Favelas en mode poudrière, clic clic du flingue qu’on arme, trace blanche témoignant du dernier deal sur la table basse du taudis, hyperviolence de l’hyper jeunesse… Rien a récupérer dans les bidonvilles brésiliens? Au contraire la Cité de Dieu faisait le paris de tout récuperer pour construire une tragédie “à la Shakespeare” dans les bas-fonds de l’humanité. Et c’était génial, ce film restant comme l’un des plus marquants que j’ai pu voir.
La Cité des Hommes reprend le même univers mais n’est en rien une suite: aucun clin d’oeil au film précédent, aucun personnage en commun. En fait les films n’ont carrément rien à voir… la Cité de l’Homme péchant à tous les niveaux là ou la Cité de Dieu nous foutais des bastos à chaque plan. Narration sans imagination, personnages peu attachants voire relous, manque d’ambition dans la réalisation… baille, vous êtes prévenus il n’y a pas grand chose d’intéressant cette fois sous le soleil brésilien. La mise en scène ne parvient jamais à créer la tension à laquelle on est en droit de s’attendre dans un tel univers. La violence crue à laissé la place à quelques scènes d’action assez nulles et au final on se retrouve avec un film traitant assez naïvement de l’amitié et de l’amour au passage à l’âge adulte (les deux héros ont leur 18 ans au début du film). On a vu mieux…