My two cents : petit copié-collé d’un résumé que j’avais fait en 2004…
Précision : le texte français n’est pas de moi, je l’ai simplement un peu modifié pour la lecture. Je l’ai retrouvé ailleurs sur le net, ainsi que deux trois infos de plus : http://christophe2770.skyrock.com/article_532970709.html
[quote]Babylon 5
Created by J. Michael Straczynski
Release Date US 1993-03-08 sur Fox, puis TNT
Release Date FR 1995-03-14
Channel Canal + (exclusive)
Seasons 5
Total Episodes 110 + pilote +4 telefilms
Episode Lenght 45 min
[i]
With: Michael O’Hare (Jeffrey Sinclair - saison 1), Bruce Boxleitner (John Sheridan (à partir de la saison 2), Claudia Christian (Susan Ivanova - saisons 1 à 4), Jerry Doyle (Michael Garibaldi), Mira Furlan (Delenn), Richard Biggs (Stephen Franklin), Andreas Katsulas (G’Kar).
What is left today of Babylon 5 (which stopped being aired last year in France) is an average-sized fan base, but with deep support. A SF series that did not focus on spacey SFX but politics and diplomacy, which was a change. Yet, many people found it too intellectual and turned towards the main rival, “Space: Above and Beyond”, which did not last long either.
The fan base is quite small compared to Trekkies or SW but cult devoted, creating games (one of the hardest working space-game community on the net, that really toils to get things done, given the fact that the only studio game based on B5 was cancelled in 1998). The first edition paper RPG was published last year, and the quality of the contents has broaden the fans, appealing to buy the DVD seasons. However, this is quite a small market, Frenchies being more kind on Heroic Fantasy than on SF. Big impact on video games could be.[/i]
Box Office FR
Lost in Space: 757 000
Event Horizon: 185 000
Wing Commander: 76 000
Galaxy Quest: 25 000
A propos de la série :
Nous sommes au début des années 90. La science-fiction a pratiquement disparue des petits écrans américains, et du monde entier, hormis quelques tentatives infructueuses, ratées, ou parfois trop tôt avortées, sans doute cachées dans l’ombre du géant Star Trek, qui plane sur ce milieu depuis sa résurrection en 1987. Alors, quand Michael J. Strackzynski propose un ambitieux projet qui se déroulerait dans une station spatiale, et qu’il annonce aux producteurs qu’il a déjà écrit des scénarios qui nourriront la série pour environ 5 années, il y a évidemment de quoi refroidir, même les producteurs les plus courageux. Mais, sans doute en s’appuyant sur diverses réussites passées de ce grand monsieur, ce sont les studios Warner qui vont finalement donner le feu vert pour qu’un pilote de la série soit tourné. Force est de constater que Babylon 5 est devenue une référence en matière de science-fiction, sans doute parce que son créateur a su résister à l’appel du produit purement commercial, et a fait de son œuvre une véritable saga, avec un début, un milieu et une fin: cinq années, et, quoi qu’il arrive, pas une de plus.
La saga Babylon 5 débute donc en 2258, sur une station spatiale éponyme, dans un univers risquant à tout moment de basculer dans la guerre totale. La vocation de la station est d’être une plateforme sur laquelle doivent se rencontrer des ambassadeurs de chaque peuple, qui pourraient enfin parlementer au lieu de se chamailler, et peut-être ainsi éviter quelques conflits. Mais il va de soi que la paix n’est pas la bonne solution pour tout le monde, et les terriens en ont déjà fais les frais: les 3 premières stations Babylon furent victimes de sabotages, et le 4ème du nom a purement et simplement disparu. Nous pénétrons dans l’univers de la série lors de la prise de commandement de la 5ème station par Jeffrey Sinclair. Ce dernier va bientôt faire connaissance avec les représentant des principales races impliquées dans la série: Nars, Centauris, Vorlons, et nous apprenons qu’il existe également une race, les Ombres, dont nous réentendrons parler en temps voulu dans la série.
Une foultitude de personnages va donc se mettre rapidement en place, avec chacun son importance spécifique à tel ou tel moment de la série. Car Babylon 5 est avant tout une série où rien n’est écrit au fur et à mesure des évènements. Dès le début, Michael J. Straczynski savait où il souhaitait aller avec son œuvre. On murmure même que tous les scénarios (où, pour le moins, les premiers jets, certains acteurs ayant changé en cours de route) étaient déjà écrits au lancement de la saga, et qu’ils étaient durant ces 5 années, précieusement enfermés dans les coffres-forts de la Warner. Son œuvre est donc d’une cohérence nettement supérieure à la moyenne, même si chaque saison possède sa propre atmosphère, identifiée par un générique et un texte d’introduction différents.
Aux États-Unis, Babylon 5 (comme toute série de science-fiction), possédait son noyau de fans pur et dur. Malheureusement, faute d’audience, la série fût annulée. On ne doit sa résurrection, et sa conduction jusqu’à terme qu’à la chaîne T.N.T., qui finança le tournage des saisons ultérieures, même si, au terme de chaque année, on craignait qu’il n’y ait pas de saison supplémentaire. Mais la série a tenu bon, et s’est même payé le luxe de se faire un pilote revu et corrigé (façon “Star Wars” édition spéciale), ainsi que 3 téléfilms additionnels, dont le dernier en date est très réussi (1999).
Babylon 5 est une série paradoxale : nettement plus cohérente que les autres du même type, plus structurée, avec des effets spéciaux qui ne se moquaient pas du public (enfin… mais plus Farscape que Enterprise), très ancrée sur l’aspect diplomatique et politique de la station, ponctuée de batailles épiques à l’aide de maquettes 3D très réalistes, et surtout, possédant une banque de données incroyable sur sa propre technologie (on en sait plus sur la flotte entière de vaisseaux terriens au cours de la première saison que sur la vitesse de l’Enterprise en 3 séries), elle avait tout pour séduire … Mais elle ne percera que chez les geeks (aficionados) du genre. Au point même que le jeu vidéo développé par Sierra sera abandonné en cours de développement, en 1998.
On tenta ensuite le coup de la série dérivée, mais celle-ci ne vécu, hélas, que le temps de 13 petits épisodes.
Ce qui reste de Babylon aujourd’hui : le souvenir d’une série travaillée et intelligente, qui n’a jamais manquée d’être correctement produite, même à la fin de sa vie. Étonnamment, un regain d’intérêt pointe à l’horizon depuis 2003, date à laquelle la série s’est arrêtée chez nous. C’est cette année que les premiers jeux non-officiels, crées par des particuliers, fleurissent, et quoi qu’ils soient approximativement bons, ils sont gratuits, ce qui propage rapidement ces produits dans toutes les sphères du jeu. Au même moment est éditée la première version du jeu de rôles Babylon 5, grandement attendu par les fans en raison de la richesse de nouvelles technologies déjà existantes dans la série. (Mongoose Publishing).
Le créateur de la série fait une entrée remarquée à un GENCON de SF cette année (2004). Il prévoit de repartir sur une série, visiblement.[/quote]
[quote][i]La légende des Rangers
Ce téléfilm est (hélas) resté inédit en France
Sc: J. Michael Straczynski - Re: Mike Vejar - Avec: Dylan Neal (David Martel), Andreas Katsulas (G Kar), Alex Zahara (Dulann), Myriam Sirois (Sarah), Dean Marshall (Malcolm)
Il s’agit du dernier téléfilm en date de la saga Babylon 5. Contrairement aux précédents, les personnages principaux du téléfilm ne faisaient pas partie de la distribution originale, à l’exception de G Kar, qui tient un rôle secondaire. Ce téléfilm aurait dû servir de pilote pour une nouvelle série, mais pour des raisons obscures, celle-ci ne verra vraisemblablement pas le jour. Et au vu du pilote, c’est très dommage.[/i][/quote]