Magnifique titre accrocheur…
Bref, j’ai postulé « je-sais-plus-quand » dans une boîte qui s’appelle -bip- Easy -bip- (je cache le nom) pour « je-sais-plus-quel-poste » et bien sûr je ne retrouve pas le mail que je m’étais pourtant adressé en copie.
Toujours est-il qu’un « EasyGars » de chez eux a appelé à la maison, pour avoir plus d"Easy-informations" sur moi.
Théoriquement, je dois rappeler le « EasyGars » sur son « Easy-Phone » qu’il a donné à ma femme adorée.
Bien. Sauf que cela ne va pas être « Easy » de l’appeler pendant mon travail, car submergé par leur nombre de 5 (mes collègues environnant, situés à moins de DEUX mètres), plus l’arrière garde d’une bonne douzaine de personnes (merci les OpenSpace…) je vois pas comment l’appeler sans qu’ils épient la conversation.
Je suis donc pris dans un dilemme un peu con : comment appeler un gars sans que personne n’entende que c’est un employeur ?
» Solution n°1 : l’état d’urgence
Le déclenchement malencontreux du signal d'alarme incendie (par le tir d'une petite poignée rouge) aurait pour incidence de faire gueuler les alarmes du bâtiment, déclencher la fermeture des (nombreuses) portes coupe-feu et faire évacuer le personnel. Si je me cache dans les toilettes, je resterai donc seul.
[u]Inconvénients[/u] :
- hurlement de la sirène incompatible avec le téléphone (que penserait l’employeur)
- et si les jets de flotte se déclenchent ?
- comment évite les vigiles et les « équipiers incendie » qui vont se mettre à chercher les égarés dans les bureaux
- on peut faire un rideau de fumée pour donner plus de crédibilité à la chose ?
- et si je restais enfermé dans les toilettes ??
» Solution n°2 : le squatte
Il est potentiellement envisageable d'utiliser un des fort nombreux bureaux de ma société pour passer un coup de téléphone en toute discrétion. Les OpenSpace sont à bannir, reste encore bien 9 étages de bureau, cela doit être faisable.
Pour l'instant je n'en vois pas de "vides"
[u]Inconvénients[/u] :
- et si je tombe sur le bureau d’un directeur, je lui dis quoi ?
- si je squatte un bureau sombre, mais que je suis pas le seul à y avoir pensé et que ces pervers de Ginette et Raymond
sont occupés à jouer au docteur pendant que je passe mon coup de fil. J’explique ça comment au recruteur ?
» Solution n°3 : le volatile
J'ai l'adresse à Paris du recruteur, j'ai son nom. Dans le quartier de La Défense, volent de nombreux pigeons (je ne compte pas les passants) à la hauteur du 7° étage où je suis. Si j'arrive à ouvrir une fenêtre, mine de rien, je pourrai lancer un projectile sur un pigeon, le capturer 7 étages plus bas, quand il sera parterre à se demander comment il s'est pris un dévidoir de scotch dans la gueule.
Ne me restera plus alors qu'à traduire la carte prise sur www.mappy.com et la traduire en langage pigeon, donner une missive et un CV dans la patte du pigeon, lui faire boire un café parce qu'il viendra quand même de se faire une chute de 7étages, et le lâcher dans Paris.
[u]Inconvénients[/u] :
- et si ce con de pigeon chie sur le bureau du recruteur une fois arrivé ?
- en cette période de Printemps tardif, le pigeon sera-t’il attiré par une pigeonne femelle qui le distraira de sa mission ?
- si je rate le pigeon avec le dévidoir de scotch, la personne assise à la terrasse du bar en dessous m’en voudra-t’elle
de passer 15 jours dans le coma ?
- et si le comateux était le frère du recruteur ?
- à la place d’un dévidoir de scotch, puis-je utiliser mon clavier (je pourrai toujours tenir le fil dans l’autre main) ?
- que vont dire mes collègues en me voyant faire le con à la fenêtre ?
- dois-je utiliser la solution n°1 pour faire diversion d’abord ?
Si vous avez d’autres idées/ruses/fourberies/techniques ninja, je suis preneur