"Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant"

Raccourci clavier pour faire un vrai signe multiplié (celui-ci : �?) : Alt+0215. Pratique.

hop j’ajoute ma pierre à l’édifice suite à un malentendu au boulot aujourd’hui :

“Savoir gré” peut s’employer :

  • au présent (“je vous sais gré” => ie : je vous suis reconnaissant)
  • au futur (“je vous saurai gré” => impérieux, formule polie mais ferme pour dire ca fait dix fois que je vous le demande donc maintenant, merci de m’envoyer ce put**n de papier tout de suite)
  • au conditionnel (“je vous saurais gré” => ie : si vous faisiez cela, je vous en serais très reconnaissant, la formule de politesse classique)

Donc ne faites pas comme mon patron qui me reproche de pas savoir conjuguer mon futur dans mes e-mails… le con :mad:

hmm je crois que pour celle là tu te trompes , cela signifie plutot pour moi: " vous êtes d’accord "

je vous suis reconnaissant ca serait plutot : " je vous suis gré " mais en fait ca ne se dit pas trop en plus je crois . Car gré , c’est plus pour un accord , une agrégation , un agrément , pas une reconnaissance .

Enfin bon je suis loin d’etre une reference mais bon .

J’aurais tendance à plutôt dire “je vous suis gré” pour la reconnaissance.

Cependant, “je vous sais gré” … bah là … pffff je vois pas comment l’utiliser

Non, on dit “je sais gré à Un tel d’avoir fait ceci” (sous entendu en ma faveur/Ça m’arrange).

Donc savoir, pas être, et reconnaissance.

Je confirme, seul “savoir gré” existe, “être gré” étant une déformation due au petit peuple, grouillant et ruisselant de sueur.

I need you:
Quand j’étais gosse, on m’a appris une règle pour fabriquer des adverbes à partir des adjectifs, sans se tromper sur la terminaison en -ament, -emment, -amment, etc. Car la terminaison de l’adverbe dépend de l’orthographe de l’adjectif dont il est issu.
Mais j’ai oublié cette règle, je ne la retrouve pas, et du coup, sans le correcteur orthographique, je suis perdu. Alors qu’autrefois, j’écrivais mes adverbes sans jamais me tromper.
Quelqu’un aurait ça en tête?

Mettre l’adjectif au féminin et rajouter le suffixe -ment lorsque l’adjectif au masculin se termine par du consonne quelconque (si le masculin se termine déjà par une voyelle, on suffixe direct) et si les adjectifs se terminent en -ent ou -ant, on remplace avec -emment et -amment respectivement.

Et il y a probablement des exceptions un peu partout pour confirmer ça.

Je viens de découvrir une nouvelle unité : le hellabyte :lol:

C’est marrant à dire en Français ça…

Encore un coup des anglais contre le système métrique.

Pas du tout, c’est juste un préfixe supplémentaire, pas une nouvelle unité :slight_smile:

Ouais je suis d’accord mais vu le facteur par rapport à la série kilo, méga, giga, téra, … c’est un peu folklorique :smiley:

Question que je me pose depuis longtemps vis-à-vis de l’expression “deux fois plus”.

Si j’appelle “Y” une quantité / un ensemble précis d’éléments.

Je dispose d’1 Y
Quelqu’un m’en donne 1 en plus (j’ai donc 1Y + 1Y) je dispose alors de 2Y. La personne, toute contente de m’avoir donné 1 Y m’annonce, comme de coutume : “voila, maintenant tu en as "deux fois plus

Or si j’en ai “deux fois plus” je devrais avoir :

  • mon 1Y de départ
  • ET (le “plus” de l’expression) deux fois mon 1Y de départ

Résultat, je devrais donc avoir 1Y + 2x1Y = 3Y

Or les gens emploient cette expression pour illustrer le doublement d’une valeur, ce qui n’est donc pas le cas si on traduit en calcul l’expression;

D’où mes questions :

  • est-ce que j’ai des tomates dans les yeux et que j’ai loupé un truc, faisant foirer mon raisonnement logique
  • si j’ai juste, comment expliquer l’emploi de cette expression erronée ?

Deux fois plus [qu’au départ], je pense.

Heu tu en as Y, tu en as maintenant 2Y, tu en as donc bien deux fois plus qu’avant…
Avec tes 3Y, tu en aurai 3 fois plus …

Nan mais il explique pourquoi, selon lui, “deux fois plus” devrait être une multiplication par 3 et non par 2 et vous lui répondez: “non, “deux fois plus”, c’est une multiplication par 2”.

D’ailleurs, en cherchant une explication (que je n’ai pas trouvée), je suis tombé sur WordReference qui m’a rappelé que la traduction anglaise est “twice AS many” qui a bien plus de sens.

oui voila c’est ça !
Après, j’ai jamais réussi à avoir la moyenne en maths durant mon parcours « S » au lycée :ninja: , donc je me trompe peut-être quelque part :-

[quote]Comme adverbes comparatifs plus et moins peuvent être accompagnés d’adverbes de degré absolu. On dira ainsi beaucoup plus, vachement moins, etc. ou encore deux fois plus, deux fois moins. Ces formes sont mentionnées parmi les emplois de plus et moins comme adverbes par le Petit Robert, qui donne l’expression deux, trois fois plus à la suite de bien plus, infiniment plus. Plus et moins ne se réfèrent pas ici à l’addition ou à la soustraction. Mais le dictionnaire ne donne pas de formule mathématique précise. Il ne dit pas combien a Paul quand il a deux fois plus que Pierre, qui a 10.
Cette précision se trouve dans la grammaire Grevisse (dans ses observations sur les adverbes comparatifs), que je cite maintenant : « Si on marque le rapport d’une grandeur A à une grandeur B en se servant du nom fois, on dit d’ordinaire que B est deux (trois, etc.) fois PLUS grand que A … ou que A est deux (trois, etc.) fois MOINS grand (ou PLUS petit) que B … Cela signifie que B est le double (le triple, etc.) de A. »

Cette explication renvoie à l’usage de fois, qui selon le Petit Robert sert d’élément multiplicateur ou diviseur dans les expressions quantité deux fois plus grande, plus petite qu’une autre. Donc, comme souvent, l’exploration dans le dictionnaire tombe sur une boucle.

Mais Grevisse lève la difficulté par l’exemple ci-dessus et en mentionnant en outre un usage proche de la « règle » de Serge Chabaud. Je cite : « quand le rapport est de un à deux (A est la moitié de B), les formules fondées sur l’idée d’addition (UNE FOIS plus, ou UNE FOIS autant ou aussi) ou de soustraction (UNE FOIS moins) sont encore mentionnées par Robert (à l’entrée fois), mais, pour Damourette et Pichon (une grammaire en 8 volumes que je n’ai pas consultée), c’est devenu une « usance », c’est-à-dire une particularité régionale : Ainsi recouvertes [de deux paires de mitaines], les mains de Claire étaient UNE FOIS PLUS grandes qu’au naturel (G. Roy). Son raisin revient UNE FOIS MOINS cher que celui du grand domaine (P. Hamp). »[/quote]

Article original

C’est ce que je sous-entendais dans ma lapidaire réponse. L’expression “deux fois plus” cache plus qu’une simple formulation mathématique à prendre “au pied de la lettre”.

Tout simplement parcequ’il n’y a pas d’ambiguïté dans son exemple :
Si tu as deux fois plus de qq chose, bin tu en as le double. Il n’y a rien a comprendre, c’est bêtement mathématique.
L’ambiguite pourrait venir de la phrase « je te donne deux fois ce que tu as », auquel cas on se retomberais bien avec 3Y.
Mais bon ça reste assez clair quand même …