Chirac vote Non... à Google

Cet article, qui marche à la citation et aux commentaires courts, donc difficiellement accusable de quelque biais que ce soit, révèle qu’après les propos peu mesurés (et donc mal interprétés) du président de la BNF concernant le projet de bibliothèques en ligne de Google, c’est Chirac qui remet une couche en évoquant carrément un partenariat français avec Microsoft dans ce domaine.

Je ne vous explique même pas comment on se fait fumer sur Slashdot en réaction à ceci. Et pour une fois, dur dur de trouver l’exagération qui m’empêche d’être d’accord. Vous vous rendez compte, j’ai tellement honte là, que je ne vais pas pouvoir aller relire /. avant que cette news n’ait quitté la page d’accueil :stuck_out_tongue:

Siouplé, quelqu’un peut m’expliquer ce que j’ai raté, pour que je retrouve un peu d’espoir ?

Quote « Le président serait-il prêt à s’entretenir avec le concurrent de Google, Microsoft, puisqu’il a tant de convergences de vues avec son président, Bill Gates, qu’il a longuement reçu à l’Elysée? « Pourquoi pas? », répondent les conseillers de M. Chirac »

Nondidiou ! et un pas de plus vers une megacorp :stuck_out_tongue:

Un extrait d’un commentaire sur LinuxFr qui reprend un peu ce que je pense :

Lisez l’article sur LeMonde.fr et essayez d’arreter de voir le mal partout, franchement je trouve que c’est une excellente initative qu’a eu Chirac et je trouve ca super con de critiquer celle-ci à cause de rumeurs a la con.

edit :l’autre article du monde, qui contient la fameuse phrase tout a la fin

moi y en a pas comprendre… pourquoi c’est mal que la france se rapproche de microsoft plutot que de google pour la numerisation de son patrimoine ?? :stuck_out_tongue:

D’abord ça fait un bon moment que la BNF a entamé la numérisation du fonds patrimonial (uniquement les oeuvres libres de droit bien entendu) via le programme Gallica. Deuxio, la BNF a en projet la numérisation de la presse du XIXème siècle. Donc, en France, nous n’avons pas attendu Google pour numériser le fonds des bibliothèques.
Tout ça bien sûr est à vocation patrimoniale et non bassement commerciale, bien que Google tente de nous faire gober le contraire.

Pour finir, quelques réflexions. Les dix plus grosses banques de données au monde sont anglo-saxonnes (les français, au fraises), ainsi que les plus grosses entreprises de la netéconomie. Niveau contrôle de l’information, difficile de faire mieux. Enfin, plutôt que de se tirer dans les pattes, on ferait mieux de confier cette tâche à une organisation comme l’Unesco, dont la mission principale consiste à mettre en valeur le patrimoine culturel mondial (donc visibilité de toutes les cultures) et non favoriser un quelconque monopole de l’information et de la culture.

Google bien qu’il soit l’ami du surfeur n’en reste pas moins une entreprise coté en bourse qui chercher à faire du fric. Donc tout comme Microsoft.

Alors que l’on aille voir un ou l’autre… A part pour la technique je vois pas le problème.