que les licences sont en vrai gratuites, juste que des connards ont spéculés dessus (et/ou se sont fait mettre profond par les companies de tacos, mais bon, ca c’est plus dur a admettre)
que derriere, d’autres boites encore pires en profitent pour monter un business ou les mecs n’ont aucune couverture sociales, aucune retraite, en profitant des clauses borderlines de l’autoentreprise etc).
Tous pourris, tout ca. Et autour, ya l’etat qui prend dés qu’il bouge le petit doigt et ya les chauffeurs (toutes compagnies confondues) qui mangent de tout les cotés
Les problèmes sont nombreux avec les taxis. Numerus clausus, spéculation sur les licences comme dit par d’autres, c’est sûr. Par exemple il y avait déjà 12,5k taxis à Paris en 1950-60, pour ~17k aujourd’hui. Alors OK, la population parisienne a diminué de quelques centaines de milliers d’habitants depuis (aussi étonnant que ça puisse paraître), mais la population en Île de France a augmenté elle de 3 millions (rien que cette augmentation c’est plus que toute la population de Paris).
Mais si vous prenez le temps de parler avec des taxis (ou ex-taxis devenus Uber & co.) ils vous parleront du point qui personnellement me choque le plus : ce sont quelques compagnies de taxi qui ont acheté la majorité des licences. Et quand je dis “quelques”, à Paris c’est “une” : G7. Ce groupe est dans une situation de quasi-monopole (les Taxis Bleus c’est eux aussi pour info). Cf. wikipédia : “le groupe G7 affilie près de 11 000 des 17 000 taxis parisiens”, soit près de 65% à eux seuls. Avec tout ce que ça implique de pratiques à l’achat ou à la revente de licences (notamment pour influer sur les cours à l’achat ou à la vente…). Si on parlait de marchés boursiers personne n’accepterait ça, mais parce que c’est le microcosme des taxis parisiens, avec tout ce que ça implique de relations politico-mafieuses, ça continue.
Ou plutôt ça aurait continué sans tous ces pisse-froids d’usagers mécontents de ne pas trouver de taxis ailleurs que sur les grands boulevards la nuit tombée, et qui préfèrent pouvoir commander au chaud et être prévenus quand le véhicule est à proximité, tout en payant un montant convenu à l’avance. Alors j’ai beau voir Uber comme des affreux margoulins qui sont là pour le fric et pas pour l’amour du travailleur, pour moi le camp d’en face est pire parce qu’en plus il tentait de nous traire depuis des années. Ca me rappelle l’arrivée de Free Mobile sur le marché de la téléphonie… Si Uber fait ce que Free a fait, même si ça n’est pas l’Eldorado que tout le monde espère, ça me suffira.
C’est ce que je dis depuis le début : taper sur Uber quand on connait vraiment la situation créée par G7, c’est ne rien comprendre au problème et ne pas s’attaquer au « bon » cancer. :x (j’ai besoin d’expliquer la vanne où c’est good pour tout le monde ? )
Perso je n’ai aucune pitié pour les taxis. Ils sont spéculé sur un bien commun, qui appartenait à la collectivité, donc ont tenté de faire de l’argent sur notre dos.
Ou (pour ceux qui bossent actuellement) ils ont tenté de le faire, et maintenant qu’ils se rendent compte qu’ils ont fait un mauvais investissement, ils viennent pleurer pour que l’état les aide. (En même temps ils n’ont pas tort, ça a bien marché pour les banques.)
Et oui, pire que les taxis, les régies qui les exploitent au quotidien et les manipulent pour qu’ils aillent manifester.
Vu les émeutes pour une concurrence soi-disant déloyale (des gens qui font le même boulot avec le même niveau qualification et les même moyens), restez chez vous le jour où les taxis ET les Uber ET les Heetch vont comprendre que les véhicules autonomes n’étaient pas une blague de geek.
Il me semble qu’Uber a déjà annoncé la couleur et expliqué que l’utilisation de chauffeurs est une mesure temporaire en attendant que la techno soit disponible.
Donc oui ça va piquer.
Pas que pour les taxis d’ailleurs, il ne fera pas bon être routier non plus.
Les métiers liés à la conduite d’un véhicule représentent 70 millions de personnes à l’échelle mondiale. Comme le prévoit très justement la brillante video ci-dessous, “these jobs are over”.
Mais ça ne rend pas pour autant plus acceptable chez certains VTC le lien de subordination qui existe le plus souvent, ni le contournement des charges sociales, ni le non contrôle du casier judiciaire.
Oui ces nouvelles applis géolocalisées sont l’avenir d’un point technologique et des services rendues, mais l’arrière boutique est loin d’être propre.
Pour moi le transport de personne n’est pas un boulot comme un autre. Ou alors on fait du transport non réglementé sans assurance, sans protection social, sans respect des règlements comme pour les taxis-brousse.
Et on pourrait parler de la rigidité des lois françaises, mais des procès existent dans beaucoup de pays notamment les plus libéraux économiquement comme les États-Unis.
Après clairement il faut qu’un gouvernement rénove et assainisse tout cela, et ce n’est pas en adoptant le statu quo en ne modifiant quasiment rien et en interdisant ce genre d’applis (la bonne blague) qu’on va progresser.
Avec les VTC il n’y a pas d’astuce de contournement des cotisations sociales, les mecs sont immatriculés (le plus souvent en auto-entrepreneurs), ils déclarent et ils cotisent. Et vu qu’on peut pas payer en espèces, c’est bcp plus compliqué de faire du black.
)
:appeau a 