Covid-19

Vu le principe des vaccins ARNm, comment peut il y avoir ce genre d’effet secondaire?
Il me semble qu’il n’y a pas d’adjuvants pourtant.

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10 messages ont été scindés en un nouveau sujet : Raoult et l’IHU

https://www.thelancet.com/journals/langlo/article/PIIS2214-109X(21)00448-4/fulltext

Les résultats de l’essai de la Fluvoxamine, publiés dans THE LANCET, réduction de :
32% des visites aux urgences
66% des hospitalisations (per protocol)
91% de la mortalité (per protocol)

Bon, comme d’hab, méfiance, on n’est pas à la première annonce de la « molécule miracle ».

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Je vais être laconique mais:
le critère principal est un critère composite dont l’intérêt est plus que discutable ( le temps passé aux urgences en gros ramené à une variable dichotomique),
il ne s’agit pas d’un vrai double aveugle,
la baisse est non significative,
Rien ne va encore.
Et c’est encore un lancet. Je comprends pas comment fonctionne cette revue.
Quant à Raoult ça sent de plus en plus mauvais. J’espère qu’il va sauter ainsi que toute son équipe de branques (Pas trop là, Brouquignol, Yaya…) ainsi que certains autres qui l’ont protégé (Renaud Mumu c’est à toi que je pense).
J’aimerais que l’APHM rembourse les HDJ infondées (on parle de plusieurs millions d’euros.
J’ai encore vu passé une ordonnance d’octobre de cette année signée de l’IUHM avec le combo HCQ, Azithromycine, Zinc…

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Le Lancet est effectivement un revue de 2 eme main depuis cette histoire là : Affaire Wakefield : 12 ans d’errance car aucun lien entre autisme et vaccination ROR n’a été montré - EM consulte

C’était en 1998 …

Quand je rédigeais ma thèse il y a 10 ans je voyais beaucoup de papiers du lancet passer qui étaient très discutables.

Pour ce papier oui, le critère de jugement composite me fait généralement arrêter là la lecture.

Cependant le mécanisme d’action de la molécule ne passe pas par la phospholipidose mais bien dans la modulation de la réponse immunitaire si on se réfère à ceci Fluvoxamine: A Review of Its Mechanism of Action and Its Role in COVID-19

Donc peut être une piste à creuser mais avec plus d’ambition.

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https://www.npr.org/2021/10/28/1050202177/antidepressant-fluvoxamine-covid-19-treatment

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Inversement si je lis ça je ne fais pas vacciner mes enfants pour le moment:

Quelques clés d’analyses par les sachants du coin ?

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Cet article du Monde présente assez bien le problème et c’est vrai que l’intérêt apparait principalement collectif (hors quelques rares cas individuels d’enfants particulièrement à risque pour qui il y a un clair intérêt à avoir une formulation adaptée à leur âge disponible).
Je pense qu’un argument qui pourrait pousser plus fortement vers une recommandation concerne les effets d’une infection COVID encore très mal connus à long terme et l’intérêt de leur prévention mais on n’a que quelques signaux assez parcellaires pour l’instant, pas suffisants pour les intégrer concrètement dans l’argumentation.

Un des points clé est un dilemme éthique et stratégique : faut-il mieux vacciner 1 adulte dans des pays défavorisés ou 2 enfants d’un pays riche ?

En premier lieu, les intervenants « anti » se sont illustrés précédemment par des positions assez peu rationnelles tout au long de la crise, en particulier en soutenant une absence de circulation parmi les enfants, et une opposition au port du masque à l’école. Je fais clairement du délit de sale gueule, mais ce n’est pas inutile de relativiser leur position. D’ailleurs la phrase « on ne vaccine pas contre la méningite » m’a fait bondir, car c’est simplement faux.

Ensuite pour l’effet collectif, effectivement il n’y a pas eu d’explosion des cas pendant cette première période scolaire.
A l’opposé, on ne « rattrapera » pas les 15 % d’adultes non vaccinés, à part une petite marge de vieux isolés. Mais l’essentiel, ce sont des opposants « radicalisés » à la vaccination qui vont nous empêcher d’atteindre un taux d’immunisation élevé.

Pour le risque du Covid pédiatrique : il est rare, mais ne considérer que le PIMS c’est négliger le fait qu’il y a d’authentiques Covid respiratoires pédiatriques, et que le PIMS est une rareté. Le PIMS, tout comme la myocardite après vaccination, ça entraîne une hospitalisation en secteur classique, on y fait surtout de la surveillance. Un Covid grave, ça peut relever de la réanimation, là où l’offre de soins est nettement plus limitée, et était déjà surchargée peu avant les vacances. Donc le risque de saturation est réel, même s’il est moins visible sur ce qu’on a vécu lors des deux premières vagues, puisqu’on est sur la niche pédiatrique.

Et puis ils ont totalement occulté le risque de Covid long. Les Anglais alertent à son propos chez les enfants. Ne pas le considérer, c’est négliger un risque assez fréquent et qui peut être handicapant.

Et pour retourner leur argument qui compare aux autres maladies : rougeole ou oreillons graves ne sont pas courants, pourtant on vaccine et c’est obligatoire. L’absence de vaccination varicelle n’est pas consensuelle, aux USA elle est réalisée.

En définitive, l’unique problématique est celle des myocardites après vaccination. Je n’avais pas connaissance de cas mortels ; ils en citent un. L’essentiel des myocardites se guérit spontanément, et ne nécessite pas de soins lourds. Le risque vient de la sollicitation intense du cœur en cas de myocardite. Une mesure de prudence serait de contre indiquer le sport pendant une quinzaine de jours après le vaccin, en particulier chez les garçons. À part ça, aucun effet indésirable n’est apparu… Donc si on arrive à maîtriser le risque myocardite, la balance bénéfice risque devient nécessairement favorable, même si le bénéfice est rare (mais important le cas échéant).

À noter qu’il faudrait que j’étaye tout ça avec des chiffres…

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(juste au passage, merci de prendre le temps, on apprend toujours plein de truc :slight_smile: )

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Ça c’est la question théorique, sur laquelle je n’ai aucune prise de toutes façons.
Mon dilemme concret c’est la décision à prendre pour mes enfants le jour où le vaccin devient disponible pour leur tranche d’âge.

+1
Merci pour les pavés, c’est précieux. :slight_smile:

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Covid 19 et risque de faire une myocardite : base de donnée hospitalière sur 36 millions de patients. 4% de diagnostics covid pendant la période mars 2020 - janvier 2021

Les groupes à plus haut risque sont les enfants de moins de 16 ans et les hommes de plus de 50 ans

Pour les enfants : 3 670 762 inclus, 64898 covid + et 218 cas de myocardites dont 86 en lien avec le covid soit un surrisque aggravé d’avoir myocardite en raison du covid 36,8 fois supérieur à cet âge que d’avoir une autre myocardite quelque que soit la cause.

Il s’agit donc d’une maladie spontanément rare mais qui est une complication nette du covid. Cela dit je vous laisse faire le ratio : 1 myocardite pour environ 1000 covid +

Le rapport de la FDA approuvant la vaccination des enfants : https://www.fda.gov/media/153447/download

200 cas de myocardites bénignes sans mort par million de doses injectées soit 1 myocardite toutes les 50 000 injections , aucun mort.

Ça, c’est la réalité des myocardites.

@JeeP a dit l’essentiel : les 15% de radicalises ne sont pas récupérables. L’idée est de forcer le virus à passer à une circulation à bas bruit inoffensive et à continuer de vivre avec.

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Voilà les chiffres que je n’avais pas pris le temps de chercher. Thanks !
Et c’est encore plus net que ce que je pensais.
À moduler par l’exposition au risque : l’enfant n’est pas 100% certain de rencontrer le Covid, alors que si on le vaccine, on est certain de l’exposer au risque de myocardite (risque qui ne se réalisera pas forcément). Sachant qu’avec une circulation ubiquitaire du virus (je ne crois plus qu’on pourra l’éradiquer), le risque d’être exposé au virus tend vers 100% : les deux situations sont donc directement comparables, ce n’est qu’une question de temps.

Je viens d’entendre à l’instant (JT de France2) le témoignage d’un médecin qui expliquait la hausse de l’incidence chez les vieux dans certains départements : les gestes barrières sont oubliés, les gens « se croyant protégés par la troisième dose ».

Euh wait, what?! Il vient de nous dire en toute décontraction que le vaccin ne protège pas? OK impec’, aucune réaction des journalistes, tout est normal.

:crazy_face:

C’est pas complètement faux, ça ne protège pas fortement contre la propagation donc on peut espérer que le vaccin les protège bien contre des formes graves mais ça n’empêche pas forcément l’apparition de formes symptomatiques, en particulier dans cette population.

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Oui, avec le variant delta il faut bien distinguer les contaminations des hospitalisations.

Le vaccin sur le delta ralenti la transmission mais ne la bloque pas.

Si les gens ne vont plus encombrer les hôpitaux quand ils sont contaminés, le covid devient un virus hivernal banal et c’est gagné.

Beaucoup de gens confondent encore ces notions.

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