Désolé, j’en rate pas une (c’est malin, Coluche, de me tenter aussi).
Pour les universités, en Chine, ca doit pas être le plus dur: les campus fonctionnent comme des villes fermées et autonomes, et en même temps, c’est sans doute là qu’on trouve le plus de gens progressistes et ouverts sur le monde. En même temps, j’ai l’impression qu’il y a des cours de communisme à la fac, donc je ne sais pas trop quoi en penser non plus (on avait vu ca sur le CV d’un candidat, et j’ai pas trop tenté d’en parler aux étudiants chinoins que j’ai vu, donc pas confirmé).
[quote=“GiomBee, post:21, topic: 30419”]Exactement, ensuite je suis passé du côté obscur (master en éco) … pour revenir au droit ensuite, c’est plus fort que moi B)
garuffo : Go EAST COAST ! à part UCLA (qui est 'achement bien), tu peux demander quoi aux Ztazunis ?[/quote]
Alors, de mémoire parce que la liste complete je sais pas où la trouver.
-Georgetown (j’ai un pote qui est parti aujourd’hui)
-University of British Columbia (bon, c’est presque les Etats Unis hein, et ça me botte ^^)
-University of Virginia
-Pas mal d’univ de Californie (dont UCLA, beaucoup plus facile à avoir que Berkeley)
-Plein d’univ d’Oregon, c’est un accord entre la ville de Lyon et l’état d’Oregon.
Après je sais plus, il faut que je me renseigne assez vite.
[quote=“garuffo, post:25, topic: 30419”]Alors, de mémoire parce que la liste complete je sais pas où la trouver.
-Georgetown (j’ai un pote qui est parti aujourd’hui)
-University of British Columbia (bon, c’est presque les Etats Unis hein, et ça me botte ^^)
-University of Virginia
-Pas mal d’univ de Californie (dont UCLA, beaucoup plus facile à avoir que Berkeley)
-Plein d’univ d’Oregon, c’est un accord entre la ville de Lyon et l’état d’Oregon.
Après je sais plus, il faut que je me renseigne assez vite.[/quote]
Go UVA alors^^
T’as rien au Colorado ? Ils ont une bonne réputation les undergrads de là-bas … gigateuf toute la semaine et ski le WE B)
[quote=“GiomBee, post:26, topic: 30419”]Go UVA alors^^
T’as rien au Colorado ? Ils ont une bonne réputation les undergrads de là-bas … gigateuf toute la semaine et ski le WE B)[/quote]
Watcha je vais me renseigner parce que si je pouvais aller dans un coin où il y a des pistes de ski… !!!
Ah non, non, tu ne m’as pas compris! Je sais très bien que d’aller ailleurs ça peut être motivant et valorisable, justement c’est pour pas que notre intéressé se plante sur ses motivations à lui que j’ai dit ça. Certains veulent aller aux Iou-Hésse-Aille pour de mauvaises raisons, je ne dis pas qu’il a les mauvaises raisons hein mais pour bien l’amener à réfléchir dessus.
J’en ai vu et entendu: « ah ouais aux US, les cours sont mieux, regarde dans tels films, blablabla, puis y’a le spring break, blablabla »
[quote=“rolyat, post:29, topic: 30419”]Ah non, non, tu ne m’as pas compris! Je sais très bien que d’aller ailleurs ça peut être motivant et valorisable, justement c’est pour pas que notre intéressé se plante sur ses motivations à lui que j’ai dit ça. Certains veulent aller aux Iou-Hésse-Aille pour de mauvaises raisons, je ne dis pas qu’il a les mauvaises raisons hein mais pour bien l’amener à réfléchir dessus.
J’en ai vu et entendu: “ah ouais aux US, les cours sont mieux, regarde dans tels films, blablabla, puis y’a le spring break, blablabla”
Tu vois ce que je voulais dire ?[/quote]
Ah ok, autant pour moi j’avais mal interprété tes propos. B)
Pour ce que j’ai vu (à Berkeley, mais pour des cours de 1ère année), j’ai quand-même l’impression d’un assez haut niveau. Ce qui change le plus, c’est surtout AMHA la qualité de l’encadrement et des préparations qui facilitent grandement le travail. J’ai jamais ressenti que les enseignants préféraient être ailleurs pendant les cours…
En même temps, c’est pas parce que le niveau dispensé est bon que tous les étudiants suivent: j’ai rarement vu autant de fraude caractérisée que lors de mon séjour aux iouèsses…
Aussi, si le but recherché est de découvrir un autre système universitaire de meilleure qualité, c’est tout à fait possible d’aller dans des « bonnes » facs européennes, dont pas mal s’'inspirent largement du système américain.
Yep, c’est clair qu’en France, j’ai déjà vu et entendu des maîtres de conf préféraient faire de la recherche, mais ils font des cours à contre coeur… Grr… M’enfin c’est un autre sujet qui me … B)
Le système est bien pourri, il faut dire. Il promeut les gens sur des critères exclusivement scientifiques mais il les oblige à faire de l’enseignement, quelles que soit leur aptitude en la matière. Et peu importe la qualité de l’enseignement dispensé, seul le W scientifique est pris en compte…
Heureusement, dans certains contextes, ca passe mieux. Genre, des petites formations (DUT, DESS) où les enseignants s’entendent et où ils peuvent voir le fruit de leurs efforts…
Clairement, à Berkeley (au moins), c’était un autre système à l’oeuvre (mais je ne sais pas non plus lequel).
Ben la binôme à laquelle j’avais été affectée, qui ne pipait que d’alle à ce dont on parlait en cours, elle a soumis un projet volé quelques heures avant la deadline. Pour l’histoire, j’étais parti en WE après avoir soumis la version finale, mais avant que le système de « correction automatique » (vérification des sorties du programme) plante et prétende qu’il y avait une seule erreur dans le projet. Heureusement, je suis rentré à temps pour soumettre ma version corrigée (une broutille de mise en forme).
Le lendemain, en amphi, le prof nous fait la présentation d’un logiciel ultra-sérieux de DETECTION DE PLAGIAT dans les projets: un truc ultra-complet qui analysait l’indentation, la syntaxe, le nommage, etc. En bref, un logiciel dédié au traquage de fraude, qui permettait de déctecter qui copiait sur qui, même lorsque le fraudeur tentait assez naivement de retoucher un peu le code.
Là, le prof a dit en souriant que les projets de l’an dernier avaient en plus été intégrés dans la base du soft, et que ceux qui se seraient inspiré par accident du projet d’un autre avaient intérêt à venir le voir pour demander un zéro au projet au lieu d’une note négative. Là, je me retourne pour regarder l’amphi, et la moitié des élèves sont verts, ou blancs comme linge, pendant que les autres (dont votre serviteur peu compatissant) ricanent bêtement. Y’avait du monde qui s’est signalé à la fin du cours (piteusement et discrètement)…
Voilà… Bon, faut dire, si le cours n’était pas un cours d’introduction, c’était quand même un cours de premier niveau en programmation. Ca drainait pas mal d’étudiants pas très aguerris, alors même que ca pouvait aller assez vite et devenir assez chevelu. Pour les étudiants qui paient cher leurs modules, avec la pression des parents derrière, l’exigence de resultats de la fac, le taux d’échec maximal assez faible exigé, on peut comprendre un peu comment ils en viennent là.
En plus, comme les préparations étaient très bien faites, elles ne changaient que très peu d’une année sur l’autre, notamment pour la plupart des projets… Je ne suis pas niais, et j’ai vu pas mal de trafic en IUT en tant qu’étudiant, et en école d’ingé en tant qu’enseignant, mais là, j’ai senti que c’était d’un autre ordre… Si c’est vraiment le cas, c’est triste: gâcher de si bon cours et vivre un enfer au lieu de profiter de leur chance
Ceci dit en france, c’est pas mal non plus j’ai déja été payé pour faire des projets de miage et y’a des tel et emails d’anciens eleves ayant besoin de sous qui tournent dans certaines filieres.
Ah ca c’est quand-même bien fort. J’avais encore jamais vu.
En IUT, y’avait un trafic de projets, bien organisé. Genre, ceux qui savaient faire de l’ASM faisaient plusieurs projets pour en ‘acheter’ un qu’ils ne savaient pas faire (genre moi et le projet de VB, seul et unique recours au système-fraude). C’est pas mieux que les binômes qui font chacun un projet à tour de rôle (j’avais fini en monôme pour ce projet B) ). Et sans compter tous les groupes qui se filent des coups de main, parfois purement gratuits.
Le vrai pb, c’est quand ca décroche au point qu’une personne ne soit plus capable de refaire le projet seule à force de se fier aux autres. Y’avait même quelques rares “courtiers” qui allaient jusqu’à apeller à l’aide les 2ème année pour ne finalement faire presque aucun projet eux-mêmes à force d’échanges.
En MIAGE - sans vouloir dire du mal -, j’ai peur que certains étudiants intègrent la filière pour sa très très bonne réputation vis-à-vis des employeurs, avec de bons bagages en gestion mais des grosses lacunes en info. J’avais gardé contact avec quelques iutiens qui sont partis en MIAGE, et pour certains, ils étaient extrêmement dépendants de leur binôme qu’ils ne lâchaient plus. Faut dire que, en MIAGE, l’info qu’on y fait doit être moins large mais nettement plus pointue, surtout en analyse et BD d’après ce que j’ai cru comprendre…
Bon, thread intéressant.
Je me permets de ramener ma fraise car, bossant au sein de l’Université française et connaissant un peu les cursus, la formation et les relations internationales de par mon job, je tiens à vous mettre en garde.
De qui ? De quoi ? D’une tentation. D’une dérive.
Il est super tentant pour beaucoup de raisons (personnelles et/ou professionnelles) de vouloir partir étudier à l’étranger.
Mais prenez garde à une chose : réflechissez à l’intégration de ce choix d’étude dans votre cursus et votre projet professionnel futur.
A l’heure actuelle où l’Auberge Espagnole a quelque peu démocratisé les études à l’étranger, la mode est clairement au départ Erasmus vers d’autres contrées.
Faites attention toutefois : ne confondez pas année(s) de césure et vacances. Parce que de trop nombreux étudiants n’ont pas réussi à faire la part des choses à ce sujet, l’intérêt de ces études “délocalisées” est en train de s’estomper.
En effet, bien que les universités et écoles font tout pour intégrer et valoriser ces éléments dans leurs cursus, force est de constater que beaucoup encore confondent études à l’étranger et vacances prolongées.
Le résultat est sans appel : on assiste à l’heure actuelle à deux phénomènes majoritairement :
1/ Des étudiants qui reviennent (quand c’est le cas) désorientés parce que les études à l’étranger sont très différentes ou parce qu’ils n’ont pas su valoriser cette expérience en intégrant les spécifités qu’elles impliquaient. D’où un taux d’échec et d’abandon plus important que pour les filières classiques.
2/ Une méfiance progressive du monde professionnel envers ces étudiants “Erasmus” qui, ayant fini leurs études, s’attendent souvent à une meilleure réception dans le monde professionnel du fait de cette expérience. La réalité est souvent bien différente : les recruteurs/employeurs cherchant à comprendre le choix de ce départ à l’étranger se rendent souvent compte que la personne était plus motivée par l’envie de vacances et de coupures que par celle d’étudier et de valoriser ce temps passé à l’étranger comme une réelle volonté d’intégration d’un phénomène culturel et scolaire à leur cursus.
Attention donc aux fausses idées à ce sujet.
Bien sûr, il faut profiter de ce séjour pour découvrir les habitudes locales en matière de fêtes, rites et autres données culturelles locales propres. Savoir se faire plaisir, pour résumer.
Mais il ne faut pas oublier le but pour lequel on est parti : étudier dans la perspective de, plus tard, travailler.
Cela peut vous paraitre bête et banal de vous rappeller cela mais je vous assure que c’est parce que certains l’oublient (souvent sur place) que beaucoup en viennent à regretter leur choix d’études à l’étranger.
Alors partir oui, c’est inconstestablement une chance et un atout incroyable.
Mais partir pour partir, non.
Les quelques Erasmi que j’ai pu connaître sont en effet des infâmes glandeurs et des gros profiteurs. Mais faut pas généraliser non plus, “Y’en a des biens” comme dirait l’autre…
Et puis, y’a pas de miracle: si on donne les modules avec plus de 'souplesse" que pour un étudiand plénier, il ne faut quand-même pas espérer une note correcte dans les conditions précédemment évoquées. Partir à l’étranger et revenir avec un bulletin du pauvre, c’est vraiment la honte.
Je pense qu’aux USA, la donne est radicalement différente. Vu le prix que payent les étudiants américains et les prêts qu’ils engagent, l’ambiance est clairement au travail. Quant aux “subventionnés/boursiers” en provenance de l’étranger, s’ils glandent, ils vont direct dans le mur pour faire une belle tâche rouge, car on ne va pas les attendre. my 2 cents…
En effet, loin de moi l’idée de généraliser, ces cas existent mais ne concernent pas la majorité des partants.
Non, je parlais juste de façon générale d’après les retours et expériences auxquels j’ai pu être confronté de mon côté.
Mais un cafzonien étant d’abord un jeune geek, je me devais de préciser B)
J’ai pas lu tout le thread mais je passe en ce moment une semaine a Berkeley chez mon frere qui fait un PhD en eecs (Electrical eng. et Computer Science). Bref, je profite juste des installations pour me remettre en forme avant la spe et c’est vraiment incroyable comme campus (compare a mon lycee en France qui fait deja partie des plus beaux) : Pleins d’espaces verts avec des petits ecureuils qui courrent partout, des beaux batimens, etc… Les bibliotheques sont vraiment extra pour bosser.
En ce moment c’est la semaine de rentree des undergraduates et j’aimerais vraiment etre a leur place B)
Du cote du cout de la vie je confirme ce qui est dit, c’est plutot cher, niveau bouffe il n’y a pas vraiment d’equivalents des restos U qu’on a en france. On s’en tire pour $7, parfois plus, parfois moins. Par contre, niveau sports, il y a de quoi faire. Il faut vraiment le vouloir pour ne pas etre en forme.
La voiture est bien sure quasi indispensable.
Bonne chance
PS: Desole pour les accents mais c’est pas facile avec un qwerty
Ca c est les etats unies !