Oui, j’oublie pas :mad:. C’est juste que je suis OVERBOOKED cette semaine. IRL, ça signifie quelque chose pour certains ! Donc j’éditerai ce W-E ma réponse (oui une réponse constructive exige un peu de temps pour ne pas dire de conneries).
Un petit teaser : Pour tata Ginette (oui, j’y tiens à ma tante Gigi :D) qui vient demander conseil au vendeur suuuuuper-qualifié de Carrouf’, ça lui servira pas énormément dans un premier temps ! Néanmoins, ce n’est pas elle que Billou vise !
Ahaha en passant, ÇA m’a fait bien marrer On peut le voir, entre autres, sur les Q&A de Microsoft. Tant que j’y suis, je reposte le livre blanc de MS pour que toute future critique de « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows » s’appuie sur de solides arguments… En gros ça annonce :
[quote]MISE À JOUR DE L’ÉDITEUR, 25 janvier 2003 – Microsoft met fin à l’utilisation du nom de code « Palladium. » Les nouveaux composants développés actuellement pour le système d’exploitation Microsoft® Windows®, décrits dans l’article ci-dessous sous le nom de code « Palladium » seront maintenant désignés tout simplement par « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows »… [/quote]------------------------------------
Je vais donc, comme « promis », tenter d’expliquer ce que permet la version actuelle de « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows » pour notre tata Ginette :
Palladium, que l’on nommera maintenant « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows », conformément à la volonté de Microsoft qui veut visiblement clarifier les choses (comment décrire/critiquer quelque chose qu’on ne peut pas facilement nommer ? mais je putise, là ;)) est donc un projet qui a débuté il y a 4 ans, au moment où les cerveaux de MS se cassaient les dents sur la diffusion de films online et la protection de leur contenu. Ils ont alors pensé à une nouvelle manière d’utiliser le système de clés publiques si connu en cryptographie. Bien sûr, ils se sont ensuite rendu compte que cette technologie pouvait être appliquée à un domaine BEAUCOUP plus vaste que la simple diffusion de contenu sur le web… Voilà pour la chtite histoire de la genèse de « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows »
Passons donc à tata Ginette. Tout d’abord, dans la partie de son PC où « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows » est activée, le risque que tata Ginette choppe un virus/worm/trojan/… est FORTEMENT diminué car « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows » ne fera tourner que du code « sûr », physiquement isolé, protégé et auquel le reste du système n’a pas accès.
Ensuite, comme les fichiers dans l’archi de « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows » seront encryptés suivant un code spécifique à chaque PC, voler les essais littéraires de tata Ginette, ou bien son budget perso, voire simplement, les pomper discrètement comme un bon vicelard de voyeur sera tout bonnement inutile. Ceci peut bien sûr s’appliquer à l’identité bancaire de tata Ginette qui pourra être enregistrée sur la partie de son système où « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows » a été activée. Ainsi, ses transactions online s’avéreront bien plus sécurisées. On pourra même, en option, isoler l’information circulant entre le clavier et l’écran via tout un système hardware compatible avec « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows », empêchant ainsi toute récupération par un pilote malicieux et la divulgation d’infos persos que tata Ginette veut garder secrètes…
Parlons maintenant un peu DRM (ou gestion de droits numériques). « La prochaine génération de sécurité informatique pour Windows » ne nécessite pas de DRM, et vice versa, le DRM existe sans « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows ». Par contre, ce que « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows » permettra, c’est un stockage hardware de clés servant au DRM, ce qui est beaucoup plus sûr que le stockage software auquel on a le droit actuellement, d’autant plus qu’il sera mis en place dans un environnement entièrement sécurisé. Le DRM, à quoi servira-t-il, toujours pour ma tata Ginette ? Et bien, par exemple, à faire en sorte que seul son jeune amant de 20 ans puisse visualiser leur film de vacances. Mais aussi, dans l’autre sens, à ce qu’elle soit sûre que ce qu’elle exécute sous DRM est permis par son auteur. Car ma tata Ginette, elle aime rester dans la légalité, contrairement à d’autres, hum :D.
De plus, tata Ginette pourra être sûre que cette technologie fera bien ce qu’elle dit car le code source de « sa prochaine génération de sécurité informatique pour Windows » et en particulier son TOR (Trusting Operating Root), à savoir le coeur-même de sa techonologie sera publié à la vue de tous et elle pourra le donner à son neveu, geek dans l’âme qui s’empressera de le relire pour y déceler toute once de tricherie de la part du méchant Microsoft.
Enfin, tata Ginette pourra faire du télé-travail plus facilement. En se connectant au réseau de son entreprise pour y travailler, son employeur sera content car il sera quasi-sûr qu’elle ne ramènera pas un virus/worm/trojan depuis son PC perso sur le réseau et inversement, tata Ginette est sûre que l’entreprise n’aura JAMAIS accès aux films de vacances qu’elle a sur son PC et qui sont un peu trop olé-olé pour la politique de l’entreprise et handicaperaient grandement sa carrière au sein de l’entreprise…
Voilà voilà en gros ce que ça apportera à tata Ginette. Bien sûr, les entreprises aussi en profiteront. Bref tout ça a l’air hyper-intéressant, si l’aspect optionnel de l’activation de « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows » est maintenu. Mais j’en doute quand même un peu.
C’était un portrait angélique de « la prochaine génération de sécurité informatique pour Windows » pour tata Ginette
[Edit]
Correction de fautes…
[Edité le 27/1/2003 par xentyr]