture fun sans beaucoup d’investissement (c’est un peu comme Invincible, c’est le truc que je lis quand j’ai pas envie de me prendre la tete). Et attention, ca devient severement barré au fur et a mesure… c’est plutot bien foutu en plus comment ils arrivent a te caser des trucs super graves ou morbides mais sur un ton jovial et rigolard. Bref, ils ont reussi a trouver un style totalement unique, y’a pas a tortiller du cul la dessus (mais de la a savoir si vous allez accrocher ou pas, c’est une toute autre question… comme je l’ai dit, c’est special).

J’ai édité le contenu pour updater l’image en la hostant sur imgur, ca devrait etre mieux là. Le hotlinking fonctionnait peut etre pas mais comme je l’avais en cache je le voyais pas.

Sinon ouais, graphiquement c’est un style un peu particulier, presque vieillot. Mais tu as pas mal d’artistes qui ont collaboré dessus, comme Sandman en fait :smile:
Dans le genre Preacher m’a fait le même effet, et même certains épisodes de Fables. Ya une coloration un peu délavée qui fait vraiment pas moderne.

Bon, ca fait au moins 3 fois que quelqu’un mentionne Preacher en 2 semaines sur geekzone, donc je me devoue. Parce que franchement, si vous avez pas encore capté, c’est une BD “plutôt genre bien”. En plus c’est pas trop long (66 numéros, plus quelques spin offs courts), et c’est du fun du début à la fin… enfin sauf peut etre les moments où y’a des actes sexuels innomables, de la castration, du jeté d’excrément, de la… bon enfin vous voyez le tableau.

Pour limiter les spoilers, on va résumer l’histoire à ceci: Jesse Custer, un prêtre dans une petite ville du Texas, se fait soudainement investir sauvagement par une créature nouvellement née, “Genesis”, fruit de l’union blasphématoire entre un ange et un démon. Maintenant doté de pouvoirs quasi divins, Jesse se met a la recherche de Dieu, qui a soudainement disparu après la naissance de Genesis, dans une sorte de road trip/western sans limites, et où un nombre grandissant de personnages et de factions en tous genres s’entre-déchirent.

Garth Ennis, le scenariste, et Steve Dillon, le dessinateur, avaient déjà officié sur Hellblazer quelques années auparavant, avec des story-arcs insistant sur une certaine représentation du paradis et des anges qui a du faire grincer des dents plus d’un catholique. Ils continuent ici dans leur lancée, sur fond d’hommage aux Westerns de John Wayne et Clint Eastwood. Au final, ca ressemble à ce que pourrait donner un remake de Dogma par un Tarantino particulièrement chaud. Parce qu’au milieu des scènes totalement exagérées en termes de gore, de what-the-fuck, ou de bonne vieille irrévérence (que Dillon, dans son style faussement simpliste, illustre sans sourciller), Ennis nous offre surtout des personnages intéressants et jamais creux, que l’on découvre, scénariste Irlandais oblige, autour de nombreuses bières et pubs au fil de l’histoire.

Preacher est dispo en vrai sur Amazon et en faux sur Comixology. Depechez vous parce que d’abord, c’est en promo chez Comixology pendant encore quelques jours, mais en plus y’a la série TV en tournage chez AMC, donc, encore une fois, c’est le moment de se préparer pour pouvoir dire que “l’original était mieux”.

2 « J'aime »