Alors là les enfants, c’est la guerre. La putain de guerre, celle qui tâche, qui fâche et qui laisse des traces. Bon, ok, une stupide guerre de geeks mais là je pense qu’on nous prend pour des cons et pas qu’un peu. Cliquez sur « lire la suite », vite, parce que je pense que vous allez autant aimer que moi…
Vous connaissez tous ici le principe du spyware, ces softs qui s’installent en douce avec certains logiciels pour étudier votre « comportement », piquer quelques infos comme ça peut au passage et vous coller des pubs sous le nez toutes les 15 secondes. Déjà, A MORT. « Oui mais faut bien que les codeurs de shareware ils vivent, blablabla ». Rien a foutre. Qu’ils fassent un système de protection malin et surtout un bon soft que l’on a vraiment envie d’acheter (mes deux dernières acquisitions, Netcaptor, FlashFXP et bientôt The All Seeing Eye).
Mais le débat n’est pas là. Les gens « aware » le savent bien, un coup de Ad-Aware et on en parle plus. Ad-Aware fait parti des softs qui dépolluent votre machine en virant les différents systèmes de publicité pirates que peuvent l’infecter. Mais la contre-attaque est là…
Et autant vous dire que j’hallucine : le media player RadLight est par exemple maintenant capable d’effacer tout seul comme un grand lors de son installation les fichiers de Ad-Aware. Deux toutes petites lignes dans le fichier texte des conditions d’utilisation (oui, celui que personne ne lit) signalent jute que deux programmes externes vont s’installer avec lui. Je vous colle les lignes en question dans la langue de Shakespeare :
You are not allowed to use any third party program (e.g., Ad-aware) to uninstall application bundled with RadLight. Such programs will be removed..
Bha pas de problème vieux. Remove tout ce que tu veux, fait comme chez toi. Et crève. J’espère que les gars de RadLight vont bouffer de la pizza périmée et du Coca chaud sans bulles d’ici peu. Vraiment.
Et attention, c’est juste un début. D’autres compagnies commencent à inscrire en douce des clauses éhontées dans ces textes qu’il va falloir apprendre à lire. Sous peine de se retrouver en slip devant son PC « parce que si t’installes ce soft, tu nous file ta thune, ta femme et ta caisse ».
Ad-Aware a évidemment mal pris (comme c’est bizarre) cette histoire et Download.com a viré RadLight de ses pages, après 750 000 téléchargements. C’est un bon début. Maintenant passez-moi mon lance-flammes.
Update : Bob Arctor signale au passage que Audio Galaxy « nettoie » aussi très bien le répertoire de Ad-Aware…