Clonage: l'attaque a commencer ?

(Je ne dois pas répondre… Il faut dormir… dormir…)

Bon, je ne fais pas de quote ni tout le blabla il est trop tard pour moi. Je réponds grossièrement (désolé!)

Je n’aurais pas dû prendre un exemple à 15 ans, c’était inconsidéré - et un simple exemple dans ma tête. Et puis que ce soit dans 15, 50 ou 100 ans n’est pas fondamental, on étudie une hypothèse.
Donc tranquille, on respire.

Ensuite je voudrais souligner un point particulier sur lequel s’appuie RaHaN : l’analogie avec les adoptés n’est pas mauvaise : mais le problème est fondamentalement différent ! FONDAMENTALEMENT. Les adoptés se posent la question de leurs VRAIS parents. Ce qui ne serait pas le cas d’enfants clonés. Aucun problème de généalogie ou d’appartenance. Donc rien n’indique que leur situation serait pire ! A mon sens elle serait meilleure, mais tout n’est que supposition…

Maintenant, dormir…

Allez, pour xentyr, la rediff de la page 3

[quote]
Un enfant est cloné, aura-t-il sa propre identité ?, dont le développement sera intègre, sans influence(s) grave?, non, car le simple fait de retrouver son double (considération simple), son “original” (considération négative je pense), ou sa copie, ne pourra qu’amener des questions, dont les réponse, mais surtout sur laquelle la réflexion ne sera pas parvenue à terme (du moins pas encore).
Le problème ici présent est-il aussi simple que pour les jumeaux (je pense que “depuis le temps” que les jumeaux existe, la réflexion sur ce sujet est assez aboutie, du moins l’espère-je

Mais tout comme il est présomptieux de dire que les moeurs n’évolueront plus là-dessus, n’est-ce pas aussi s’avancer énormément que de dire que ce dernier bastion qu’est notre propre identité sera aussi facilement oublié dans 20 ans ?

Pour ma part, je ne me prononcerais pas là-dessus car comme tu le dis, il s’agit d’une copie identique voire mieux faite, MAIS, et j’y tiens, elle a eu besoin d’un modèle, et cà, ce doit être dur à surmonter pour un enfant ET pour l’adulte d’ailleurs, en constante recherche de sa propre personnalité (il suffit de regarder la difficulté d’être jumeau!), bien plus que, pour reprendre mon analogie, le fait d’avoir été conçu à l’extérieur d’un corps humain, procédé qui, somme toute, respectait encore les principes naturels (rhaa, je trouve pas d’autres mots) d’une reproduction sexuée…

(Record de la phrase la plus longue battu !)

Tu présupposes que l’acquis ne commence pas avant l’âge de ces morts prématurées.
Pour ma part, je pense que cela commence très tôt… bien plus tôt.

[quote]Alors là j’avoue que je ne te suis pas du tout, je trouve ça assez floue ! Tu parles d’une raison à ce que l’enfant ne voie pas le jour, tout en reniant dame Destinée (que tu adores secrètement, j’en suis sûr !). Le doute, ça je connais, on nous apprend à le vénérer. Mais là, douter de quoi ? Parce que pour moi, la mort d’un être-vivant à la naissance - ou peu après, en très bas âge, c’est-à-dire qu’il n’a pas le temps de se développer - n’est autre qu’une erreur de la nature, puisque justement si la vie avait une fin en soi, elle serait de se reproduire. D’où l’absence de raison de mourir à cet âge-là…
Donc je ne vois pas à quoi tu fais allusion.[/quote]
Je fais allusion à des éléments qui au jour d’aujourd’hui, nous échappent peut-être. Il est probable que ces morts soient accidentelles, mais rien ne nous le prouve.
Douter de quoi ? Douter que notre savoir en la matière nous permette de considérer ces morts comme accidentelles. Il y a des tas de choses qui sont inexpliquées : ce n’est pas pour ça qu’elles n’ont pas de “raison” à leur existence.

[quote]Oui mais la problème se situe à la racine : qu’y aurait-il de mal à avoir été cloné ? Cela rejoint l’évolution des moeurs dont tu parles à juste titre ! Cela nous choque encore en ce début de l’an 2003, mais qui nous dit qu’un petit enfant de 4 ans auquel le père répondrait : “oui mon chéri, tu as été cloné” le prendrait mal d’ici 15 ans ? Je ne vois pas du tout en quoi cela pourrait le traumatiser ! Surtout si personne ne se moque de lui, la pratique étant devenue monnaie courante…
Evidemment, il y aurait toujours quelques sujets que cela affecterait psychologiquement - au début, principalement. Mais ce ne serait pas une raison valable (rapport bénéfice/risque) d’empêcher ce type de clonage. Contrairement à une limite d’âge arbitraire difficilement justifiable, et qui, elle, produirait inévitablement une vague de souffrances et de sentiments d’injustice.[/quote]
Dès lors qu’il y aura clonage, même accepté par la société, la cruauté infantile aura tôt fait d’utiliser ces origines particulières si elles viennent à être connues, pour se moquer d’un enfant cloné. De plus, même après 15 ans de naissances par clonage, la société ser toujours contrainte de rappeler parfois qu’il s’agit de clones. L’adoption est un problème que j’avais choisi sciemment vis à vis de ces observations : elle existe depuis des lustres, et pourtant, elle pose toujours des problèmes aux adoptés, et à de nombreux niveaux.

A moins que la société soit assez folle pour considérer du jour au lendemain qu’il est “cool” d’être un clone (probabilité proche de zéro à mon avis), les premières générations de clonés essuieront des animosités particulièrement véhémentes, qui serviront de base, qu’on le veuille ou non, à un jugement de valeur en leur défaveur, même 15 ans après l’acceptation par la société d’une telle pratique. Une fois encore, on en revient à l’adoption : même si bon nombre de parents aiment leurs enfants adoptés comme les leurs propres, la société témoigne unilatéralement, bien qu’à demi-mot, qu’un enfant adopté est “moins” l’enfant d’un couple que sa progéniture biologique. Et ça fait bien plus de 15 ans que cette pratique existe.

Il y aura toujours des minorités violentes pour traumatiser des clonés, car il est bien plus difficile de se débarrasser des tabous et des idées reçues que les alimenter. Déjà qu’il est difficile pour un individu intelligent et conscient de modifier sa façon de penser, alors de là à éduquer les masses, surtout vers une modèle de pensée contraire à la nature humaine (la tolérance et l’acceptation de la nouveauté)…

C’est justement un très bel exemple de ce que NOUS pensons AUJOURD’HUI.
Aujourd’hui nous pensons simple “copie”, comme un produit artistique reproduit manuellement, avec ses infimes nuances… d’où la notion de pâle copie qui assaille forcément l’ego…
Or le clone est un DOUBLE GENETIQUE PARFAIT, en tous points identique à l’“original” (d’autant plus vraie si l’on parle de nourrisson, vu qu’on évacue la question de l’acquis).

Evidemment on n’empêcherait pas tous les enfants de penser qu’il ne sont qu’une pâle copie. Mais ce serait faux et si faux que cela n’affecterait pas une majorité, surtout si la pratique devient anodine !
Il faut absolument se débarrasser de notre acquis pour se mettre dans la peau d’un sujet concerné et penser tel qu’il le ferait à son époque.

[quote]Oui mais la problème se situe à la racine : qu’y aurait-il de mal à avoir été cloné ? Cela rejoint l’évolution des moeurs dont tu parles à juste titre ! Cela nous choque encore en ce début de l’an 2003, mais qui nous dit qu’un petit enfant de 4 ans auquel le père répondrait : “oui mon chéri, tu as été cloné” le prendrait mal d’ici 15 ans ? Je ne vois pas du tout en quoi cela pourrait le traumatiser ! Surtout si personne ne se moque de lui, la pratique étant devenue monnaie courante…
Evidemment, il y aurait toujours quelques sujets que cela affecterait psychologiquement - au début, principalement. Mais ce ne serait pas une raison valable (rapport bénéfice/risque) d’empêcher ce type de clonage. Contrairement à une limite d’âge arbitraire difficilement justifiable, et qui, elle, produirait inévitablement une vague de souffrances et de sentiments d’injustice.[/quote]Effectivement, ça pourrait se rapprocher du problème des premières FIV (on a fêté les 23 ans du premier bébé-éprouvette il n’y a pas longtemps je crois) sauf que, sauf que, là-dessus vient se greffer un énorme problème d’identification. Car l’enfant pourra toujours SE considérer comme une pâle copie (améliorée ou non, ça n’en reste pas moins une copie et non un original), avec tous les problèmes psycho qui découlent de cette vision péjorative. Et aussi la menace de se voir un jour supplanté par une copie meilleure La crise d’adolescence risque bien d’être insurmontable :/…

[Edité le 5/1/2003 par xentyr]

Nous sommes d’accord que le projet ne serait pas viable (ne serait-ce que légalement) ; je pousse juste un peu l’argumentation.

Alors là j’avoue que je ne te suis pas du tout, je trouve ça assez floue ! Tu parles d’une raison à ce que l’enfant ne voie pas le jour, tout en reniant dame Destinée (que tu adores secrètement, j’en suis sûr !). Le doute, ça je connais, on nous apprend à le vénérer. Mais là, douter de quoi ? Parce que pour moi, la mort d’un être-vivant à la naissance - ou peu après, en très bas âge, c’est-à-dire qu’il n’a pas le temps de se développer - n’est autre qu’une erreur de la nature, puisque justement si la vie avait une fin en soi, elle serait de se reproduire. D’où l’absence de raison de mourir à cet âge-là…
Donc je ne vois pas à quoi tu fais allusion.

Oui mais la problème se situe à la racine : qu’y aurait-il de mal à avoir été cloné ? Cela rejoint l’évolution des moeurs dont tu parles à juste titre ! Cela nous choque encore en ce début de l’an 2003, mais qui nous dit qu’un petit enfant de 4 ans auquel le père répondrait : « oui mon chéri, tu as été cloné » le prendrait mal d’ici 15 ans ? Je ne vois pas du tout en quoi cela pourrait le traumatiser ! Surtout si personne ne se moque de lui, la pratique étant devenue monnaie courante…
Evidemment, il y aurait toujours quelques sujets que cela affecterait psychologiquement - au début, principalement. Mais ce ne serait pas une raison valable (rapport bénéfice/risque) d’empêcher ce type de clonage. Contrairement à une limite d’âge arbitraire difficilement justifiable, et qui, elle, produirait inévitablement une vague de souffrances et de sentiments d’injustice.

[Edité le 5/1/2003 par Oor-tael]

[Edité le 5/1/2003 par Oor-tael]

:na:

Bien qu’étant l’un de ses premiers admirateurs, je ne considère pas non plus la nature comme sacrée ou ayant réponse à tout. Mais la science encore moins. « Considérer que quelque chose n’est pas bien » revient à reconnaître qu’il ne s’agit que d’une considération, c’est à dire de quelque chose de subjectif et de sujet à caution. Si l’on met de côté cet aspect moral et subjectif, il nous reste la seconde partie de ton assertion qui dit : « ce qui n’est pas bien n’est qu’accident ». Hors je trouve le rapprochement assez (trop) rapide : si il me paraît évident que les « accidents » arrivent, je préfère exercer la politique du doute quant au cas qui nous intéresse. Sans non plus parler de « prédestination », je pense juste que nous ne sommes pas encore en mesure de définir suffisamment précisément ces événements, aussi dramatiques soient-ils (le problème n’est pas là dans cette partie de mon analyse), pour en faire des événements dus au seul hasard (qui, soit dit en passant et cela n’engage une fois de plus que mon système de pensée, n’existe sans doute pas).

En effet. Cependant, ce ne serait pas la première fois que l’Homme modifie un système auquel il s’est pourtant habitué de longue date, au risque d’en faire quelque chose de moins « probant » (je ne pose pas ici de restrictions aux types de systèmes qu’il a pu modifer, fut-ils sociaux, politiques, éthiques, peu importe). Mais une fois ceci fait, on peut aussi conjecturer qu’il finirait par aboutir à une sorte de nouvel équilibre. Après tout, des choses comme la transplantation d’organes sont aujourd’hui communément admises par tous comme étant « normales » et « bénéfiques », alors qu’il y a quelques siècles d’ici, certains devaient penser qu’il s’agissait là de quelque chose d’éthiquement répréhensible (cette éthique fut-elle dictée par l’Eglise, elle n’en demeurait pas moins socialement reconnue). Plus proche de nous, le problème de l’avortement n’est pas encore, loin s’en faut, résolu de ce point de vue.

Rien n’empêcherait par contre l’enfant de poser des questions. Surtout que les premiers auront tôt fait de faire le lien avec le déchaînement médiatique qui serait lié aux premiers temps de la démocratisation d’une telle pratique. « Dis papa, est-ce que je suis cloné ? » pourrait être une question posée par beaucoup d’enfant d’une telle époque, et tous les parents auraient quelque peu des difficultés à mentir à leurs enfants… En outre, curieusement, ce genre de secrets (de même que celui de l’adoption) est difficile à conserver. L’enfant semble sentir quelque chose, et je vois mal les parents occulter toute une vie des événements aussi tragiques que la perte d’un nouveau-né, fut-il répliqué par la suite (la douleur ayant tout de même eu lieu).

[edit pour Garuffo]

C’est comme partout. Ceci étant dit, je connais beaucoup de rédacteurs de jeu vidéo, très sympas, mais incapables de parler d’autre chose sérieusement. Beaucoup… En tout cas, je serai très fier de faire changer d’avis ta mère sur de telles généralités ! :slight_smile:

[Edité le 5/1/2003 par RaHaN]

Ah, je ne suis pas le seul que ça surprend. :smiley:

Mais pour en revenir à la question

Je mettais à part la question de la motivation des parents. Je considère aussi que ce serait un caprice. Mais admettons…

Je trouve ça un peu vague, surtout la notion « d’ordre établi ». Je suis étudiant en Médecine (voilà, ça y est, c’est dit) et je ne considère pas la Nature comme infaillible, mais plutôt comme un système efficace et puissant qui fonctionne dans la plupart des cas. Ne lui attachant pas quelque caractère sacré, je considère que tout ce qui ne va pas bien n’est qu’accident et donc qu’aucune de ces morts n’est prédestinée, ou ne « devait se produire ». A mon sens, tout ce qui peut y pallier représente un avantage.

Cela dit :

Et je pense que c’est là, effectivement, un problème insoluble. Une limite légale étant tout ce qu’il y a de plus arbitraire et là question de la vie tout ce qu’il y a de plus cher à nos yeux, une telle décision créerait davantage de problèmes qu’elle n’en résoudrait. Assurément !

Pour répondre à JeeP : Je trouve que le fait que l’enfant l’accepte mal par la suite n’est pas une question de fond, et simplement un problème « épisodique ». Ce ne serait certainement pas le cas de la majorité - les parents auraient en plus tendance à ne rien dire à l’enfant, ce clonage ayant eu pour but d’oublier un événement tragique.
Parcontre cette fameuse - et dangereuse ! - « sensation d’immortalité » resterait de mise, nous sommes bien d’accord ! Or les comportements abusifs et autres applications détournées sont gravissimes !

[quote][quote]
Et t’es testeur chez Joypad…[/quote]
Tu trouves ça choquant ou incompatible ? :smiley: [/quote]
Nan en fait je parlais de façon ironique en prenant l’attitude de certaines personnes! Beaucoup pense que les fans de jeux-vidéos et pire, les rédacteurs de mag sur le marché ludo-numérique sont des « blaireaux » écervelés qui ne vivent que pour ça (ma mère était un peu comme ça :stuck_out_tongue: ) or dans tes propos en général sur Cafzone tu te montre très cultivé, très philosophe et j’apprécie beaucoup. ça fait un joli « pied de nez » (expression ringarde qui baboule bien) aux mauvaises langues, 2, 3 postes sont a montré à ma mère histoire qu’elle voit que ceux qui écrivent mon mag préféré ne sont pas forcément con ou attardé…

Tu trouves ça choquant ou incompatible ? :wink:

[quote]Difficile d’avoir un avis tranché sur une question comme celle-ci.

A ma connaissance, la mort infantile est très souvent énigmatique pour les scientifiques/médecins : certains nouveaux nés décèdent sans raison apparente. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’y en a pas une. Partant de là, créer un clone d’un enfant mort-né ou en bas âge reviendrait sans doute à s’opposer à quelque chose qui devait bien avoir une raison d’être. Si, à l’inverse, on considère que cette mort, bien qu’inexpliquée, est accidentelle, offrir la possibilité aux parents d’avoir un clone du mort-né ne sera jamais qu’un moyen d’essuyer la peine de cette perte (qui s’inscrit tout de même dans leur expérience, et aura déjà eu lieu). Mais toujours en suivant ce raisonnement, on est en droit de considérer que la conception d’un nouvel enfant devrait faire l’affaire… le clone n’étant, qu’on le veuille ou non, pas l’original (celui-ci est mort, et un clone d’un individu n’est pas l’individu, d’où la “méconception” de l’immortalité par le clonage, qu’évoque très bien teuf05 au début de ce post).

Il me paraît (donc à titre personnel) dangereux du point de vue éthique de cloner un mort-né : cela va à l’encontre de l’ordre établit (qu’on le veuille ou non). Si on s’autorisait ce genre de pratique, il faudrait ensuite lui fixer une limite tout à fait arbitraire. Pourquoi permettrait-on plus à un couple ayant perdu un enfant à la naissance ou peu après, d’en obtenir une copie, qu’à un couple ayant perdu un enfant de 2 ans, par exemple ? La peine des parents dans ces deux cas n’est-elle pas comparable, si tant est que ce soit là le critère définissant “l’utilité” ou le “bien fondé” d’un tel clonage ?

D’une manière générale, il me semble qu’on ne peut se permettre de modifier le cours de telles choses en s’improvisant juge de ce qui est “bon”. On en reviendra vite à philosopher sur les valeurs, sinon l’existence, du bien et du mal, mais la mort prématurée d’un nouveau-né ne permettrait-elle pas à ceux qui en font l’expérience d’enrichir leurs existences et d’élever un nouvel enfant dans un cadre encore plus mature et conscient de la valeur de la vie ? Qui peut le dire ?

Bien sûr, il y a toujours deux faces à une même pièce. Avant de la lancer, il faut accepter qu’elle puisse retomber sur la mauvaise…[/quote]
Et t’es testeur chez Joypad…

[quote]Moi j’ai une question plus large pour revenir au début du sujet :
La propension de l’homme a provoquer sur lui-même (ainsi que sur son environnement) des changements physiologiques et/ou physiques, s’inscrit-elle dans un cadre d’évolution naturelle ? Est ce que cette maitrise technologique en elle-meme n’est-elle pas un facteur normal de l’évolution (comme l’environnement), puisque directement issue de l’espece ?[/quote]

[quote]L’évolution humaine arrivant à un stade, où elle ne peux plus être unqiuement naturelle, ne pourrais pas être bénéfique (au contraire même) pour l’espèce humaine , Je veux dire (branchez vos détecteurs connerie hein !) l’homme a quand même largement modifié sont “habitat” naturel (bien qu’il soit colocataire avec pas mal d’autres espèces, et qu’il ne paye que rarement sontsa part du loyer): effet de serre (les vaches y mettent leur part, mais est-ce que l’homme n’en met pas un peu plus ?), bain d’ondes diverses et variées (GSM par exemple, même si aucune étude sérieuse ne peux ni affirmer, ni infirmer quoi que ce soit…dixit les opérateurs téléphonique), modification de son sort (oui c’est assez philosophique comme concept, mais je veux parler du traitement des maladies génétiques, désolé, j’ai pas trouvé d’autre mot), variation éventuellement prochaine de son habitat naturel donc/ modification des condition permettant à l’être humain de se développer selon les normes terrestres (les premiers colons martiens dans 100 ans ?, 500 ?, on pourra emmener sa GBA ?, ou plus simplement des conditions extrèmes: hautes altitudes, etc), donc, pour les plus vaillants d’être vous, ceux ui ont lu jusque là ( .

Oor-tael: je crois que c’est un des cas où le clonage reproductif est le plus dangereux. en effet, si l’enfant est mort-né, ou qu’il y a eu fausse-couche, etc… pourquoi chercher à le reproduire? est-ce que ça ne revient pas à reproduire les conditions favorables au décès? ou en tout cas à en augmenter considérablement la probabilité de survenue.
de plus, quel avenir pour l’enfant clone? déjà, dans une famille où il y a eu une fausse couche, l’enfant qui nait juste apres est souvent considéré de façon particuliere (inconsciemment bien sur), il est le remplaçant, celui qui a survécu, alors que le premier n’a pas eu cette chance; parfois il est vu comme “celui qui a pris la place du premier”. qu’est-ce qui arrivera aux clones? le meme phénomène sera à mon avis présent et amplifié, ce sera la copie de celui qui n’a pas survécu, il aura physiquement et meme génétiquement pris sa place! dans le genre dur à vivre…
et puis ça ramene au probleme de base du clonage reproductif: cette sensation d’immortalité. et les comportement biaisés qui en découleraient. imagine: tu tiens ton enfant par la main pour lui faire traverser la rue. mais si tu peux en refaire un, identique, que tu pourras meme l’élever mieux parceque tu as l’expérience du premier, pourquoi le protéger? à quoi bon, s’il est cassé, il suffira d’en racheter un autre… la valeur accordée à la vie est subitement amoindrie.

Spike: pas d’accord. quand je rentre chez quelqu’un je salope pas toute sa maison. je vois pas pourquoi on pourrait se permettre de saloper une planete qui n’est pas à nous, sur laquelle nous ne nous trouvons que grace au hasard.
ce qui n’est pas naturel, à mon avis, c’est ce qui a été créé par l’homme et qui ne peut pas l’etre, sauf conditions exceptionnelles, par la nature.
et puis si on ne devait pas remettre en cause la nature humaine, on continuerait à exécuter les assassins comme il y a 20 ans, on continuerait à se battre en duel comme il y a un siècle, on continuerait à massacrer et à piller les peuples voisins. on s’entretuerait pour un mcDo. bref la nature humaine, c’est pas un idéal.

[quote]Je me pose une question d’éthique (ça tombe bien, j’ai un exam d’éthique à la fin du mois) sur une condition particulière de clonage reproductif :
Je pense qu’il pourrait être utilisé à bon escient dans le cadre de bébés/nouveau-nés/nourrissons morts-nés ou en bas âge ; être en mesure de les cloner UNE FOIS si les parents le désirent - sachant que l’“original” (dur d’employer ce mot-là pour un être humain) est mort et enterré - représenterait un progrès, selon moi.
Outre les problème d’ordre technique (le clone étant parfait et unique, l’orginal effectivement décédé), je seras très curieux d’avoir quelques avis construits à ce sujet.
Notamment l’avis de M. Rahan, qui a traversé les âges… ;)[/quote]
Difficile d’avoir un avis tranché sur une question comme celle-ci.

A ma connaissance, la mort infantile est très souvent énigmatique pour les scientifiques/médecins : certains nouveaux nés décèdent sans raison apparente. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’y en a pas une. Partant de là, créer un clone d’un enfant mort-né ou en bas âge reviendrait sans doute à s’opposer à quelque chose qui devait bien avoir une raison d’être. Si, à l’inverse, on considère que cette mort, bien qu’inexpliquée, est accidentelle, offrir la possibilité aux parents d’avoir un clone du mort-né ne sera jamais qu’un moyen d’essuyer la peine de cette perte (qui s’inscrit tout de même dans leur expérience, et aura déjà eu lieu). Mais toujours en suivant ce raisonnement, on est en droit de considérer que la conception d’un nouvel enfant devrait faire l’affaire… le clone n’étant, qu’on le veuille ou non, pas l’original (celui-ci est mort, et un clone d’un individu n’est pas l’individu, d’où la “méconception” de l’immortalité par le clonage, qu’évoque très bien teuf05 au début de ce post).

Il me paraît (donc à titre personnel) dangereux du point de vue éthique de cloner un mort-né : cela va à l’encontre de l’ordre établit (qu’on le veuille ou non). Si on s’autorisait ce genre de pratique, il faudrait ensuite lui fixer une limite tout à fait arbitraire. Pourquoi permettrait-on plus à un couple ayant perdu un enfant à la naissance ou peu après, d’en obtenir une copie, qu’à un couple ayant perdu un enfant de 2 ans, par exemple ? La peine des parents dans ces deux cas n’est-elle pas comparable, si tant est que ce soit là le critère définissant “l’utilité” ou le “bien fondé” d’un tel clonage ?

D’une manière générale, il me semble qu’on ne peut se permettre de modifier le cours de telles choses en s’improvisant juge de ce qui est “bon”. On en reviendra vite à philosopher sur les valeurs, sinon l’existence, du bien et du mal, mais la mort prématurée d’un nouveau-né ne permettrait-elle pas à ceux qui en font l’expérience d’enrichir leurs existences et d’élever un nouvel enfant dans un cadre encore plus mature et conscient de la valeur de la vie ? Qui peut le dire ?

Bien sûr, il y a toujours deux faces à une même pièce. Avant de la lancer, il faut accepter qu’elle puisse retomber sur la mauvaise…

c’est avant tout un gros coup de pub pour une secte ne contant que 50000 membres mais connues desormais dans le monde entier. Si c’etait vrai les tests adn (soit disant refusés pour des regions juridiques ) se feraient beaucoup moins attendre. Cet evenement devrait au moins permettre de prendre enfin des mesures contre le clonage humain.

ET DE DEUX !

Les raëliens annoncent la naissance du deuxième bébé cloné.
Moi, ça me parait très louche que deux bébés prétendus clonés naissent si proches l’un de l’autre. Le second bébé serait né en Europe, pays de naissance pour le moment tenu caché. Le bébé a été cloné pour un couple de lesbiennes (note : à 200 000 euros le clone, plutôt fortunées les nanas) et irait bien selon Brigitte Boisselier.

Toutes les infos ici : http://fr.news.yahoo.com/030104/202/2x0wq.html

Ca me parait être un énooooorme coup de « pub » pour leur secte plus qu’autre chose. Enfin, je l’espère… :wink:

Tout est naturel? Et si un jour le modne finit comem celui de Matrix, c’est une évolution naturelle? Faut pas pousser non plus…

Je me pose une question d’éthique (ça tombe bien, j’ai un exam d’éthique à la fin du mois) sur une condition particulière de clonage reproductif :
Je pense qu’il pourrait être utilisé à bon escient dans le cadre de bébés/nouveau-nés/nourrissons morts-nés ou en bas âge ; être en mesure de les cloner UNE FOIS si les parents le désirent - sachant que l’“original” (dur d’employer ce mot-là pour un être humain) est mort et enterré - représenterait un progrès, selon moi.
Outre les problèmes d’ordre technique (le clone étant parfait et unique, l’orginal effectivement décédé), je seras très curieux d’avoir quelques avis construits à ce sujet.
Notamment l’avis de M. Rahan, qui a traversé les âges… :mad:

[Edité le 4/1/2003 par Oor-tael]