Il pris ses jumelles et scruta l’horizon. Le temps etait frais et une bonne journee s’annoncait. Il buvait tranquillement une tasse de caffé en clopant ses gitanes. Un chat passa. Instinctivement il le suivit du regars. Tout d’un coup, ses yeux s’arreterent sur un objet meconnaissable au sol…
Edit : meconnaissable à la place de inreconnaissable
Pendant qu’Anita préparait la salle d’opération, le malheureux réflechissait aussi vite qu’il le pouvait : " Aspro, aspro, orpsa, orpsa… ", ces mots lancinaient à l’intérieur de son crâne comme un mantra. Brutalement, l’évidence lui parut, fulgurante : l’os lui avait été donné par son papy, monsieur Mougeot ( lequel fera l’objet d’une histoire, un jour peut-être ), et ORPSA signifiait " Onguent Rassurant les Pingoins Sous Anxiolitiques ". Il approcha donc l’os de ses lèvres, et un peu de la matière pénétra en lui, comme par osmose. Au bout de quelques minutes, parfaitement rasséréné, il attendait la suite de l’opération avec placidité.
Effectivement, lorsque Doc et Anita procédèrent aux examens afin de voir à quel endroit du cerveau ils pourraient raccorder leur matériel, quel ne fut pas leur stupéfaction de constater que sur ce modèle de pingoin, il n’y avait pas de cerveau, ni de cervelet, ni rien d’approchant…
Qu’à cela ne tienne, ils décidèrent d’adopter un eautre solution, à savoir…
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Joergën, essayait tant bien que mal de se defaire de l’emprise du robot…
Le robot entra dans la cabane…
Une odeur noseabonde emplissait la piece… il faisait sombre et Joergën ne distinguait pas le visage de l’homme qui se trouvait devant lui et qui semblait etre occupé sur une table.
L’homme, subitement alluma la lumiere pris Joergën sous un bras et eteingnit le robot de l’autre :
“Haha il n’est pas tres beau mais il est gros et a l’air tres resistant ! Anita ! Apportez moi les nouvelles cartes graphiques geforce FX 4 ti ½ ex+&2 … on va enfin voir ce qu’elle ont dans le ventre !”
Une femme arriva dans la piece : “vous etes sur docteur cafeine ? cela ne sera pas trop risqué pour le pinguin ?
-Ne vous inquietez pas ! Pour evitez tout risque de surchauffe, il suffit de decouper dans entamer le cerveau, faire quelques incisions sur le cervelet et le raccorder à la geforce.
Et puis … si jamais il fond, ca me fera quelques doses de LSP supplementaires … les dernieres commencent a etre perimées…”
Joergën, commenca à penser qu’il etait dans la merde … mais
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…la machine merveilleuse s’anima:
" - Es-tu un pingoin, bel étranger ? Es-tu ce bel animal si doux à caresser ?"
Joergën, a ces mots, n’eut qu’une envie, lui donner raison et aller s’ennivrer de stupre entre ses bras si blancs et si tentants:
" - Oui, mon aimée, plus habile qu’un manchot, plus fougueux qu’un marsouin, je suis, sur la banquise, le vrai roi des pingoins." (il avait en effet abusé à de nombreuses reprises de substances illicites la nuit précédente)
A ces mots, l’Aria ne se sentit plus de joie: dans ses bras elle enlaça le pingoin tout entier abandonné, mais au lieu de caresses, elle le maintint solidement et lança vers une cabane au loin, que Joergën arrivait tout juste à distinguer, un long cri hystérique :
" - Maître Caféine, j’en tiens un, un beau et gros… [Next]
Il vit que c’etait le clone robot d’Aria Giovani que le professeur Thibault avait enterre la quelque mois auparavant. Il la deterra calmement en prenant bien soi de ne pas abimmer la superbe peau de la machine sexuelle qui se presentait devant lui.
Quand tout a coup une idee folle lui vient. Si il la rallumait. Il parti dans la bicoque qui lui servait de dortoir, attrapa la pile atomique, ressortit en manquant de trebucher sur la foutu boite d’aspro. Arrive pres d’Aria tenta d’inserer avec frenesie la pile atomique. Ca rentrait pas.
“Damn!” Il lui fallait quelque chose pour que ca glisse. Heureusement qu’il lui restait encore un peu de cette etrange substance qu’on lui avait delivre a l’entree du “Gold Search Boys Club of Alaska”. Jorgen fronca d’ailleurs les sourcils aux souvenirs embues de cette soiree qui lui valut trois bon jours de claudication. Secouer son petit tamis n’etais decidement pas pour lui… (jeux de mot inside bande de moules)
Jorgen echapa de ses reveries, la pile en main. L’enduisit de la substance d’une main experte et il l’insera au coeur de la machine, se preparant psychologiquement a l’allumer. Son doigt approcha tremblant le dispositif de demarage de la superbe creature. Il appuya et tout a coup…
…c’est là qu’il se rendit compte qu’il y avais rien, pourtant les hululement étaient devant lui comme si la chose était invisible… Toujours debout au milieu de son jardin, il fit une fois le tour de la pelouse mais rien… lorsqu’il se rendit compte que ce bruit étrange venait du sol. Il comença à creuser pendant des heures, ou même des jours… Il n’avais plus aucune notion du temps, surtout que là bas, en Alaska, la nuit n’existe plus pendant 6 mois, jusqu’à retomber pendant 6 autres mois dans les ténèbres… lorsqu’il eut enfin déterré la chose qui émettait ce bruit depuis si longtemps, les ténèbres comencèrent à tomber pour 6 mois et il ne put la voir distinctement. Il alla donc prendre une lampe torche dans sa maison et lorsqu’il revint pour enfin distinguer cette chose…
… Il réalisa la signification du mot ASPRO : si on inversait les lettres, on obtenait le sigle O.R.P.S.A ! Mais c’était bien sûr ! Il entreprit alors de sonder frénésiquement chaque petite parcelle. Il recommenca alors à donner des petits coups avec l’os, puis de plus en plus forts, jusqu’à frapper vraiment sur la chose qui se tenait devant lui, tentant en vain de briser cette saleté d’os ! Il n’avait de cesse de trouver la partie la plus solide de “la chose” pour enfin voir l’objet qu’il tenait entre les mains se briser.
Il sautait de plus en plus haut, et retombait l’os en avant. Mais rien à faire, ça ne se cassait pas ! Alors qu’il allait tenter de ronger l’os, même si cette tâche eût pû lui demander des mois, il s’arrêta soudainement et s’interrogea. Pourquoi essayait-il de casser cet os ? Il l’avait oublié. Zut alors. Désespéré par la folie qui l’avait envahi quelques minutes plus tôt, il hulula. De plus en plus fort, sans s’arrêter. Il voulait à tout prix sentir ses boyaux remonter avec l’absence d’air éjecté. Mais il en put tenir, et il s’arrêta. Mais le hululement continua.
Joergën crut tout d’abord que ses cordes vocales n’avaient pas obéi à l’ordre donné par son cerveau. Mais il réalisa ensuite que ce cri venait de derrière. Il se retourna d’un bloc…
…une forme sombre, particulièrement hostile, que la lumière rendait impressionnante. Avec toute la difficulté que ce genre de situation imposait, il entreprit de se rapprocher, car cette forme, quoique semblable à une sorte de…non, il n’avais vraiment rien vu de semblable. Mais qu’est-ce que cela pouvais être ? il en fit le tour (cette chose n’étais pas si grande, sa présence était imposante). En même temps qu’il s’approchait pour déchiffrer les symboles présent en haut de ce “truc”, il butta sur quelque chose, par terre…
Un os ?, Un os humain, ici ?, et puis cette inscription qu’il n’arrivait pas à lire ?, pourtant, il crut reconnaitre ce qui pour lui, avais un sens. Ces marques, disaient “ASPRO”. Il ne comprenais pas ce que cela signifiait. Et ça l’énervait autant que de ne pas comprendre pourquoi il tenait cet os humain. “Whisky”, “ASPRO” ? Tant de questions sans réponses. Soudain, il entendit un “toc” provenant de cette “chose”. Toc, Toc, Toc. Il frappa l’os contre cette surface à la fois tendre et dure. Il n’obtint rien en réponse. Il se sentit frustré. Il frappa plus fort. Toujours rien. Alors, pour combler son énervement, il frappa toujours plus fort, accroupi pour ne pas se fatiguer, et poussa des cris rauques, eux aussi de plus en plus fort…
Tout à coup…
… le bousier géant et sa femelle se rapprochaient de lui, poussant leur boulette d’immondices.
Innexorablement, la boulette de 50 tonnes arrivait, ecrasant tout sur son passage.
Fusse l’odeur, ou bien le bruit des pavillons de banlieue cedant sous le poid, en tout cas Joergën se retourna, la clope qu’il venait au prix d’une vilaine blessure au nez d’arracher à la fourmis, finalement au coin du bec.
La boulette n’etait plus qu’a une dizaine de metres de lui, l’odeur devenait de plus en plus forte, il éprouvait de plus en plus de mal à se retenir de rendre.
Les jambes toujours entravées, il entreprit d’echapper à ce funeste destin de la maniere qui lui semblait la plus sure, s’il arrivait a atteindre son skate, il pourrait peut etre en réchapper.
A la maniere d’un kangourou il traversa le jardin et reussis à sauter sur la planche au moment ou sa maison disparaissait.
Devalant la rue, Joergën avait maintenant reussis à acquerir une certaine distance avec ses poursuivant quand un vrombissement familier se fit entendre.
Et là devant lui, dans toute sa splendeur, se dressait…
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“Bon c’est déjà ça !” Se dit-il
Ayant, comme un abruti, repensé à son paquet de clopes, il se retrouvait à son point de départ…
Mais les colliers de serrage en plastique l’avait suivi et il n’était pas plus avancé : il était attaché à sa chaise de jardin… A 10 metre de cette satané plaque d’égout.
Il tourna les yeux vers sa table. La fourmi qui était en train de bouffer le paquet de clope se dirigeait vers celle, encore allumée, posée sur le cendrier.
“Merde, mes gitanes !”
Il se leva alors, attaché à la chaise, penché vers l’avant à cause du dossier. il sautilla vers la table et commenca tant bien que mal a récupérer sa dernière clope avec la bouche.
Trop occupé a récupérer sa cigarette avant que la fourmi ne lui perce le nez de ses deux mandibules, il ne pouvait s’appercevoir que…
c’est alors qu’il lui vint l’idée de se concentrer afin de mettre à profit les techniques de téléportation que lui avait enseigné feu Maître Rhüben. Il ferma les yeux et bascula sa tête en arrière. une image se forma dans son esprit… il lui fallait d’abord modéliser l’endroit dans lequel il voulait se rendre!
soudain, comme venant du lointain, un murmure faillit le sortir de sa précieuse concentration. son sang ne fit qu’un tour, la bête immonde revenait!! il ne fallait pas lâcher prise, il devait ABSOLUMENT fuir cet endroit abject sous peine de se retrouver enfichés de cartes graphiques, de nappes et de chipsets dans l’antre des tortures du maniaque Dr Caf!!!
au prix d’un effort surhumain il acheva le rituel d’énonciation de la formule de cristallisation finale et rouvrit les yeux…
Mais personne ne l’entendit car dans les égouts personne ne vous entendra crier.
Maintenant il pouvait sentir l’haleine fétide du Dr Caf’ tout contre son visage… C’était tellement ignoble qu’il sévanouit immédiatement.
Quand il se réveilla il constata qu’il était toujours dans attaché dans cette situation peu confortable. De plus le niveau de l’eau dans les égouts devenait vraimment inquiétant. Seul point positif, le portable maudit avait disparu sans doute emporté dans quelque recoin sombre par l’horrible créature…
Un portable ! Il était sauvé. Alors que Joergën tentait d’allumer l’appareil salvateur, celui-ci entendit un bruit provenant de la silouette acroupie lui faisant face. Horrifié, il cru discerner une lueur dans le renfoncement de ce qui aurait pu etre la tete de cette créature inommable. Ne comprennant pas pourquoi son portable refusait obstinément de s’allumer, il surveillait la forme tapis dans l’ombre.
Un chuchottement se fit entendre : “ssssskkkkyyyyyyy”; la peur commençait à s’insinuer dans les veines du pauvre hère, le bruit se fit plus distinct : “wwwwiiiissssssskkkkyyyyyyyy !!”. Soudain, il comprit qu’il lui fallait à tout prix faire fonctionner l’appareil récalcitrant; l’ombre se fit forme et la forme se fit image . Une horrible créature verdatre s’extirpant de la niche dans laquelle elle était acroupi, s’avançait vers Joergën en poussant ce rale immonde et putride : “WWWWWIIIISSSSSKKKYYYYYYYY !!!”. La mémoire lui revint enfin ! La soirée, la panne de bibine, la neige, le portable de Don’ !!! Oh mon dieu, ce portable maudit à l’origine de l’ignominie qui se trainait en se moment meme vers lui; celui-là meme responsable de l’horrible mutation du Dr Caf’ était dans ses mains !!!
Joergën sentant sa fin proche se mit a hurler de toute son ame …
…une créature de pierre étrange qui semblait le fixer d’un regard creux.
Le malheureux Joergën, malgré la douleur lancinante qui l’étourdissait entreprit alors de détailler sa situation actuelle : la pièce dans laquelle il se trouvait était apparemment une bouche d’accès aux égouts de la ville. La lumière fade dispensée par les néons vieillissants éclairait l’endroit d’une façon glauque et austère.
La statue inanimée qui l’avait tout d’abord surprit et semblait le surveiller ressemblait fort à une gargouille du XI e siècle comme on peut en voir sur certaines cathédrales.
Quant à la raison de son immobilité, les liens qui meurtrissaient ses poignets étaient en fait des colliers de serrage en plastique solidement attachés aux tuyaux de cuivre qui couraient le long du mur.
Une fois le point fait sur sa situation étrange, Joergën se mit à chercher gauchement au fond de la poche arrière de son jean jusqu’à ce que ses mains saisissent…
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un jet du fumée verte et jaune, qui l’étouffa.
Il s’évanouit alorssur le sol, et se sentit traîné par les jambes durant son malaise, parcourant les égouts.
Il se réveilla difficilement, assis sur un parpaing, les mains ligotées, et en entrouvrant les yeux, il aperçut alors…
Au fur et à mesure qu’il devinait la nature de l’objet, l’horreur s’inscrivait sur son visage.
Cela ressemblait à une fourmi, mais de la taille d’un gros chat.
Il se resaisit : “Cela ne peut-être qu’un jouet d’enfant!”
Il s’approcha lentement mais soudain une bouche d’égout sauta, et il en jaillit immédiatement…