Bonjour à tous.
Ce thread peut demander une surveillance rapprochée.
Comme tous les jours, le 17 décembre, je suis allé sur google.
Et là, stupeur :
.
Soyez valeureux et constructifs. Messieurs les modérateurs, soyez sans pitié.
Il y a justement un article la-dessus dans le dernier pour la science (celui de decembre), mais j’ai la flemme de resumer. Je cite juste un chapeau de l’article parce qu’il est bien trouve: “Leur propriete, c’est le vol”.
En fait c’est simple, le premier vol est attribue a Ader avec un appareil à vapeur, alors que les freres Wright ont ete les premiers a utiliser un moteur a explosion.
EDIT : J’avais mal lu l’article, l’explication est encore plus simple :
Curieusement, aucun des vols d’Ader ne fit l’objet du moindre compte rendu officiel ; la plupart des historiens anglo-saxons les considèrent, de ce fait, comme mythiques.
Source : Histoire du vol humain - Les avions
Ce message a été édité par coudboule le 18/12/2003
Je crois que le vol d’Ader n’est pas considéré comme le premier vol
motorisé d’un plus lourd que l’air, car l’eole de possédait pas de surfaces de contrôles et
surtout qu’il ne s’était élevé que de quelques centimètres sur 50
mètres. Il avait pu rebondir sur n’importe quoi.
Il faut dire qu’il était doté d’une chaudière à vapeur de 200 kgs, ce qui ne doit pas aider au vol. Par contre c’est à Ader que l’on doit le mot “avion” ce qui n’est déjà pas si mal.
Le problème d’Ader c’est que son engin ne pouvait avoir aucune application pratique : impossible à piloter, pas prévu pour être piloté. L’armée française a financé ses projets pendant des années, mais ça ne menait à rien. Alors que les frères Wright ont inventé un engin dont le design a servi de modèle pour tout le reste.
Petite parenthèse, on peut voler avec l’engin des frères Wright dans MS Flight Simulator 2004 (A century Of flight)… c’est assez marrant, dès qu’on tire un petit peu le manche, çà décroche directe !
CESSNA RULEZZ
Ce message a été édité par EzecKiel le 18/12/2003
Les français face à l’histoire
Le 9 octobre 1890, installé dans la propriété de la veuve du banquier Péreire, le savant français Clément Ader s’élance à bord de l’Eole, une chauve-souris mécanisée aux ailes dépliables. L’engin est propulsé par un moteur vapeur de 20 chevaux - pour un poids exceptionnel pour l’époque de 3kg par cheval, moteur, chaudière et condensateur compris – et entraîné par une hélice 4 pales en bambou refendu.
A 16h04, l’appareil, dont Clément Ader va déposer le brevet en le nommant ‘avion’, et créer l’expression, va s’élever d’une vingtaine de centimètres au dessus du sol et parcourir ainsi une cinquantaine de mètres.
Mais le projet est militaire, soumis au secret le plus absolu, et ne sera pas révélé. Le premier aviateur ne sera donc pas français…
Un peu plus tard, un autre savant français, Octave Chanute, émigré aux Etats-Unis, écrit ce qui allait devenir l’ouvrage de référence de tous les candidats au vol motorisé, ‘Progress in Flying Machines’. Il y réuni toutes les connaissances en aéronautique des scientifiques du monde entier.
Octave Chanute entretien en particulier une longue correspondance avec les frères Otto et Gustave Lilienthal, qui expérimentent depuis quelques mois des planeurs du coté de Berlin, et planent régulièrement sur plus de 50 mètres. Ils ont plus particulièrement expérimenté les dérives et gouvernes. Première victime du vol moderne, Otto disparaît le 10 août 1896, après que son planeur ait dévissé. Il expire en murmurant : “Il est des sacrifices qu’il faut savoir consentir”.
Octave Chanute fera voler les américains, et son ouvrage savant servira de livre de chevet aux frères Wright, et à tous les candidats au vol d’Amérique.
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Une citation du site historia :
“Le 17 décembre 1903, un vent fort permet le décollage en terrain plat. Cette fois, c’est au tour d’Orville de piloter et à Wilbur de courir à côté de l’appareil en tenant le bout d’une aile pour maintenir l’avion le plus longtemps possible en équilibre. Un des cinq témoins - les quatre membres de la station de sauvetage en mer toute proche et un petit garçon - prend une photo au moment où Wilbur vient de lâcher prise et où l’appareil se trouve à 60 cm du sol. C’est la première fois qu’une machine volante motorisée s’élève dans l’air par ses propres moyens et vole sans ralentir pour finalement atterrir au même niveau que le point de départ. Ce premier vol ne dure que 12 secondes, mais les deux frères, à tour de rôle, rééditent trois fois l’exploit dans la même journée, franchissant jusqu’à 250 mètres au quatrième essai. Orville s’empresse de télégraphier à son père le message suivant : « Quatre vols réussis jeudi matin contre un vent de 33 km/h. Avons décollé en terrain plat et volé avec l’aide du moteur pendant 59 secondes à 50 km/h. Informez la presse. Serons à la maison pour Noël. »”
Ah, oui, bon. Je vois pas trop ce qu’il y a de mieux que l’EOLE quinze ans avant. Pire : y’a pas de roues sur le truc… (L’eole se gouvernait aussi par déformation, mais trop peu d’autorité aux commandes)