S’il y a un film français qui n’a pas volé son succès cette année, c’est bien L’Auberge Espagnole de Cédric Klapisch.
Même s’il n’a pas explosé le box-office comme une certaine Amélie, l’important bouche-à-oreille de la dernière Fête du Cinéma lui a été grandement profitable.
Pour ceux qui l’ignorent, ce petit joyau sur pellicule nous vante les mérites des programmes d’études à l’étranger (entre autres… ;^P).
Bref, en un mot comme en cent, vous achèterez le DVD prévu pour le 22 Janvier prochain chez Studio Canal.
Si les specs techniques ne sont pas encore dévoilées, sachez que dans la même période, les précédents films du réalisateur (Un Air de Famille, Chacun cherche son Chat…) seront réédités et que son nouveau bébé, Ni pour, ni contre, bien au contraire sortira en salle bientôt (le 29 pour être précis).
Voilà.
Ah, quand je dis “vous achèterez”, c’est un ordre.
Une fois de plus Clapish a su retranscrire ses souvenirs (souvent les notres aussi) dans un film.
Si “Le péril jeune” retraçait la jeunesse lycéenne, cette “Auberge Espagnole”, elle, nous fait partager une année estudiantine à l’étranger via le programme Erasmus (rhâââ que de souvenirs personnels me viennent à l’esprit).
C’est très léger et les particularismes des différents pays européens sont cernés avec beaucoup de finesse et d’affection.
C’est vrai que l’auberge espagnole quand on a été (ou est) étudiant, ça fait bizarre de la voir car on a parfois l’impression de regarder des instants de sa propre vie.
De plus je trouve que le moment où ils vont en boite et qu’ils sortent complètement bourrés est super bien fait (effet de flou, de vue doublée…). C’est la première fois que ce genre de moments me parait aussi “réel” dans un film… (bon l’essentiel c’est que je me comprenne).