Je viens vous faire un retour sur la Royal Enfield Continental GT que j’ai donc essayé hier.
Après un peu moins d’une heure de route, j’arrive chez le concessionnaire, spécialisé dans les Harleys à la base et qui distribue Royal Enfield depuis quelques temps.
A l’image du prix des Harleys présentent, le magasin est beau, classe et propre.
Je demande à essayer la Continental et il me sort la série limitée du magasin.
Elle a été quelque peu modifiée, esthétiquement mais aussi niveau moteur.
Pignon, filtre à air, carter racing(?), ligne de pot, reprog de l’injection…
Me voilà parti vers les routes sinueuses du coin.
Le mono à course allongée de 29ch (à la base) respire bien, relance sans se plaindre et balade mes grosses fesses de virage en virage dans une sonorité valorisante.
La position de conduite n’est pas trop sur les poignets, assez confortable pour mon mètre quatre-vingt, la tenue de route est bonne et le freinage précis, vu la vitesse de croisière, la partie cycle ne laisse pas de place au hasard, elle est largement surdimensionnée pour le moteur et permet de se faire oublier après quelques minutes. C’est un vélo qui fait du bruit
Je n’ai pas tiré dedans dans les quelques lignes droites croisées, juste jusqu’à 110. La philosophie de la moto n’est pas là. Le papy qui se traînait à 80, qui il y a quelques années m’aurait vu le doubler comme un sauvage couché sur le bitume, s’est transformé en camarade de croisière en ligne de mire
Le plaisir de conduire est là, étrangement à vitesse légale, le paysage défile et ça fait quasiment une heure que je roule, il est temps de rentrer
La carte bleue a depuis brûlée et la nouvelle demoiselle arrivera début janvier
Moins modifiée, juste de quoi la faire respirer.
Affaire à suivre en janvier