En attendant d’avoir le temps et le talent de rédiger des articles full size de ce calibre, je conseille à tous les geeks de lire ce papier passionnant sur les File Systems. Comme d’habitude chez Ars Technica, c’est complet, bien détaillé et drôle. Oui oui, drôle. Évidemment, ça ne fera pas forcément rire Roger, votre copain un peu lourdingue de la compta qu’il faut supporter à la machine à café. Mais ce n’est pas le but. Depuis le CP/M jusqu’à Leopard en passant par l’Amiga et BeOS, tous les systèmes de gestion de fichiers sont détaillés, avec des informations pertinentes sur leur création, les pourquoi de leurs défauts ou avantages.
[center] L’Amiga 1000 était fantastique. SAUF côté file system…[/center]
On apprend au passage que la fainéantise est à l’origine de CP/M, tout comme un paquet de ses concepts. Bravo Gary, repose en paix, rois des geeks glandeurs.
Et vous au fait ? Quel FS vous a le plus planté, lequel vous sauve régulièrement, quel est le choix le plus fiable pour les amoureux des pingouins parmi tous ceux possibles sous Linux ? Et finalement, verra-t-on encore un jour un nouveau produit à la BeOS / Amiga pour faire rêver les nerds, ou le marché est-il maintenant désespérément trop mature pour ça ? À vos claviers.
Effectivement un très bon article. C’est intéressant de voir l’évolution suivant les différents acteurs pour comprendre comment on en est arrivés à ce qu’on a aujourd’hui.
Hop, Ars Technica fils dans mon reader RSS ; merci Caf!
mathieu@blork:~$ mount | grep ^/dev
/dev/sda3 on / type ext3 (rw,errors=remount-ro)
/dev/sda2 on /boot type ext3 (rw)
/dev/mapper/vg001-volume_home on /home type reiserfs (rw)
Du ext3fs sur mes partoches « sensibles » auxquelles je veux pouvoir accéder depuis n’importe quelle distrib / rescue CD, et reiserFS sur mon /home de 500 go, pour sa rapidité, et sa souplesse (resize à chaud sans démontage) (mon /home est dans un LVM, que je resize à chaque fois que je chope un disque dur).
Ah, et j’ai pas encore pris le temps de lire l’article
Oui, vraiment intéressant :crying:
Ca me rappelle un peu mes cours d’architecture système.
A quand un article sur les ordonnanceurs ?
Sinon, j’ai particulièrement aimé cette explication:
Je me suis toujours posé la question tout en ayant la flemme de chercher une explication
Et, on en parle pas dans l’article, mais il me semble que MacOSX lit le ZFS depuis Léopard (ce qui indique quand même qu’Apple s’intéresse au truc).
MacOSX 10.6 sous ZFS ?
localhost ~ # mount
/dev/sda3 on / type xfs (rw,noatime)
proc on /proc type proc (rw,nosuid,nodev,noexec)
sysfs on /sys type sysfs (rw,nosuid,nodev,noexec)
udev on /dev type tmpfs (rw,nosuid)
devpts on /dev/pts type devpts (rw,nosuid,noexec)
/dev/hda1 on /mnt/hd1 type xfs (rw,noatime)
shm on /dev/shm type tmpfs (rw,noexec,nosuid,nodev)
usbfs on /proc/bus/usb type usbfs (rw,noexec,nosuid,devmode=0664,devgid=85)localhost ~ # df -h
Filesystem Size Used Avail Use% Mounted on
/dev/sda3 66G 2.4G 64G 4% /
udev 10M 184K 9.9M 2% /dev
/dev/hda1 67G 6.9G 61G 11% /mnt/hd1
shm 886M 0 886M 0% /dev/shm
Ahhh miga ! L’A1000, édition limité avec les signature sous le capot
La gestion multi-file-system c’était trop la classe quand même
Hop un nouveau fichier dans le dossier L (si je me souviens bien) et voilà un nouveau file-system utilisable, trop d’la balle
L’amiga était alors le dernier recourt pour reparer les disque dur PC, très pratique
C’était peut être trop simple ? pourquoi ça existe pas aujourd’hui, c’est comme les datatypes …
A la place on a droit a un 38 tonne de dll en vrac et une énorme base de registre