Bonsoir, bonsoir,
Pour cadrer, un ptit bout de mylife™.
Je me considère musicien (amateur certes, mais quand même) ayant derrière moi quelques années de violon et le pratiquant (tant bien que mal) toujours.
Mais je suis aussi un geek qui prend les transports et qui supporte difficilement les fortes conversations téléphoniques et autre discutions avinées (fortes aussi) le soir dans le wagon.
Du coup le cahier des charges est le suivant :
- Isolation du monde extérieur, façon associal moyen.
- Un bon son, pas forcément high fidelity de la mort hein !, juste assez bon pour qu’on entende tous les instruments.
- Pas de fil à la patte, on s’emmêle dedans, çaput. Donc, dent bleue.
- Un minimum de confort d’écoute ET d’utilisation.
Jusqu’à présent je n’utilisais que des écouteurs filiaires intra. Après en avoir testé quelques uns ( Sony, Klipsh, Nocs (sur les conseils avisés de Faskil ) ).J’ai décidé il y a peu (hier en fait :D) de passer aux beignets sur les oreilles.
Ainsi, donc je pense que mes impressions pourrait êtres utiles aux ceux-ce utilisant l’un ou l’autre et se tâtant (attention, ça rend sourd, parait-il) pour le changement.
Sans plus attendre…les voici donc.
Les compétiteurs :
- A ma gauche, les intras NOCS NS400 Titanium branchés sur un kit bluetooth Sony MW600
- Sur ma droite, les supra-aural Sony MDR-ZX750BN bluetooth donc et réduction de bruit active.
Isolation phonique :
Les intras NOCS sont plutôt isolants, ils gagneraient malgré tout à fournir au minimum des embouts bi-flanges afin d’améliorer le confort et la tenue dans les esgourdes. Cependant je ne suis pas totalement isolé, notamment dans le train ou le métro où le bruit du train reste présent. Concernant la voix humaine, c’est presque du tout bon, à plus d’un mètre je n’entend plus Géraldine racontant les derniers potins à la mode à sa copine.
Le Sony fait presque un sans faute, sans la réduction de bruit, c’est clairement moins bon que les NOCS, en revanche une fois la réduction de bruit activée, mes velléités misanthrope sont comblées.
On se croirait dans le grand bleu avec seulement la bande originale et les images. Le traitement est vraiment bluffant et il n’y a que les bruits forts et soudains qui s’entendent encore un peu (Train qui klaxonne ou bébé/mamie qui couine).
Mes remarques s’entendent (uh uh ) avec la musique dans les feuilles, bien sûr.
Premier round, les Sony.
Le son :
Sans aucune hésitation, les NOCS sont les moins bon et ce pour plusieurs raisons. D’une part je pense que tenter de restituer l’ensemble du spectre sonore audible avec de si petits transducteurs tient de la gageure. D’autre part la bonne restitution sonore dépend énormément du positionnement des écouteurs dans les cages à miel, et c’est là que le bas blesse car personne n’a la même morphologie et donc à moins de se faire mouler des embouts de prothèse auditive à prix d’or, je ne pense pas qu’il soit possible de contenter tout le monde. En conséquence la restitution des morceaux varie en fonction du bon positionnement, ou pas, des écouteurs dans la tuyauterie ( nan, pas celle-là ). Avec une grande difficulté à restituer des basses claires.
La première fois que j’ai posé les Sony sur mon auguste chef, un sourire béat a illuminé ma tronche de cake, à tel point que ma voisine d’en face a du croire qu’elle se faisait draguer par un benêt tendance simple d’esprit.
J’entendis pour la première fois; littéralement.
Comment ai-je pu passer des années à manquer la moitié de ce que j’écoutais ? Sans être dans une salle de concert, je pu me rendre compte qu’il y avait d’autres instruments qui jouaient dans la boite à musique. La définition est bien meilleure, certaines fréquences, manifestement kidnappées par les NOCS, raisonnaient enfin à mes oreilles. Malgré une tentative des basses, avorté par un bon coup d’égaliseur, de faire leur loi.
Bref, le jour et la nuit.
Le fil à la patte :
Après plusieurs crises de nerf dû à des câbles noués, coupés ou coincés dans une braguette (véridique), je me jurai de bannir à jamais les câbles de ma vie nomade.
Je réglais le problème avec les intras filiaires par l’achat du MW600. Mais à termes cette solution ne représente qu’un pi allez à la liberté.
D’une part, le fil reste là, même si la taille du MW600 fait que les emmerdements sont moindres, ils persistent malgré tout dans certaines situations. De plus je me suis rendu compte que la norme de codage par défaut appliquée par le MW600 (le SBC) était hautement destructive. Ce fait étant facilement vérifiable par la comparaison avec une écoute branchée en direct sur le mobile.
Et le messie arriva !
Son petit nom, Apt-X. Un encodage bluetooth propriétaire et non normé, basé sur un algo de prédiction adaptatif. Et devinez quoi ! Mon mobile tout neuf (LG G3) intègre ce codec dans sa stack bluetooth. Oh joie !
Il ne restait plus qu’à trouver un casque acceptant ce codec, et tel Zorro, le MDR-ZX750BN, surgit de la nuit, d’un Z qui veut dire …
Le casque permet justement de choisir entre trois réglages de compression : Du SBC tout bête, du SBC légèrement amélioré par Sony et enfin l’Apt-X. Ce qui me permis de tester et surtout d’entendre que le SBC devrait en prendre pour trente ans, pour crime de lèse musique.
Même si l’Apt-X est un algo destructif, je n’ai personnellement entendu aucune différence avec un branchement en direct sur un MP3 en 320 kbps à l’inverse du SBC qui se bouffe tellement de fréquences que s’en devient indécent de boulimie.
Bref, … je l’ai déjà écrit non ?
Le confort :
Oui, avec l’âge, vient l’exigence d’un confort bourgeois.
L’avantage avec les intras, c’est que , pour peu que l’on ait les bons embouts, ils savent se faire oublier. Les NOCS sont tellement légers, que s’il n’y avait pas le câble, on ne se rendrait pas compte de leur présence.
En revanche, les Sony aiment à se faire remarquer. Il est effectivement difficile de les oublier, car même s’ils sont léger pour leur catégorie, c’est sans commune mesure avec les quelques grammes des NOCS. De plus en ces temps orageux, les pavillons ont tendance à se la jouer Hammam sous les Sony.
Après, certaines âmes sensibles ne supportent pas l’intrusion de corps étrangers dans leurs orifices intimes.
Ce n’est pas mon cas.
Oui je suis un pervers libidineux.
Vainqueurs, les NOCS.
En bref :
Sans être un KO technique pour les NOCS, que j’utiliserai certainement dans les situations demandant à ce faire oublier (sport entre autre), je ne quitterai plus les Sony dans les transports et autres activités solitaires …
C’est vraiment la qualité de restitution sonore des Sony qui m’a convaincu, même s’il existe très certainement de meilleur matériels. Pour se connecter à un mobile et écouter du 320 kbps, je pense que c’est l’outil idéal. Surtout que le prix n’est pas excessif pour les prestations fournis.
hein Ginette !