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207 Teraflops (Flops = opérations à virgule flottante par seconde), c’est la nouvelle puissance de calcul dont va bientot disposer le CNRS, plaçant celui-ci à une honorable troisième place mondiale (en ce qui concerne le civil, pour le militaire c’est une toute autre histoire).

Contre 25 millions d’Euros, L’IDRIS (le centre de calcul du CNRS situé à Orsay http://www.idris.fr/) va voir sa capacité de traitement multipliée par 30, la plateforme fournie par IBM comprenant 10 “armoires” BlueGene/P (plus de 40 000 processeurs en parallèle pour 139 Teraflops) et 8 racks IBM Power 6 (68 Teraflops au total).

Des brouettes de processeurs surpuissants et des Teraoctets à la pelle qui seront mis à disposition du monde scientifique public et privé dans de nombreux domaines de recherche comme la biologie, la chimie ou la simulation de l’évolution du climat : “Cette toute nouvelle puissance de calcul permettra d’aborder des problèmes scientifiques de plus en plus complexes. Par exemple, en matière de recherches sur le climat, répondre aux questions que pose le réchauffement climatique dépend de l’accès à des moyens de calcul intensif. Ceux-ci permettront par exemple de quantifier la probabilité d’événements extrêmes ou d’étudier les impacts sur les écosystèmes. La chimie est aussi un des domaines utilisateur du calcul intensif, que ce soit pour des applications industrielles ou des enjeux de société. Ainsi, la combustion dans l’air des hydrocarbures usuels fait intervenir plusieurs centaines d’espèces chimiques et quelques milliers de réactions élémentaires. Une augmentation d’un facteur 100 de la puissance de calcul devrait permettre de mieux comprendre et contrôler ces mécanismes. On pourra alors aborder l’utilisation optimisée des biocarburants ou encore la minimisation de formation des suies. La biologie est un domaine en émergence dans le domaine du calcul scientifique, en particulier en ce qui concerne la compréhension de mécanismes réactionnels, l’ingénierie des interactions protéine-ligand, le repliement de protéines et de façon générale la simulation de la complexité du vivant, jusqu’aux cellules, aux organes ou aux écosystèmes.” (extrait du communiqué de presse).

A propos du climat, les responsables du CNRS se sont félicités du rapport consommation d’électricité / puissance, “le plus bas du marché, actuellement”.

C’est que ça consomme ces petites bêtes là…

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Sources : silicon.fr liberation.fr lemondeinformatique.fr itrmanager.com

Bonus : une video de la conférence de presse.

Crysis et Sup Com tournent bien là-dessus? :slight_smile:

Plus sérieusement, je me demande comment sera utilisé/réparti toute cette puissance de calcul

Du coup le CNRS rentre dans le top 10. Ca la foutait mal :slight_smile:

Youpi ils ont changé Zahir, parce que le power p4 agé de 4 ans ca commencé à faire des calculs longs, très longs … :slight_smile:

Dans les bords biseautés, pas fini d’installés sur la photo, il y a quelque chose dans l’espace que ça créé, ou c’est juste pour décorer ?

Je vais peut-être poser une question bête, mais comment compile-t-on un programme pour ce genre de machine ? Y a-t-il un système d’exploitation particulier ? Un langage adapté ?

Windows Vist… cough cough pardon, Linux.

Il s’agit d’un systeme unix, la procedure ce fait par des batchs (script avec un language propre à l’idris) et tu es mis sur liste d’attente en fonction de ton type de calcul l’attente sera plus ou moins longue

Suite à des remarques très pertinentes reçues par PM, j’ai edité et “un peu” détaillé le “pourquoi” de cette installation.

Il est a noté que les 207 teraflops sont atteints en crêtes.
Par contre, c’est marrant, quand on voit la tête du bât., on se doute pas que y a un truc du genre caché dessous :slight_smile:

hooooo une ferme de compilation…

Meme avec ca jamais tu compiles assez vite :slight_smile:

non, mais je serais content pendant bien 3 jours :slight_smile:

Tu pourras même plus faire ça :