Ce soir je me suis laissé tenter par un film français dont la bande annonce avait attiré mon attention il y a quelques mois. Au générique: Kad Merad (de Kad et Olivier) et Melanie Laurent, jeune pousse qu’on a pu voir à l’oeuvre dans le “très nawak” Dikkenek. Voilà pour les comédiens principaux mais on n’oubliera pas non plus de mentionner la présence de Julien Boisselier qui interprête un certain Thomas, ou l’homme le plus gentil du monde. Et des acteurs, parlons en car c’est sur eux que repose toute l’intrigue de ce mélo vécu comme un thriller. Tout est très juste, aucune fausse note dans le jeu qui emmenerait le film vers trop de pathos. Non, c’est bien senti, on ne s’ennuie pas, on vit la quête de Lili, à la recherche de son frère jumeau qui disparaît avant de reprendre contact avec elle via des lettres où sa haine pour son père ressort, brute et sèche.
Ce film est humain, c’est sa principale qualité. Loin de décors de cinéma l’action se déroule à Paris et dans une banlieu pavillonaire morne de la région parisienne (“Sur Paris donc?” ^^). Il fait mouche quand on y retrouve des traits propres à bien des familles, des attitudes qui rappelent un proche… Et derrière toujours cette intrigue, ce frère toujours présent à travers les lettres mais qui reste absent dans le champ. Le dénouement réservera une surprise amer que mon respect de la norme “spoiler free” m’interdit de raconter ici. Mais vraiment, je vous encourage à aller voir ce beau film triste que l’on attendait peut-être pas.
ENcore un enieeeeeeeme film français, où le réalisateur ne prend même pas la peine d’embaucher des acteurs sachant joués : Cf la scène de la crise de nerf de la fille dans la cuisine, c’est tellement peu naturel et joué sans conviction que ça m’a mis mal à l’aise.
Et parlons en de cette Mélanie Laurent. Suivre pendant 1h40 une fille que ne fait que s’appitoyer sur son sort ça en devient très vite barbant.
L’histoire quant à elle est plate avec des rebondissements fades et ultra prévisibles. A tel point qu’on en devine le fin mot de l’histoire dès les premières minutes du film.
On a l’impression que le réalisateur peine à trouver des choses interessantes à raconter sur un sujet qui ne l’est pas. Et les réactions de tous les protagonistes sont à la fois tellement fantaisistes et stéréotypées que l’on a du mal à éprouver un seul sentiment pendant le film, mis à part de l’ennuie puis du soulagement lorsque le générique daigne enfin apparaitre
Bref, quand vous ressortez de Je vais bien ne t’en fait pas, on a l’impression d’avoir payer 7 € pour revoir le même (télé)film français qui ressort régulièrement au cinéma depuis 15 ans.
J’ai beaucoup aimé.
Ce film, c’est un bout de vie, simple et beau. Le tout est incarné par des acteurs crédibles : Kad est particulièrement bon dans son interprétation du père de Lili. Le film est sans prétentions (on était 4 dans la salle…), humble, bien filmé; les dialogues m’ont arrachés de nombreux sourires (contrairement à pozd, je les ai trouvé assez authentiques)… J’ai passé un bon moment, la chute finissant de me convaincre (moi, je ne l’ai pas vraiment vu venir), tout simplement. Il n’y a pas de morale, aucun jugement n’est porté; il s’agit juste d’un bout de chemin pacouru aux côtés de Lili à un moment charnière de sa vie.
Je ne paye jamais mes places de ciné 7 euros et ne regarde jamais la télé. Je n’ai rien vu de particulièrement cliché et n’ai rien trouvé de si méprisable dans le jeu des acteurs. Ca doit être parceque je vais au cinéma au compte goutte et que je ne matte pas des téléfilms depuis 15 ans. Soit.
Space, Mélanie Laurent je vous épouse où vous voulez, quand vous voulez…
J’ai vu ça il y quelques semaines et je l’ai trouvé glauquissime, d’une réalisation mollassonne et sans aucune originalité, mais tout de même bien interprété (on ne reconnait pas “Jean-Charles Mangemicro et autres” derrière Kad)
Quant au “twist qu’il ne faut pas dire parce que spoiler c’est mal”, faut pas déconner non plus : il est téléphoné dès les 10 premières minutes du film et le réalisateur de déploie aucun effort pour faire douter un tant soit peu le spectateur, si on passe le reste du temps à vérifier sa cohérence (et c’est cohérent) avec le déroulement de l’histoire, on n’est pas le le moins du monde surpris à la fin du film.
De mon point de vue, ce n’est pas un mauvais film, mais pas non plus un bon. Du coup, je ne comprends pas vraiment comment la critique peut unanimement (ou presque) s’esbaudir devant un tel film.