Il y a parfois de bonnes petites surprises au cinéma. Vous savez, ces films qu’on n’attend pas. Et bien Mary et Max en fait parti.
Je suis allé voir ce film d’animation (en pâte à modeler) pensant juste passer un bon petit moment. La bande annonce m’avait bien plu et le film semblait apporter quelque chose de nouveau par rapport aux films d’animations du moment (pixar, tim burton, etc). Et bien j’ai été assez surpris. Le film dégage en effet une ambiance assez unique et originale pour ce type de film. Mais surtout il est plus profond que ce qu’il en a l’air. Le synopsis change de ce qu’on a généralement l’habitude de voir (copier-coller du site allocine):
“Sur plus de vingt ans et d’un continent à l’autre, Mary et Max raconte l’histoire d’une relation épistolaire entre deux personnes très différentes : Mary Dinkle, une fillette de 8 ans joufflue et solitaire, vivant dans la banlieue de Melbourne, en Australie, et Max Horowitz, un juif obèse de 44 ans, atteint du syndrome d’Asperger et habitant dans la jungle urbaine de New York.”
Le réalisateur Adam Elliot maitrise à merveille son film. Que ce soit l’animation, la mise en scène, l’ambiance… le film est vraiment une réussite. Mais surtout, les personnages sont très attachants. On se laisse toucher par les situations qui peuvent être émouvantes, drôles ou poétiques. Et ce, sans tomber dans les clichés hollywoodiens. Je conseille fortement donc ce petit bijou ^^
Juste une petite chose à savoir, que la bande annonce ne suggère pas : je déconseille aux parents d’emmener leurs petits enfants. Le film est plutôt destiné aux grands enfants et aux adultes.
La bande annonce pour vous faire une idée du film.
