J’ai fini le jeu ce week-end (version 360) et euh… je suis un peu partagé.
D’un côté j’ai adoré l’ambiance super travaillée du jeu. Le design général est excellent. Les décors et l’architecture dans le style art-déco me plaisent beaucoup. Les dialogues monologues sont bien recherchés et parfois jubilants, je ne peux m’empêcher d’en mettre une qui m’a bien scotchée : « je ressens la plénitude d’une femme enceinte ». Le fait de laisser le joueur découvrir ce qui s’est passé par le biais des compte-rendus radio est une bonne approche pour pousser à l’exploration et renforcer l’immersion. Le jeu utilise en plus beaucoup de références. L’univers est vraiment le gros point fort.
Le scénario quoi que basique est correct. On sent très vite qu’on se retrouve au milieu d’un beau merdier et que certains protagonistes prennent plaisir à jouer avec le héros (qui devient muet après l’intro ! et des tatouages apparaissent sur ses poignets B) ). J’ai juste eu une petite déception en découvrant l’identité d’Atlas.
Le jeu en lui même est très plaisant à jouer, on a une bonne liberté d’action dans la manière d’approcher l’ennemi. Et les niveaux sont bien construits, j’ai apprécié de pouvoir me déplacer sans suivre les objectifs (j’avais pris le soin de désactiver l’aide dès le début du jeu).
Le gros point noir, c’est le combat de fin. La douche froide : On se croirait dans Doom. Le pire qui puisse arriver dans un grand jeu : une fin baclée (et pas qu’un peu). Un jeu moyen encore, on s’en fout, mais là… Comme dirait Andrew Ryan, je me sens trahi. J’estime qu’on était en droit d’avoir une fin plus travaillée et qui ne tombe pas dans le classique boss de fin. Je ne parle pas de l’épilogue qui, même si il est très court (j’ai sauvé toutes les petites filles), est relativement concis et efficace (un générique de fin aurait quand même été le bienvenu). Non, c’est ce maudit combat sans saveur où il faut simplement bourriner. Oui je fais la gueule. B)
Sinon je suis curieux de voir si le cheminement à la fin du jeu est différent si on ne sauve pas les petites soeurs. Il parait aussi qu’il y a une troisième fin, je me demande sur quoi ça joue. Et il y a deux pièces dans le jeu que je n’ai pas réussi à visiter. Pour l’une je sais pourquoi, j’ai fait une bourde avec Cohen (je suis tombé en plein dans le piège , l’autre c’est le mystère (j’ai bien une petite idée, mais je n’ai pas testé).
Ah ! J’allais oublier la musique… On retrouve de beaux classiques de Sinatra, Billie Hollyday ou encore Reinhardt (je suis fan de ce genre de cette musique jazzy). Je ne dirai pas non à une BO regroupant les compos de Garry Schyman et les tubes d’antan.
edit : Sylvestre > j’ai rajouté une balise spoiler. le reste ne semble pas faire de grosses révélations sur le jeu, mais si il faut j’en rajouterai