Bonjour, je m’appelle Bobol (enfin, on m’a donné ce nom), et je suis un lapin bélier.
Je suis sûr qu’à ces lignes, vous avez dû sourire. Et pourtant, c’est la vérité, je suis un vrai rongeur, avec mes 4 pattes porte-bonheur et mes oreilles tombantes.
Bien sûr, je suis au-dessus de la normale. En effet, au lieu de penser à me nourrir, puis à copuler (avec une femelle ou votre jambe droite, peu importe), comme tous mes congénères, j’arrive à formuler des phrases, non dénuées d’un certain sens littéraire il me faut l’admettre. Et en un bon français de surcroît. Mais vous vous demandez sûrement comment ai-je obtenu cet incommensurable intellect. Laissez-moi vous le narrer.
tout commença à ma naissance, mon maitre était un cyber fermier qui s’appellait Françis Lapin (son signe astrologique était bélier), Il aimait comme nous consommer des carrottes. Un beau soir d’orage son pc commençait à recevoir des micro coupures, il décida de le débrancher tandis qu’il mettait une carotte dans sa bouche, avant qu’il ne puisse s’executer un eclair lumineux passa par la fenetre, touchant tour à tour son pc, puis lui même; avant de s’effondrer, un morceau de carotte jaillit de sa bouche pour tomber dans ma cage, je me precipitai dessus et l’avala sans réfléchir…
Funeste erreur, ou pas.
Il s’avèra plus tard que cette carotte avait subi un trasfert de personnalité avec mon maître. Et en l’avalant j’acquis sa connaissance pleine et entière. Soudian je me mis à raisonner: pourquoi avoir mangé cette carotte, alors que je n’avais pas faim? Pourquoi mon maître dormait il les yeux ouverts? Pourquoi cette carotte avait elle semblé fuir à mon approche?
Autant de questions qui ne trouvèrent réponse qu’au moment où j’ingérais ma nourriture: j’avais honteusement dévoré l’intellect de mon maître! J’en veux pour preuve qu’un lapin, fût-il bélier, n’ait jamais utilisé de mots et de tournures pareilles.
Il me fallait fuir, et pour cela, j’avais à ma disposition: de la paille, une maison en plasitque, un abreuvoir à pipette, et des graines de tournesol. Heureusment, feu mon maître, où maintenant moi, avait fini 6 fois Day Of The Tentacle…
" Mais oui mais c’est bien sûr bon sang de bonsoir ! " éructais-je en mon for intérieur, alors que je réfléchissais à mon projet d’évasion en me curant les incisives avec un brin de paille. Maison … plastique … cage … c’était limpide, il me fallait utiliser la méthode “FLNC” (Front des Lapins Nains Cabotins)
" USE ‘PLASTIC’ ON ‘CAGE’ " incantais-je donc sur un ton solennel avant de me réfugier derrière ma mangeoire, la queue frétillante.
Ma prison de métal s’effondra avec un bruit assourdissant en THX Dolby Surround digitalisé, à moins que ce n’ait été qu’un “biiip” strident … vous excuserez mon ouïe approximative, j’ai les oreilles qui tombent.
Je me retrouvai donc libre, le poil certes un peu noirci par l’explosion, mais libre tout de même. C’est alors que je fus pris d’ une envie, que dis-je, d’une pulsion : Il fallait que je grignotte frénétiquement quelquechose, et de préférence quelquechose qui soit relié au courant électrique.
Je regardais alors son PC, mais hélas feu mon maître l’avait débranché avant d’être transféré dans la carotte. Je sentais le désespoir s’emparer de ma nouvelle âme toute neuve (enfin pour moi, car pour mon maître elle avait déjà 35 ans, 4 mois et 23 jours) quand j’eus la brillantissime idée de penser au téléphone: voilà de quoi nourrir mon électrique appétit! Je commençais à grignoter le cable téléphonique quand le téléphone se mit à sonner et moi à (sur)sauter…
Surpris par la sonnerie, je recrachais le fil. Ne sachant que faire, je tirais sur le fil, ce qui fit finalement basculer le téléphone. Le combiné tomba, et une voix parla: « Allo? Allo? C’est toi Françis? » Alors je répondit, un peu hésitant: « Euh, non. Ici Bobol, le lapin de Françis. »
Quoi? Ah, ce n’est pas drôle, Françis.
Pardon? Vous ne me croyez pas? Je…
Et pourquoi me vouvois tu, tout a coup?
Mais Madame, puisque je vous dit que je suis Bobol, le lapin de M. Lapin!
Elle soupira d’exaspération, et racrocha. Elle ne m’avait bien évidemment pas cru. Je décidais donc de me mettre a explorer la maison. Je bondit jusqu’à la cuisine. Je devais trouver un moyen de m’organiser pour survivre. C’est alors que je vit le calendrier sur le refrégirateur. Enfer et damnation! Je lis la case du 15 Septembre, et découvrit que…
[A vous de continuer!]
Edit ('Me suis tromper, c’est pas m’sieur Bélier, c’est m’sieur Lapin!)
C’etait le jours de la convention internationalle sur l’avenir du monde, qui se passait dans la grande ville qui etait a 20 minutes de route. Tous les chefs d’etat y serait, les plus riches hommes d’affaire, les scientifiques les plus reconnus, les leader de toutes les religions. Cette convention allais déterminer l’avenir de la planetes sur les 100 ans à venir.
Mon cerveaux s’emballa, les possiblités etait infinis, il suffisait que je m’y rende, et avec mon intelligence, tous aurait été possible. J’aurais pus aussi bien manipuler tous ces humains grace a mon intelligence pour rendre le monde meilleur, ou sinon les controler un a un et conquerir le monde.
J’avais totalement le choix, j’etait libre de tous mes mouvements, bénéfique comme maléfique. Je n’avais rien pour me dicter ma conduite: pas de famille, pas de religion, pas de lois. Jamais cette planete n’avais connus d’etre intelligent plus innocent que moi.
Apres quelques minutes de réflexions, je décidais de retourner dans le salon pour tenter de copuler avec le combiner du téléphone.