Eidonisme

Le match titanesque qui a opposé les sociétés SCI et Elevation dans le rachat d’Eidos a pris fin y a pas super longtemps. C’est donc SCI qui est le nouveau proprio d’Eidos, avec changement immédiat de direction chez les créateurs de Lara Croft. Ouais, ça rigole pas de l’autre coté de la Manche.

A priori, le seul rescapé de cette hécatombe serait Ian Linvingstone (créateur des “livres dont vous êtes le héros” avec Steve Jackson), l’actuel “Creative Director”.

Ceci devrait donc achever de rassurer les fan du tueur chauve et ceux de l’aventurière cacochyme que sont 47 (les “Hitman”) et Lara Croft (vous savez, “Tomb Raider” …).

source GameIndustry.Biz via NoFrag

Merci à LeBaronNoir pour une news sur le même sujet.

Je ne sais pas si l’on peut parler d’un match titanesque, ces deux sociétés n’étant pas à proprement parler des Titans du jeu vidéo !

D’un point de vue prospectif, un tel rachat est intéressant car Eidos possèdent des licences connues te SCI un vrai savoir faire, atout qu’Eidos semble avoir perdu depuis 10 ans.

D’un point de vue rétrospectif, il est intéressant de noter qu’Eidos avait été fondée pour développer des codecs de compression vidéo et que le succès de Tomb Raider fut en quelque sorte un événement “coup de bol” qui ne s’inscrivait pas dans une vraie logique d’édition.

La suite, nous la connaissons tous. L’afflux de capitaux donna des vélléités d’édition à Eidos qui sortit un grand nombre de titres avec plus ou moins de succès pendant plusieurs années. Le cash généré par Tomb Raider et ses sequels permirent à Eidos de continuer d’alimenter sa politique d’édition.

Mais cette dernière fut un échec.

Les quelques rares jeux qui avaient un réel potentiel, tel que Hitman, furent exploités jusqu’à plus soif avec des suites, ressemblant plutôt à des add-ons, tous les ans sans renouvellement de gameplay.

Ce rachat est donc clairement le signe d’un échec avéré pour Eidos. Si la société n’avait pas eu Tomb Raider dans son carton de licence, il est probable qu’elle eut mis la clef sous la porte.

Souhaitons que l’arrivée de Sci donne naissance à une ambitieuse politique de renouvellement de gamme et que le nom d’Eidos, s’il est conservé, soit à nouveau associé à de grands succès.

SCI, c’est pas ceux qui avaient fait Carmageddon, par hasard ?

You’re right :
Sci

[quote name=‘Graboulg’ date=’ 31 May 2005, 11:06’]D’un point de vue prospectif, un tel rachat est intéressant car Eidos possèdent des licences connues te SCI un vrai savoir faire, atout qu’Eidos semble avoir perdu depuis 10 ans.

D’un point de vue rétrospectif, il est intéressant de noter qu’Eidos avait été fondée pour développer des codecs de compression vidéo et que le succès de Tomb Raider fut en quelque sorte un événement “coup de bol” qui ne s’inscrivait pas dans une vraie logique d’édition.

La suite, nous la connaissons tous. L’afflux de capitaux donna des vélléités d’édition à Eidos qui sortit un grand nombre de titres avec plus ou moins de succès pendant plusieurs années. Le cash généré par Tomb Raider et ses sequels permirent à Eidos de continuer d’alimenter sa politique d’édition.
[right][post=“363954”]<{POST_SNAPBACK}>[/post][/right][/quote]
Pétard ! Tu écris comme un journaliste.

Les - anciennes ? - super licences de EIDOS (il n’y a pas que Tomb Raider) : Commandos, Championship Manager (qu’ils viennent de tuer avec la version 2005 pourrie, biensût on n’a pas suivit EIDOS mais Sports Interactive avec son très bon Football Manager 2005, la référence !), Thief, Deus Ex, Hitman, Qui veut gagner des nouilles ?..

Et concernant l’histoire de EIDOS, j’ai la flemme de l’écrire selon mes souvenirs :

[quote name=‘http://www.afjv.com/editeurs/eidos_france.htm’]Depuis ses origines, Eidos est un des principaux acteurs du secteur de la compression vidéo, et continue encore de travailler sur un certain nombre d’applications vidéo de haut niveau. Eidos entre dans le marché du logiciel de loisir en octobre 1995 en achetant Domark et apparaît en même temps sur la liste des sociétés cotées en bourse du London Stock Exchange.
En avril 1996, Eidos renforce sa position par le biais de l’acquisition de Centregold Group, qui détient Core Design et US Gold. Centresoft, l’entité de distribution, fut revendue à un regroupement d’investisseurs afin de permettre à la société de se recentrer vers les métiers de développement et d’édition de logiciels de loisir.
Depuis lors, l’exceptionnelle croissance d’Eidos en tant qu’éditeur et développeur de logiciels de loisir est due à :

  • La franchise Tomb Raider - première sortie en novembre 1996 et plus de 22millions d’exemplaires vendus à ce jour.
  • De nouvelles acquisitions de sociétés de renom, dont Crystal Dynamics (Gex, Soul Reaver) en novembre 1998 et Pyro Studios (Commandos) en août 1999.
  • Des accords d’édition long terme avec des sociétés comme Ion Storm (Deux Ex), Free Radical (Timesplitters), Elixir Studios (Republic), Sports Interactive (Championship Manager, L’entraîneur en français), Attention to Detail (Olympics), Hothouse (Gangsters) et Kronos (Fear Effect).
  • Des accords de co-édition avec des entreprises japonaises sur des titres comme Resident Evil (Capcom) et la série Final Fantasy (Squaresoft).
  • De prestigieux accords de licence officielle, comme l’exclusivité mondiale sur les Jeux Olympiques, le film à succès " Chicken Run " et trois titres Disney, sans oublier la licence pour le Royaume Uni de " Who Wants To Be A Millionnaire ".[/quote]
    En gros le EIDOS connu par le grand public c’est US Gold + Domark + Core Design + d’autres.
    Il faut rappeler qu’à l’époque l’Angleterre était reconnue pour ses très bons développeurs et grands éditeurs : Empire, Ocean (acheté par Infogrames), Gremlin (acheté par Infogrames), Impressions (acheté par Sierra), Virgin Games (partagé entre EA et Titus), Bullfrog (acheté par EA), Psygnosis (acheté par Sony), Rage (mort)… Aaah, c’était le bon temps.