Kernel Panic !

ndCaf : Un membre de 2005 qui vient faire la pub de son petit jeu pas encore sec sur la Zone, non seulement c’est bien, mais on en remet une couche en news quand le thread d’origine ramollit. Et toc. Du reste, pas de commentaires ici, mais plutôt sur son post à lui !

Kernel Panic!

D’abord quelques screenshots:

Et une vidéo youtube:
http://fr.youtube.com/watch?v=Ug1c19yaZac

Présentation:

Kernel Panic est essentiellement un RTS sublimé. La gestion des resources a été entièremement supprimé: toutes les unités et bâtiments peuvent être construit gratuitement. L’apprentissage d’un arbre technologique complexe a été élagué drastiquement: Il n’y a que 10 unités, en comptant bâtiments et murs. Les combats éreintants de plusieurs heures ont été dramatiquement réduit: Une partie typique de Kernel Panic dure 10 minutes. Même les graphiques éblouissant que tout autre jeu cherche à atteindre ont été remplacé par un style vectoriel old school.

Avec la suppression de la gestion économique, et de l’équilibrage entre contruction/progression technologique/défense/attaque, il ne reste plus que la stratégie et tactique pure: Battre en retraite pour 10 secondes pour regrouper ses troupes, rester sur place à combattre les unités enemies ou charger pour atteindre l’enemi au coeur, disperser ses troupes pour explorer une plus grande surface et attaquer de tous les cotés, ou concentrer ses forces en une unique irrésistible marée, prendre la voie de gauche, droite, ou milieu,… Bien sûr dans tout autre RTS on a aussi ce genre de choix, mais ils sont malheureusement trop souvent dilués dans de longue et ennuyeuse phase de construction, de répétition de build order appris par coeur, de construction en masse de la meilleur unité uniquement, qu’on envoie par paquet de 20 sur l’enemi par la route la plus directe…

Dans les autres RTS, les débutants se font massacrer dès la première minute par des Coréens connaissant sur le bout des doigts chaque particularité de chacune des myriades d’unités. Au contraire la courbe d’apprentissage de Kernel Panic est tellement courte, que ça prend généralement une demi partie pour savoir tout ce qu’il y a à savoir sur Kernel Panic. Il n’est pas rare que des personnes n’ayant jamais joué à Kernel Panic gagne leur première partie, car seul le skill pur compte dans Kernel Panic.

En bref, Kernel Panic est de la pure pur essence de RTS distillé, avec tous les parties ennuyeuses supprimés, et condensé en action rapide et intense.

Installation:
Kernel Panic est entièrement gratuit. C’est un jeu tournant sur le moteur de RTS open source “Spring”. Pour l’installer, il suffit de télécharger le fichier “Kernel_Panic_1.5_Including_Spring75b2_Installer06.exe” à cette adresse: http://spring.unknown-files.net/file/3494/Kernel_Panic_1.5/ et de l’exécuter. L’installateur contient le moteur, les maps, le mod, enfin bref besoin de rien d’autre. Afin de faciliter les premiers pas des débutants, une IA a été incluse pour pouvoir jouer tout seule. Malheureusment, cette IA a un gros problème d’optimisation et au bout de dix minutes ça rame tellement que c’est injouable. Par contre, en multijoueur, ça reste fluide jusqu’au bout. Donc ne pas hésiter à lancer la “Spring Battleroom” et jouer à Kernel Panic en ligne si ça rame en solo. A propos de battleroom, vous remarquerer sans doute une centaine de joueur, jouant à d’autre jeux utilisant le même moteur. Essentiellement des dérivés de Total Annihilation. Il faudra être fort, résister aux sirènes de BA/XTA/etc… et joindre uniquement les partie “Kernel Panic 1.5”. Pour les personnes derrière un routeur ou firewall, j’héberge un “autohost”, qui permet de jouer malgrès tout.

Ah oui, ni Kernel Panic ni Spring n’étant des produits commerciaux, professionnels, avec des millions de brouzoufs derrière, de temps en temps y’a un crash. M’enfin, générelament j’ai dix parties sans soucis pour une qui foire. De plus l’habillage graphique des menus est parfois un peu sommaire. Par contre y’a des possibilités de customisation immense à tous les niveaux, et la meilleur interface jamais vu dans un RTS.

Comment jouer:

Il y a trois type de mode de jeu:

  • Kernel Panic: Corruption: Le mode “normal”, avec deux camps, “system”, et “hacker”, pas de boucliers.
  • Kernel Panic: ONS: Le mode special pour débutant, les kernels sont protogés par un bouclier qui les rends invulnérables, le bouclier ne tombe qu’une fois toutes les sockets détruites.
  • Kernel Panic: Eviless: C’est le mode spécial puriste. Un seul camp selectionnable, en effet pas mal de personne trouvent que l’ajout d’un second camp dénature la beauté de KP. Surout que les “hackers” ont un texturage moins beau que celui des “systèmes”. “KP:Eviless” sur la map “Marble Madness” permet les parties les plus hardcore, courtes, intenses et PR0, ou tout peut se jouer dès la première unité.

Les unités:

Kernel: C’est l’unité avec laquelle on débute. Peut constuire toutes les units mobiles. Solide et s’autorépare rapidement.

Socket: C’est une usine qu’on ne peut construire que sur les emplacements avec de la fumée verte. Peut seulement produire des bits, et lentement. S’autorépare.

Assembler: C’est le constructeur. Peut construire des sockets, des murs, des mines, et des déminages. Lent et fragile. Equipés d’un radar pour détecter les mines et autres unités invisibles.

Bit: Unité de base, à produire en masse. Pas cher, petit, rapide, mais fragile.

The Byte: C’est le tank, gros, puissant, solide, et lent. Peut combattre beaucoup de bit, par sa solidité et son tir puissant. Peut aussi écraser les bad blocks.

Pointer: C’est l’artillerie. Longue portée, permet de détuire les sockets et kernels rapidement. Mais très fragile et doit être protégé.

Bad Block: C’est le mur, constructible par l’Assembler. Facile à détruire avec le Mine Blaster ou simplement en l’écrasant sous un Byte.

Logic Bomb: Une mine, constructible par l’Assembler. Pas plus de 32 par joueur.

Mine Blaster: Un moyen efficace de supprimer tous les murs et mines aux environs.

Security Hole: Equivalent du Kernel

Windows: Equivalent du socket, produit des bugs.

Trojan: Equivlent de l’assembleur.

Bug: Equivalent du bit, un peu moins puissant, mais équipper d’un detecteur de mouvement, et peut se tranformer en mine avec le bouton on/off

Worm: Equivalent du byte, mais peut se rendre souterrain (plus lent mais plus blindé) avec le bouton on/off

Voilà, j’espère vous avoir donné envie, et vous attends, pour de nombreuses parties de Kernel Panic, le RTS sublimé!