Avant le download, “un peu” d’histoire avec tonton ColdFire :
Internet Explorer est apparu en version 1 avec le pack Plus! de Windows 95, après le rachat du code source du premier browser graphique NCSA Mosaic. IE avait pour but de concurrencer Mosaic et Netscape Navigator.
La version 2 est apparue en 1995 avec Windows NT 4.0 et introduisait le support de Javascript, SSL, des cookies et des newsgroups (NNTP). Elle supportait aussi… MacOS. Ouaip.
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La version 3 fit son entrée avec la version OSR1 de Windows 95 et était intégrée dans l’OSR2 en août 1996. LA nouveauté était l’apparition de l’icône d’IE tel qu’on l’a connu pendant 10 ans : le e bleu, qui n’a ensuite que peu évolué. D’autres petites nouveautés étaient présentes, comme le début du support des CSS, une interface qui resta relativement figée pendant des lustres, et des trucs sans grand intérêt comme le support des fichiers midi. Bon, en fait cela avait un intérêt : pouvoir nous pourrir les oreilles avec des sons merdiques intégrés aux pages web moches. Les débuts du “kikoolol”.
Intégrée à Windows 98 en 1997, la version 4 fut celle qui commença réellement à manger les parts de marché de Netscape Navigator. Ses nouveautés étaient entre autres le support du DHTML et son intégration totale dans le système (navigateur de fichiers, bureau (mais si, l’Active Desktop !), etc.) et était désormais impossible à désinstaller.
Internet Explorer 5 fut porté aussi sur les UNIX Solaris et HP-UX, mais ce fut vite abandonné. Pareil pour MacOS, car Apple développait Safari. IE 5 revit le support des CSS, apporta l’affichage de texte bidirectionnel, ainsi que le support du XML et de XSL. Sans oublier un amour sans limite pour les failles de sécurité. Une petite évolution - IE 5.5 - apparut avec le fantastique (calmez-vous, je déconne) Windows ME et son seul bonus était le support du SSL 128 bits.
En 2001 naissait IE 6, livré avec Windows XP. Hé oui, 5 ans déjà. IE 6 n’a pas évolué depuis, ce qui permit une belle progression pour les nouveaux navigateurs : Mozilla Firefox, Opera, ou Safari/Konqueror (basés sur le moteur KHTML). Dans l’intervalle, MS s’employa surtout à reboucher les trous de sécurité d’IE6 avec plus ou moins de succès, le plus gros coup de sparadrap arrivant avec le SP2 de Win XP.
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C’est uniquement en 2005 que Microsoft lance le développement d’Internet Explorer 7, prévu pour Windows Vista. IE7 intègre enfin le support des onglets et du RSS, apporte de grosses améliorations dans le rendu des standards (HTML 4.01, CSS2) ou encore dans le système d’impression. IE 7 gère enfin la transparence des PNG et un meilleur support d’XML. Côté onglets, on peut noter la possibilité d’afficher une miniature de tous les onglets ouverts en un seul clic.
Mais c’est surtout côté sécurité que cette nouvelle mouture fait de gros progrès : IE7 désactive par défaut les ActiveX et intègre un filtre anti-phishing qui va enfin empêcher tata Janine de rentre ses infos personnelles sur un des milliers de faux sites PayPal qui polluent la toile. La version intégrée à Windows Vista va encore plus loin en fonctionnant dans une zone isolée, ce qui permet son isolation (dingue !) du système et qui devrait empêcher les malwares d’infecter le système.
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C’est ce qu’on va vérifier, comptez sur nous.
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Bref, tout ça pour dire que IE7 (version anglaise) est dispo dès aujourd’hui pour Windows XP. Et si vous avez Firefox bah, heuuu, you don’t care.