Histoire a suite

Les commentaires sont  !

16h30. La réunion bat son plein : Comme d’habitude et pour ne pas changer,sur les 13 personnes en costars Gucci présentes, 12 s’emmerdent. Tous ces gens assis, pour qui chaque seconde représente une heure, écoutent Jérôme (enfin… “entendent Jérôme” serait plus adéquat).

“On se croirait dans la Passion”, pensait Mike, en réprimant un sourire. “Et dire que ce connard ne parle QUE pour s’entendre parler… Mais tu verras, fumier. Dans moins de huit heures, c’est la fin et tu seras dans une belle merde.”

[NEXT]
Ce message a été édité par Petit_Geranium le 10/11/2003

16h40. Mike sortis son [insert your favorite expensive smart phone here] et commença à consulter ses mails. Le dernier datait de 16h36 et provenait de Steven, assis juste en face de Mike et qui le regardait en souriant.
“Tsss, encore des photos de loutres” se dit Mike, amusé. Mais il commença à lire, son sourire s’effaça et sa cravate commença à le gêner sérieusement, c’était ……

[NEXT]
Ce message a été édité par CaptainFace le 10/11/2003

C’était le dossier complet du plan qu’il préparait depuis 3 mois. Il y avait tous les détails afin d’éradiquer cet enfoiré de Jérôme de la surface de la planète, proprement. Tout était parfait. Seulement, Mike n’en avait parlé a personne. Du moins c’est ce qu’il croyait. Il n’avait aucune trace de ce projet, a part dans son ordinateur portable, qui sommeillait chez lui, sur son bureau.
Et cet abruti qui continuait son discours foireux sur ses petites prévisions de chiffre d’affaire…
Mike essaya de calmer ses mains tremblantes et lui renvoya un message :
"Qui t’as informé ?"
Son attente n’a pas été longue :
“C’est Linda”…
[NEXT]
Ce message a été édité par flupke126 le 10/11/2003

17h30

Ce fut les minutes les plus longue de la vie de Mike, Stenven lui avait dit de le rejoindre dans les toilettes des hommes apres la réunion.
Mike vis un panneau “out of order” sur la porte, il entra. Stenven etait en train de se laver les mains, il dit:

“Sa fait 6 mois que je baise ta femme mon poussin, et tu peut pas savoir comme j’ai été etonner de trouver ces documents en farfouillant sur ton portable”

Mike etait en feux, il preparait son plan depuis 1 ans et avait delaisser sa femme pour son boulot.

“Tu imagine si tous sa se retrouvais sur le bureau d’un juge ? je me demande combien tu te prendrait, mais t’inquiete pas… je vais etre sympa”

Mike avanca pres de Steven en disant: “combien ?”

“Ho, mais rien du tous, juste le poste la place que tu te reservais, cet a dire directeur, et ne t’inquiete pas tu pourra concerver ton poste, qu’est-ce que tu pens…”

Mike frappa sa tete contre levier, trois fois, puis il continua sur le miroir qui se cassa et jeta Steven un peut plus loin

Steven etait trop sonner pour crier… lentement Mike pris un morceau de miroir et dit “sept ans de malheur…” puis il…

Ce message a été édité par Wild le 10/11/2003
Ce message a été édité par Wild le 10/11/2003

…profita de l’occasion pour s’exercer à ses plus belles grimaces.
Une fois avoir passé en revu avec satisfaction la figure du babouin et du malade mental, il passa en mode infiltration et pris le corps du traître, qu’il cacha dans les toilettes. Mais soudain, il entendit des pas qui se rapprochaient de plus en plus. Il passa pars le conduit d’aération (mode infiltration oblige). Il resta sans bouger, et compris alors depuis son point de vue que la personne qui l’obligea à fuir était Nina, qui venait de pénétrer dans les toilettes des hommes.
Soudain, une version midi de “viens boire un ptit coup à la maison” retentit ce qui pétrifia Mike qui craignait de se faire repérer… c’était sa femme qui l’appelait sur son P900.
[NEXT]

Ce message a été édité par Axool le 10/11/2003

Le temps de sortir le téléphone de sa poche pour le faire taire et c’était trop tard.
Mike comprit qu’il était repéré et qu’il ne lui restait qu’une chance de s’enfuir sans être reconnu : s’enfoncer plus avant dans les conduits de ventilation.
A la première intersection il prit à droite vers ce qui lui semblait être le local technique situé derrière la salle de réunion.
Une fois arrivé tout contre la grille il s’immobilisa pour écouter. Rien. D’un vigoureux coup dépaule Mike fit sauter la grille et s’approcha prudament de la sortie.
Rien dans le couloir, mais on avait du trouver le corps de Steven car il y avait un attroupement près des toilettes.
"Ils sont trop occupés par Steven, pensa Mike en se dirigeant vers l’ascenseur, ils ne vont même pas me voir passer"
Une fois au niveau -1 il se dirrigea rapidement vers sa voiture, comme tous les cadres pressés.
Mais Nina l’attendait assise sur le capot avec une arme de poing d’un calibre respectable.
“J’ai  reconnu ta sonnerie tout à l’heure, je ne pense pas qu’il y en ait une autre aussi ridicule à des kilomètres à la ronde”

[NEXT]

Ce message a été édité par Iron_Momo le 10/11/2003

Après le fugitif passage d’une expression de panique sur son visage, Mike se recroquevilla sur lui même, tous muscles contractés et murmurant péniblement “aaarrrgh, tu ne m’as pas laissé le choix… tu vas connaître… l’incroyable Mulk!!!”.

Ses efforts se montrèrent hélas vains et sa tentative s’acheva sur un pet bruyant, lequel le fit rougir de honte.

“Pfff, quel criminel minable tu fais, Michael MacMuffin, tu es tellement prévisible que ça en devient attendrissant” siffla Nina dans sa direction

“Que veux-tu? Que sais tu de ce qui s’est passé avec Steven? Pour qui travailles-tu? Quel est la couleur de tes sous-vêtements?” répliqua Mike, le souffle coupé et les fesses moites

“Ton téléphone. Rien. Moi-même. Je n’en porte pas. Voilà pour ce qui est de tes questions. Maintenant, donne moi ton téléphone ou je te dilate les pores à coup de .357 fissa” lui répondit Nina, acide, menaçante et visiblement pressée comme un citron

“Noooon, pas mon P900, il est trop “fancy” et je ne l’ai pas encore assuré” tenta maladroitement un Mike aux jambes flagellantes devant le canon luisant brandi sous son nez

“Pas d’assurance, ahem, je vois en toi quelqu’un qui aime vivre dangereusement…” rétorqua une Nina qui se léchait les lèvres pour donner à la scène un potentiel sexy plus élevé

Mais sa phrase fut interrompue par une assourdissante explosion à l’autre bout du parking. Profitant de la confusion, Mike bondit vers Nina et lui arracha l’arme des mains, en profita pour lui caresser vigoureusement la croupe et recula en la mettant en joue.

“Maintenant tu vas parler” déclara-t-il avec l’assurance de ceux qui ont une arme dans la main et la tiennent dans le mauvais sens.

[NEXT]

Ce message a été édité par GiomBee le 10/11/2003
Ce message a été édité par GiomBee le 10/11/2003

“- Très bien, que veux-tu savoir ?” Lui répondit-elle.

"- Quel rapport as-tu avec toute cette histoire ? Toi aussi tu veux devenir présidente à la place du président ?

  • Du tout. Je vous ai entendu vous battre, Steven et toi. J’ai trouvé son corps ensanglanté dans les toilettes, les rats le dévoraient vivant."
    Elle prit un air rêveur en ajustant son porte jarretelle, dans le but avoué de faire monter la tension érotique de cette scène sans se lécher à nouveau les lèvres, ce qui aurait constitué une répétition éhontée et trop visible. 
    "- un petit bébé qui ne devait avoir que quelques semaines essayait même de lui enlever l’oeil d’un orbite, tu l’aurais vu, si maladroit, si vulnérable…“
    Elle reprit ses esprits.
    ”- Mais bref, Steven baisait ta femme, tu as bien le droit de lui latter les c…
  • Tu le savais ?
  • Mais bien sûr lui dit-elle. Qui l’ignorait ?
  • Euh… moi ?
  • Ah. Passons. De toutes façons, Jérôme était sur le point de le virer. Il est fou de jalousie.
  • Steven baise sa femme aussi ?
  • Mais non ! s’impatienta-t-elle, la tienne. Jérôme n’aime pas qu’elle ait d’autres amants que lui. Ca ne t’a pas semblé bizarre que Marc, Joseph, Jean et Luc se fassent vider à la file ?"

Mike la fixait, les yeux hagards, la bouche grande ouverte, un léger filet de bave l’unissant au bitume du parking. Elle s’approcha de lui et lui remonta la mâchoire d’une main, tandis que l’autre le soulageait du revolver. elle s’apprêtait à le délester de son P900 quand un détail lui revint à l’esprit. Elle se demanda soudain ce qui avait explosé dans le post précédent.

“Ta voiture, connasse” lui sussura une voix suave à l’oreille…

[NEXT]

Ce message a été édité par Cortes le 10/11/2003

Nina, prise de panique, le visage blême, se retourna brusquement.

Sur l’instant elle douta de sa santé mentale… Mike, c’était bien Mike qui se tenait là devant elle!

“-ça vous épate hein?” lui dit le Mike qui s’appuyait nonchalament sur la voiture, brandissant un P90 modifié dans sa direction.

 l’autre Mike derrière elle se mit à geindre doucement…

“-q-qui êtes-vous?” lui dit-elle, d’une voix qu’elle pensait dépourvue de la moindre peur.

“-mais je suis Mike, voyons!” ët il se mit à rire d’une façon que Nina trouva fort déplaisante.

“assez joué, debout toi, ils nous attendent!” il tira le Mike resté à terre sans ménagement et colla le canon court du P90 contre la tempe de Nina, qui poussa un petit cri.

Si ce n’est toi, c’est donc ton frère… cette pensée lui traversa l’esprit une fraction de seconde avant qu’un coup porté à sa nuque lui fit perdre connaissance.

[NEXT]

Ce message a été édité par zcoold le 11/11/2003

17h30 - Salle de réunion :

Jérome, comme à chaque fin de réunion, prend son attaché case posé sur le coin de sa table.

Alors qu’il se croyait être le dernier à quitter les lieux, il sentit une main se poser sur son épaule.

"- Beau boulot !

Comment faites-vous pour maintenir le cap avec une infrastructure pareille ?

  • Hé bien il suffit d’avoir les reins solides…" Répondit-il en se retournant.

Jérome était sur le cul.

Devant lui se tenait Henri, le sympathique dinosaure quadragénaire de service et lèche bottes à ses heures.

Pourtant quelque chose ne collait pas.

En effet, il venait d’être viré depuis plus de six mois maintenant, personnel “jeune” oblige.

“- Que faites-vous ici ?! Coment êtes-vous entré ?!” Lança-t-il.

"- Je suis venu régler une affaire urgente."Rétorqua Henri, un sourire aux lèvres.

Il sortit de son veston un 9mm, qu’il pointa sur son ancien patron.

“- Voyons Jérome, suivez-moi bien gentiment, nous avons des choses à nous dire.”

“Allons dans votre bureau, nous serons plus à même de partager nos différents points de vue.”

Jérome s’executa, et se résigna à engager une quelconque action envers son aggresseur.

Jouer les “héro”, très peu pour moi. Pensa-t-il sur le moment.

Etrangement, Henri ne semblait pas inquiet de la situation dans laquelle il se mettait.

Ils partirent donc en direction du bureau.

Dans le couloir, ils ne croisèrent personne, ce qui commença à inquiéter sérieusement notre otage.

Arrivés dans le bureau, Henri prit bien soin de dire à son ex-patron de
baisser les stores afin qu’ils puissent discutter en tout intimité.

Henri ayant fermé la porte à double tours, il mit la clé dans sa poche.

Ils prirent alors place dans le canapé en sky noir.

“- Vous m’avez plu” Dit-il.

" Dès la première seconde où je vous ai vu prendre votre place, j’ai su que vous n’étiez pas fait pour ce job.

Vous aviez du potentiel, mais votre égoisme et votre cupidité m’ont fait changer d’avis.

  • Je ne vois pas où vous voulez en venir.

  • Ne vous inquietez pas, on va y venir.

Pensez-vous vraiment que vous avez obtenu ce poste grace à vos capacités ?

  • Evidemment, pour quelle autre raison j’…"

Une brutale explosion se fit entendre et un tremblement fit bouger tous les stores.

" Mais bon sang que ce passe-t-il ici ?!

  • Rien, seulement mes collaborateurs qui s’assurent de la bonne marche de l’opération.

  • Quelle opération ? Mais qui êtes-vous nom de dieu !

  • Oh là ! Un peu de calme !

Si je suis venu ici, c’est pour vous proposer un marché.

  • Un marché ?! Mais je ne…

  • SILENCE ! Vous n’êtes pas en position de refuser.

Voyez-vous, cette entreprise n’est pas ce qu’elle parait être.

  • Pourtant, une boite qui fabrique des biscuits pour chiens…

  • Justement, ce créneau si peu lucratif ne vous a jamais paru absurde ?

Un matériel à la pointe de la technologie juste pour fabriquer de vulgaires biscuits ne vous a jamais paru surprenant ?

  • Non, je…"

Henri se leva et se dirigea vers l’ordinateur situé sur le bureau.

"- Voyez-vous, sous cette façade se cache un complexe top secret.

Il y a, dans le placard à balais du premier sous-sol, un monte charge.

certes bien caché, il mène cependant à une base souterraine.

  • Je ne vois pas ce que j’ai à faire là dedans. Je n’étais même pas au courant…

  • Et bien sachez, cher Mr Delchair que pour actionner ce monte charge, nous avons besoin de vos empreintes digitales.

A chaque fois que vous avez posé vos mains sur ce clavier,l’ordinateur à scanné, puis envoyé l’empreinte de vos doigts au
central…

Voici donc mon offre :

Soit, vous m'accompagnez gentiment jusqu'à ce monte charge et vous repartez comme vous êtes venu.

Soit, je vous coupe les deux mains à l'aide de ce magnifique ouvre lettres.
  • Vous vous foutez de moi ?!

  • Oh que non, Mr Delchair.

Si vous pensiez que ma vie s’est résumée à bosser pour cette boite, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil !

Dans mon jeune temps, j’étais “Valdo les mains froides”, tueur à gage connu pour ses méthodes… originales.

Sachez aussi qu’il existe plusieurs méthodes pour arracher une main sans un outil adéquat,

et que vous proposer de le faire avec un ouvre lettres est déjà une preuve de sympathie envers vous.

Mes collaborateurs ont besoin de vous pour mener à bien leur mission.

Alors ? Quelle est votre réponse ?"

[NEXT]

Ce message a été édité par Sarki le 11/11/2003

La descente du monte-charge semble interminable. Le vent siffle dans les oreilles de Jérôme, qui se dit très justementà ce moment précis que son costume Versace le serre un peu. Henri, l’air nerveux, tente tant bien que mal de s’introduire l’ouvre-lettres dans la narine gauche, puis, s’apercevant que l’orifice est trop petit, se ravise. L’abysse touche à sa fin, et l’énorme grille du monte-charge se soulève d’un mouvement lourd  et fatigué.

[u]Henri, l’ouvre-lettres dans l’oreille droite

[/u]Jérôme, le temps est venu pour moi de vous expliquer le pourquoi du comment de toute cette histoire à suite. Il y’a des années, alors que mon frère travaillait ici, j’ai découvert dans sa malette les comptes-rendus de ses travaux. Lui qui m’assurait travailler dans l’aéronautique… Cet endroit est en fait le théâtre d’abominables experiences.

Jérôme (l’air carrément vachement étonné, même s’il connait déjà le scénario)

Mais, quoi exactement ?

[u]Henri

[/u]Les chercheurs de cet institut utilisent des familles entières de canards du périgord comme source d’énergie ! Et pour ne pas avoir à faire face à des révoltes, les pauvres bêtes sont connectées à un programme qu’ils nomment “The Mamadoox”, et qui les place dans un monde imaginaire, tandis que leurs pulsions electriques sont converties en pétrodollars turcs ou en actions d’eurotunnel selon l’alignement de Jupiter ! C’est atroce !

Jérôme

C’est effectivement d’une horreur absolument insoutenable et indicible, mais… et moi dans tout ce bordel ?

Henri

Je t’ai choisi pour faire ce que j’étais sensé accomplir il y’a quelques années, lorsque j’avais encore l’usage de mes jambes (Jérôme se rend effectivement compte, pour la première fois, qu’Henri se déplace en chaise-roulante. Incroyable comme c’est discret !). Tu vas pénétrer dans le laboratoire pour libérer tous ces pauvres canards. Et pour cela, tu dois d’abord nettoyer le Hall.

Jérôme

Vous voulez dire que je dois tuer tous les gardes, avec tout un tas d’armes hyper sophistiquées, en courant sur les murs au ralenti, tout ça ?

Henri

Non, il faut juste que tu prennes cette serpillère hollandaise et que tu nettoies le hall. Telle est ta destinée.

Jérôme est absolument et définitivement abasourdi par l’incroyable et follement dingue nouvelle qui vient de s’annoncer à lui tel le printemps qui frappe à votre porte alors que vous venez d’enfiler votre parka la plus chaude, merde alors.
Mais comme c’est un homme très courageux, enfin, tout du moins depuis son voyage au brésil (comprenne qui pourra), Jérôme s’arme de toute sa vaillance, de toute sa témérité et de toute ses pulsions sexuelles, qui sont, il faut bien le dire, refoulées depuis bien trop longtemps, et il y va. Il marche. Un pas. Un autre pas. Une porte. Il se retourne, mais Henri a disparu (le fumier). Jérôme prend donc toute sa vaillance (… bref), il ouvre la porte, et là, stupeur !

Jérôme

Oh non, bordel de nom de dieu de merde, c’est impossiblement pas croyable ce que je vois de mes yeux vois ! C’est une véritable catastrophe !

[NEXT]

Ce message a été édité par snoopers le 11/11/2003

Sous ses yeux se battaient des rats de laboratoire, habillé en latex et portant des lunettes noires (Nda : Et ca rimeuuuuh !) . Jérôme pensa d’abord qu’ils agissaient de leur propre chef, mais en réalité, ils étaient guidés par un truc courrant vachement vite. Tous suivaient un lapin blanc.

La fusillade battait son plein, personne ne faisait attention à Jérôme. C’est là qu’il se dit « Je vais offrir un soutien-gorge a Sylvie Gerbet, mais… qu’est-ce qu’un soutien-gorge ? »

Puis il se ravisa…ce n’était peut-être pas le bon moment pour penser a ça. Il se remit a réfléchir. « je vais en chier, moi, pour nettoyer tout ça! » Son regard se posa sur la serpillière. En la voyant il hurla « HORECA ! J’ai trouvé !». Se rappelant sa formation dans le secteur Horeca, il prit une inspiration et se concentra. « La Serpillière n’existe pas… » et  POUF ! Sous les moustaches ébahies du rat, Jérôme portait a présent une tourelle de DCA dernier cri dans sa main. « Wîîîîîk ! » s’écria le rat.

Apres la boucherie (finalement de courte durée) de rats en latex, de gardiens et de canards, Jérôme récupéra sa serpillière. « Eh merde… Je vais VRAIMENT en chier pour nettoyer pour nettoyer tout ça ! » fît-t-il, en voyant les cratères de 30 mètres de profondeur qu’avait causé sa serpillière armée.

Durant son labeur une voix lui cria « Bonjour Jérôme ! ». Un coup d’œil dans la direction de la voix (oui Jérôme est limité mais quand même pas SI con.) et il le vît. C’était un ornithorynque barbu et le regard pétillant de malice.

-« Qui êtes vous ? » demanda notre héros en costar.

  •  Je suis le « maçon », lui répondit le castor le canard cette saloperie a barbe.

  • C’est vous qui avez conçu la Mamaloox, cette machine retenant en hotage et asservissant de pauvres canards. !?

  • Euhhh non. Je suis un maçon.

-Ah. (Blanc) Ca va alors.

-Suivez moi, Jéjé (vous permettez que je vous appelle Jéjé ?)

Pendant ce temps, a Vera Cruz…

Mike regardait son alter ego en pleine conversation téléphonique avec Henri

« Une serpillière ? Chargée ? Okay c’est bien noté. »

Sans lâcher le décor de vue, il posa cette question : « Mais qu’est-ce qu’on fout a Vera Cruz, au fait ? »

[NEXT]

Ce message a été édité par Petit_Geranium le 11/11/2003

“C’est vrai ça, qu’est-ce qu’on fout à Vera Cruz?” demanda un Mike qui n’y comprenait décidément plus rien.

Mike et Mike Prime se dévisagèrent, incrédules, tandis qu’Henri mettait fin à la conversation téléphonique sous prétexte de “passage dans un tunnel”

“Et puis qu’est-ce qui se passe d’abord? Qui es-tu? J’ai l’impression d’avoir atterri dans un asile de fous ou une histoire à suite de la Cafzone…” poursuivit un Mike dont la patience s’érodait comme un pavé Parisien sous les assauts répétés des déjections canines.

Mike Prime s’essuya la joue pour venir à bout des restes de tortilla de midi, toussa péniblement, se racla la gorge bruyamment, se gratta l’entrecuisse méticuleusement et se sentit les doigts avec dégoût avant de déclarer posément:

“La phrase précédente contenais beaucoup d’adverbes, ne trouves-tu pas?”

“Il suffit!” éructa un Mike dont la patience s’éffondrait comme le dernier lifting de Brigitte Bardot. “Je veux des réponses, et j’en veux maintenant!”

“Tu ne changes pas, lui répondit Mike Prime, dans une des précédentes scènes, ton personnage avait exactement les mêmes répliques, tu n’as pas peur de t’enfermer dans ton rôle de ‘celui auquel on a rien dit et qui se retrouve comme un benêt dans la quatrième dimention’? Patienter tu dois, et la réponse à toi viendra, Yoda l’aurait comme dit”

Sentant le doigt du lecteur approcher le pointeur de la souris sur le bouton “Back”, Mike Prime se décida à accélerer un peu cette narration à la Godard.

“Bon, continua Mike Prime, je ne suis pas ton frère jumeau, je ne suis pas non plus une créature de l’espace qui aurait emprunté le corps de ton frère jumeau, je ne suis pas l’invité mystère et encore moins le schmilblick… je suis… toi”

“Nooooon” lui répondit Mike

“Siiiii” lui dit Mike Prime en retour

“Nooooon” lui répondit Mike derechef, comme par réflexe

“Siiiii” lui resservit Mike Prime, qui n’avait visiblement pas l’habitude de perdre à ce petit jeu

(NdA: Ici encore, patience et acharnement sont au centre -névralgique- de mon oeuvre, ils sont la clé de la compréhension de ce scénario tellement complexe qu’il me dépasse complètement, mais que je n’oserais jamais l’avouer en public"

(retour à la scène)

“Noooooon, je veux dire, ce n’est pas possible, parce que ça a déjà été utilisé dans Fight Club ce truc là” 

“Serieux?”

“Ben ouais”

“Autant pour moi, dans ce cas, on va dire que je suis une expérience ratée de clone de Donald Trump qui aurait subi des modifications génétiques et acquis des abilités de cloaking comme le prédator. On dirait aussi que j’ai été envoyé sur terre pour te séduire”

“ça marche pour moi… heu, quoi? attends une minute!”

“Allez, grand fou, avoue-le, tu a besoin de repos, viendrais tu te détendre avec moi dans le jaccuzzi?”

“Booon… d’accord” céda Mike, en traînant le pas, la tête baissée en direction du jaccuzzi, quand soudain, l’image d’un champignon nucléaire se profila au loin …

“ça va chier pour nous, bonne chance au prochain contributeur” lâcha pensivement Mike Prime, en se rappelant que l’explosion avait déjà été utilisée précédemment par l’auteur pour faire rebondir le scénario.

“Bien sûr, comme l’explosion était cette fois nucléaire, le budget du film avait du être augmenté… et son cachet aussi” pensa Mike avec un betit sourire sardonique avant de se laisser emporter par la torpeur et les bulles du jaccuzzi

[NEXT]
Ce message a été édité par GiomBee le 11/11/2003
Ce message a été édité par GiomBee le 11/11/2003

En effet, pour chier, c’était le cas…

Mis à part la contribution aux pavés parisiens du Front de Libération
Nationaliste Canin, qui pour l’occasion avait prévu un coup détat.

Des pertes par millions parmi les cascadeurs et autres techniciens durent etre énumérées…

Ayons d’aileurs une pensée émue pour Fifi, qui mourrut sur les pavés
après une lapidation éclair orquestrée par le CCC (Comité Contre les
Chats), en effet le pauvre n’avait toujours pas admis que malgrès tous
ses efforts, un chat reste un chat et que même après une intervention
chirurgicale, il resterait ce qu’il est.

Mike perdu dans ses pensées ne vit pas que prime s’approchait de lui dangereusement en se tripottant le téton de la main gauche.

Alors que Mike s’appretait à se retourner, il sentit quelque chose se frotter sur sa jambe.

Lui vint alors ce flash back, quand il était petit, dans un avion où on l’avait invité à visiter la cabine de pilotage.

Leslie Nielsen aux commandes, lui parlant de choses aussi profondes que
la recette de la tartiflette et la composition atomique d’une action
eurotunnel…

[i]- Dis moi petit, tu aimes les films de gladiateurs ?

  • euh…

  • Tu aimes quand ton chien Skip se frotte sur ta jambe ?[/i]

La chute d’un cascadeur visiblement atrocement mutilé par l’explosion vit s’effacer ce merveilleux moment.

Mike en avait les larmes aux yeux.

- Quelque chose ne colle pas dans cette histoire…" Lança Mike à Prime.

Pourtant, il ne sentait plus cette affriolante sensation de frottement.

Prime, en effet n’etait plus là.

Prime ? Prime ?!

Rien.

Alors qu’il s’appretait à quitter le jacuzzi, Mike appuya
involontairement sur trois des quatre boutons qui actionnaient le
jacuzzi.

S’ensuit un grondement dans toute la pièce.

Mike, médusé, vit sortir du sol un ascenceur parmi les dalles qui jonchaient le sol.

Dalles d’ailleurs magnifiquement taillées par des esclaves kurdes rapatriés dans un asile de fous au fin fond du guatemala.

Lorsque la porte s’ouvrit, Mike resta figé…

“Non, c’est impossible, VOUS ?!”

[NEXT]

Ce message a été édité par Sarki le 11/11/2003

“- Tu me vouvoies, maintenant ?”

Steven se tenait là, un sourire au coin des lèvres, un air supérieur sur le visage que même son orbite vide ne suffisait pas à atténuer.
Il tenait un bazooka dans la main droite.

"- Mais que se passe-t-il ?! s’exclama Mike. Pourquoi tout celà m’arrive-t-il à moi ? Qu’ai-je fait, mon Dieu, qu’ai-je fait pour que mon univers s’écroule ainsi comme un château de cartes monté par un parkinsonien ? Suis-je maudit, oh destin, mon vieil ennemi, irrésistible tsunami auquel rien ne résiste, quand me laisseras-tu enfin profiter de ces quelques années que la vie met à ma…

  • Bon ta gueule, t’es lourd.
  • Tu trouves ?
  • Ouais.
  • Ok je me tais. Alors sérieusement, qu’est-ce que tu fous là ?
  • En fait nous ne sommes pas vraiment à Vera Cruz. Tu n’as pas entendu la petite musique tout à l’heure ? Tu es passé dans la 4ème dimension."

Mike s’aperçut en effet (un peu tard) que tout son environnement était en noir et blanc.

"- Oh merde. Et comment j’en sors ? J’ai hâte de savoir ce qui arrive à Jérôme. Et au fait, puisque tu sembles si bien informé, qu’est devenue Nina ?

  • elle est dans sa loge, la production n’a plus les moyens de payer les seconds rôles après l’explosion nucléaire de tout à l’heure, alors elle a mis fin prématurément à son contrat."

Mike fit mentalement une croix sur sa prime. Bah il lui restait le souvenir des bons moments dans le Jaccuzzi.

Steven repris :
"- et à ce propos, on m’a demandé de te dire qu’il fallait finir rapidement cette histoire, parce que le délai de tournage touche à sa fin.

  • Ok je ne demande rien de mieux. On y va."

Mike se concentra, s’accroupit puis bondit. Il s’envola, tordant la réalité autour de lui.

Très loin d’ici, Jérôme se tenait assis, il regardait pensivement la tête du maçon, qu’il avait eu beaucoup de peine à décrocher de sa colonne vertébrale. La bestiole s’était révélée bien plus coriace que prévu, et tout son entraînement à la Ninja Academy n’avait pas été de trop.
Tenant la tête à bout de bras, il se demandait où toute cette histoire avait commencé à dégénerer. Les canards étaient libres, la plupart s’étaient échappés, mais l’un d’entre eux restait près de lui et le fixait d’un air reconnaissant.

“Coin” dit-il.

Jérôme n’eut pas le temps de répondre. Dans un bruit assourdissant, Mike déboula du ciel.

Les deux hommes se regardèrent, tournant lentement l’un autour de l’autre. La tension était devenue extrême. Le public comprit que les explications importaient peu. Pourquoi des réponses, quand un combat aussi dantesque allait se dérouler ? La pluie tombait à verses, et les deux hommes s’élancèrent l’un vers l’autre.

Note du producteur : Le budget effets spéciaux ayant été englouti dans l’explosion nucléaire, la scène de combat sera sobrement bruitée à la bouche et représentée en ombres chinoises.

Pif
Pang
Scrrrroutch
Ouille
Non pas les habits !
Schlaaac.
Aaaaargh.
Pardon ?
Je dis : Aaaaargh.
Ah ok.
Schblang.
Pffft (bruit de l’univers qui implose, soumis à une trop grande charge d’énergie).

Joseph s’éveilla brusquement. La sueur perlait sur lui, son coeur battait beaucoup trop vite.
Sa compagne le regarda, pas tout à fait réveillée.
“Tu as encore fait un cauchemard chéri ?
Oui. Un truc horrible. Je n’aurais pas dû manger si lourd.
Oui ça fait trois nuits maintenant. Bon si tu es réveillé, tu n’as qu’à aller t’occuper des enfants.”

Joseph s’extirpa de sa couche, de la paille collée au croupion. Les oeufs étaient là, paisibles. Il secoua ses plumes, se les lissa du bec, et se remit à couver. Les canetons étaient pour dans une semaine. Il regarda tendrement les oeufs, et se jura de ne plus jamais reprendre trois fois des asticots.

[FIN]

Ce message a été édité par Cortes le 11/11/2003

Locked

Merci pour votre participation, je relirais ça tranquille @home