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Ça fait plusieurs jours qu’un de mes collègues me tanne pour que je teste ce truc. Parait que c’est un jeu indépendant qui rend tout le monde fou. Et moi, quand mon collègue m’incite à faire autre chose que de bosser, que voulez-vous, je suis plutôt conciliant.
Développé par 2D Boy, société fondée par deux anciens employés du grand Satan, World of Goo est un petit jeu de réflexion au gameplay enfantin, mettant en scène des petites boules de pétrole qu’il vous faudra aligner avec dextérité pour leur permettre d’atteindre la sortie de chacun des niveaux qui composent le titre.
Et puis c’est tout.
C’est clair, ça devrait vous changer de Fallout 3 ou de Dead Space et il y a fort à parier que même un n00b comme ColdFire devrait pouvoir y jouer sans risquer la crampe de cerveau (si, si, il parait qu’il en a un sous son crâne de Kojak). Mais je m’égare…
Quatre niveaux composés d’une quinzaine de tableaux chacun, un épilogue pour finir en beauté, World of Goo s’avère terriblement addictif, en dépit de graphismes old school en 800x600. Et malgré une approche simpliste, le gameplay a la bonne idée d’évoluer sensiblement plus on progresse dans le jeu, histoire d’éviter toute impression de répétition. On ne peut pas en dire autant de la musique qui, à force, tape un peu sur le système. Mais bon, on ne peut pas tout avoir.
Si, comme mon collègue, j’ai réussi à vous donner envie de lâcher vos tableurs Excel pour quelques minutes, je vous invite à récupéré la démo ici. Et si vous avez 20 dollars qui trainent, chopez carrément le jeu complet, histoire de flinguer votre précieuse productivité pour la semaine. Si votre boss gueule, installez-le sur sa machine. Ça devrait régler le problème.