En effet, le brevet que la compagnie américaine détient sur les plugins intégrés aux navigateurs Web risque de partir en fumée, cela grâce aux pressions exercées par les professionnels du Web et plus particulièrement le W3C… A trop en demander, on finit par avoir des surprises.
Mais rappelons les faits : comme raconté <a href=http://www.cafzone.net/NewsDetails.aspx?newsId=1970# target="_blank">ici, Eolas a déposé en 1994 un brevet sur la “méthode de distribution hypermédia pour invoquer une application externe permettant d’interagir et d’afficher des objets intégrés dans des documents hypermédia” (un plugin comme Flash, Real Player ou Acrobat quoi). Ce brevet a été accordé en novembre 1998.
Tout content de son brevet, Eolas a contacté Microsoft et a réussi à lui faire cracher la bagatelle de 521 millions de dollars. Emporté par son élan, la start-up s’est dit que tout compte fait, elle allait pouvoir interdire la diffusion de tous les logiciels contrevenant à son brevet, c’est à dire les navigateurs Internet par exemple.
C’était sans compter sur le W3C et son directeur, Tim Berners-Lee qui a décroché son téléphone. Résultat, le directeur de l’US Patent and Trademark Office (PTO) a ordonné la révision du brevet d’Eolas.
Il faut dire que dans le cas contraire, un très grand nombre de pages web actuelles risqueraient d’être illisibles sur les nouvelles versions des navigateurs. On peut quand même se demander pourquoi ce n’est aujourd’hui qu’on se rend compte que le PTO a validé un brevet aussi inapplicable…
Source : <a href=http://www.vnunet.fr/svm/actu/article.htm?numero=11599&date=2003-11-14 target="_blank">VNUnet