Kindle Unlimited: de l'ebook sur abonnement par Amazon

Hello,

Le geekzonien étant à la pointe de l’actualité culturelle numérique, vous avez sûrement entendu parler de l’offre de lecture d’ebooks « Unlimited » lancée par Amazon aux US, qui devrait bientôt débarquer en France : elle donne accès sur abonnement (9,99 €, comme Netflix !) à plus de 600 000 titres disponibles dans la librairie Kindle.
(Si vous êtes tombé à côté de la pointe, il y a une bonne séance de rattrapage là : http://www.actualitte.com/acteurs-numeriques/exclusif-kindle-unlimited-sera-disponible-en-france-a-la-rentree-51479.htm)
La nouvelle fait pas mal réagir l’ebookosphère – entre les auteurs/éditeurs/lecteurs qui sont pour/contre/NSP.
J’y suis allée de ma petite analyse avec des graphes dedans : http://kylieravera.fr/2014/07/24/que-faut-il-penser-du-programme-de-lecture-sur-abonnement-unlimited-damazon/

Mais ça m’intéresserait de savoir ce que vous en pensez.
Alors ? Clients potentiels ? Si oui/non qu’est-ce qui motiverait votre choix ? Le catalogue uniquement ou bien d’autres considérations ?

PS. Je ne garantis en rien que tout ce que vous direz ici ne pourra être retenu contre vous quand Amazon dirigera le monde :ninja:  

Alors avant d’aller voir tes graphes et ton analyse, mon avis concernant cet offre, comme pour Deezer et Netflix: c’est génial. Je suis un très petit lecteur, néanmoins je suis abonné à une bibliothèque, et si je devais acheter des bouquins dématerialisé, ce serait sur ce modèle (ou un modèle similaire) dans la mesure du possible.

Edit: je vais en profiter pour te donner mes impressions à chaud: j’y pige rien ! :smiley: Déja premier paragraphe, première erreur: 

 Il s’agit pour l’essentiel de streaming : les contenus ne sont pas disponibles hors connexion (à moins d’utiliser des logiciels compilés dans le puits pour contourner cette limitation, et même si Spotify offre une option de téléchargement à ses clients premium, cela reste avec des contraintes d’usage importantes).

Alors Ok ça ne concerne pas directement le fond de ton article mais c’est juste super faux. A la limite pour la vidéo c’est généralement le cas, mais pour la musique tout les services que je connais propose un mode offline. Après le coté contraignant c’est un débat, bref passons.

Ce programme, en échange d’une exclusivité de 90 jours, met à disposition de l’auteur indé quelques outils marketings, comme la possibilité d’offrir gratuitement un livre pendant une durée limitée pour en faire la promotion, ou d’entrer dans un système de prêt pour lequel il se fait rémunérer. Amazon a créé un fond renouvelé chaque mois que se partagent les auteurs affiliés en fonction du nombre d’emprunts.

C’est ce fond qui sera également utilisé pour rémunérer les auteurs lus dans le cadre de l’offre illimitée : pour chaque lecteur dépassant le seuil des 10% dans sa barre de lecture, l’auteur marquera un point donnant droit à rémunération.

Gné ? Ok là c’est surtout Amazon qui n’est pas clair, et tu pars dans le bon sens puisque tu décides de nous ré-interpreter ça à ta sauce (j’aime pas trop qu’on interprète pour moi, mais soit ^^ )

[graph de la mort]

En ordonnée : la rémunération mensuelle d’un auteur sur la base d’un fond s’élevant à 1 400 000 euros comme en ce mois de juillet.

En abscisse : le nombre de lectures totales, tous livres confondus, sur un mois.

Alors là je comprend pas trop le graphe. En le lisant je m’aperçois que lorsque le nombre de lecture tend vers 0 le gain mensuel tend vers…l’infini ? Si c’est le cas, il faudrait refléchir à écrire des livre que personnes ne souhaite lire, afin de maximiser le profit …

La courbe rouge suppose 30 titres d’un auteur empruntés par mois, la courbe verte 15 titres. Les chiffres ne sont pas complètement choisis au hasard, je navigue en ce moment entre ces deux eaux avec mes huit livres disponibles sur la plateforme.

Les deux lignes droites représentent une rémunération basée sur des ventes à prix fixe : pour un livre vendu 2,99€, l’auteur perçoit dans les 2€.

Oo

C’est quoi la différence entre un « titre » et un « livre » ? Si je comprend bien, tu propose 8 oeuvres à vendre. Et en moyenne tu arrives à vendre entre 15 et 30 livre parmis ces 8 oeuvres ? Mais alors pourquoi avoir fait des courbes de 8 livre et 15 livre vendus pour l’offre Unlimited alors que en abscisse tu mentionnes des centaines de milliers de vues.

Et surtout si c’est bien le cas, les chiffres me disent que tu as dû te tromper…Tu dis: 

Cela signifie qu’à partir de plus de 700 000 lectures illimitées au total, l’auteur aurait eu davantage intérêt à ce que ses livres soient achetés dans le cadre d’une offre standard plutôt qu’Unlimited.

Je ne comprend toujours pas pourquoi le gain mensuel diminue alors que le nombre de lecture augmente… :blink:

Edit2: Ok je viens de capter…en fait le nombre de lecture unlimited c’est le nombre TOTAL pour l’ensemble des oeuvres et des auteurs diffusé sous cette offre !!

Du coup tu gagnes des points qui donnent ta part du « pactole » !

Bon du coup je relis avec ces nouvelles indications en main :smiley:

Juste une réaction avant la lecture de ton article aussi:
Comme Nashan, ce modle de consommation me plait mais je me pose toujours la question de la rémuneration des ayants droits.
Si je prend un abo et lis tous les tomes de la tentation en un mois, quelle sera ta part dans mon abo ? (sachant que le prix de l’abonnement ne couvre pas la part consommée…)

Edit:
Apres lecture et comme le souligne Nashan dasn le poste suivant, la rémuneration se fait sur base du nombre de lecture d’un auteur par rapport au nombre total des lectures.
Cela donne un pourcentage de la “cagnotte” ((nombre total d’abos * 9.99€) - marge amazon) a l’auteur.
Donc plus il y a d’abonnés, plus il sera dificille de sortir du lot pour avoir droit à la rémuneration que l’auteur mérite.

Finallement, Amazon ne réinvente pas la roue, tous les autres services fonctionnent comme ça et cela ne profite donc qu’aux “gros” aka ceux qui vendent déjà par millions (et encore, ils toucherons moins qu’avec le circuit “traditionnel”).

[quote=« Voodoo, post:3, topic: 55787 »][/quote]

Alors si je comprend bien:
Si tu étais le seul abonné au service et que tu n’avais lu QUE les oeuvre de Kylie…elle aurait gagné 9,99€ (car elle aurait eu l’intégralité de la cagnotte de ce mois-là qui se serait élevé à 10€). Mais ce qui est rigolo c’est que si tu avais lu 1 seul livre d’elle…elle aurait gagné 10€…et si tu avais lu 2 fois toute son oeuvre…elle aurait gagné 10€ :smiley:

En revanche, si je comprend bien le principe des points, si il y a 10 abonné, et que chacun lit un livre et un de ces abonnés a lu un livre de Kylie…elle touche 10% de la cagnotte donc toujours 10€…en revanche si le mec qui a lu Kylie s’est tapé 9 de ses livres alors que les autres n’ont lu qu’un livre chacun (donc 9 fois 1 points pour chaque artiste contre 9 pour Kylie) alors Kylie s’en sort avec la moitié des points et donc la moitié del a cagnotte donc 50€.

A l’inverse, si le lecteur de Kylie n’a lu qu’un seul de ses livre, tandis que les 9 autres abonné ont lu chacun 11 livres, ca nous donne 9x11=99 points répartis entre les autres auteurs contre seulement 1 point pour Kylie, qui touchera donc 1% de la cagnotte soit … 1€

Si c’est bien ainsi que fonctionne le service, Amazon se fout bien des auteurs, mais ce ne serait pas étonnant quand on voit les conditions d’utilisation de leur appstore ou encore le modèle de rémunération qu’on retrouve dans le domaine de la musique.

Pour conclure et après avoir mieux lu (et compris ^^ ) ton article, je dirais que les écrivains sont en train de rentrer dans la meme situation que les musiciens. Mais les musiciens avaient une vrai raison d’adopter ce modèle: les vente de disques s’effondrait en raison du piratage. Pour la lecture, je pense que le virage a été pris un peu tot.

Bref, la situation est là, vous etes entrés dans un système qui vous déplait et vous défavorise. Il va maintenant falloir trouver mieux et/ou réaliser que ce système est loin d’etre si mauvais. Quand je lis ta conclusion: « Je réalise 80% de mes ventes sur cette plateforme », et juste en dessous un lien vers un autre de tes articles « Faut-il boycotter Amazon ? », je me dis que finalement tu n’as peut-etre pas bien pris la mesure de l’impact de ce mode de distribution.

Bah Amazon fait du Amazon: on détruit la concurrence quitte à vendre à perte pour pouvoir se gaver ensuite une fois seul sur le marché.
Sur un écosystème aussi fragile que celui de l’édition ça risque de faire des dégâts très vite.

C’est triste.

Question complémentaire: quelle est la grande différence par rapport à une bibliothèque ?

Comment ça, il est pas clair, mon exemple ?  :smiley:
Donc, je reprends en commençant avec un cas plus simple: si jamais je suis le seul auteur de Kindle Publishing à avoir des livres lus via l’offre Unlimited et que le montant de la cagnotte est de 1,400,000€ pour un mois donné, je gagne… 1,400,000€ ce mois-ci (autant vous dire que j’ai plus de chances de les gagner au loto). Si on est 2 auteurs, que l’autre est lu 99 fois et que je suis lue 1 fois en un mois, il gagne 99 * 1,400,000 / 100 = 1,386,000€ et moi 14,000€ (pas vraiment réaliste non plus). Maintenant, s’il y a, parmi tous les ouvrages disponibles dans l’offre, un nombre total de 1,000,000 de lectures dans le mois et que 30 concernent mes livres, je gagne 30*1,400,000/1,000,000 = 42€. Si j’avais vendu le même nombre de livres de manière traditionnelle, j’aurais touché 60€. On entre dans un cas plus plausible.

A mon sens, il y a des différences fondamentales avec une bibliothèque:

  • cette dernière ne possède en général qu’un seul ouvrage d’un livre, pas disponible tout le temps donc, il faut parfois patienter plusieurs semaines pour une oeuvre qui vient de sortir
  • Il y a entre 1000 et 10,000 ouvrages dans une bibliothèque classique, pas 600,000
  • on doit rendre les livres que l’on emprunte 
  • il faut se déplacer pour se rendre dans une bibliothèque physique, pas de livraison à domicile comme le fait si bien… Amazon

Autant d’éléments qui donnent une valeur de « confort » à l’achat d’un livre physique par rapport à son emprunt dans une bibliothèque.

Avec le livre numérique et l’offre d’Amazon: plus de différence d’usage entre l’ebook acheté de façon standard et l’ebook lu dans le cadre de l’offre unlimited. Donc, forcément, ça va « cannibaliser » plus de ventes. 

Effectivement, ça m’inquiète un peu que 80% de mes ventes proviennent d’Amazon, alors qu’il existe une alternative (au format epub libre, en plus). Personnellement, je ne vis pas de l’écriture, mais je comprends que ça foute encore plus les jetons à ceux qui essayent de s’approcher de cet objectif.

Je ne désavoue pas mon post « Faut-il boycotter Amazon? » - qui d’ailleurs évitait soigneusement de répondre à la question. Je pense juste qu’il est trop tard pour se la poser.  :expressionless:

Mais comme beaucoup d’auteurs, ça ne m’empêchera pas de continuer à écrire ni d’utiliser tous les moyens pour être diffusée, y compris Amazon, même si « ça rapporte » de moins en moins. Les musiciens ont connu cet effet aussi, je ne le nie pas: ils se sont recentrés sur les festivals et les concerts pour compenser en partie. Je ne vois pas de telles alternatives pour ma « caste ».

Merci pour l’échange de points de vue, sinon, il n’y en a pas de mauvais!

[quote=“Nashan, post:6, topic: 55787”][/quote]
La bibliothèque n’a qu’un seul exemplaire de chaque bouquin. :closedeyes:

Edit: Arf me suis fait griller pour quelques secondes…

Du coup, je rajoute une info:

La bibliothèque a côté de chez moi prête des E-book. Sisi, c’est tout à fait vrai. Il y a une licence numérique. Tu balances ton comptes sur le site de la bibliothèque, tu télécharges ton livre numérique. Il n’est plus disponible pour les autres, soit tu le “rends” numériquement quand tu as fini et tu ne l’a plus dans ta liseuse, il devient re-disponible pour les autres bibliophiles. Sinon il se rend tout seul automatiquement au bout de trois semaines.

Suite au message de Kylie, il y a une autre grosse différence fondamentale avec une bibliothèque: elle n’achète qu’un livre, les auteurs ne touchent pas à chaque lecture. Comme ça, y’a du pour et du contre, la vie est belle. :luv:

Hmmm, j’espère que les bouquins IT feront partie de l’offre, si c’est le cas, je me paye un kindle et je m’abonne direct.

Au final, la rémunération dépend de deux choses :

  • le nombre de lectures des livres de l’auteur
  • le nombre moyen de livres lus (à au moins 10%) chaque mois par les utilisateurs du service.

    Si ça devient le mode de lecture dominant, ça vaudra le coup de faire plus de livres plus courts…

[quote=« Vandal, post:8, topic: 55787 »][/quote]

C’est intéressant de voir que le système de prêt d’ebook par une bibliothèque rétablit de manière artificielle la rareté.
Effectivement, un auteur ne gagne pas plus via une bibliothèque si son livre est emprunté 50 fois ou jamais. A noter que pour Kindle Unlimited: l’auteur n’est rémunéré que pour la première lecture d’un livre par un abonné. 

[quote=« Glasofruix, post:9, topic: 55787 »][/quote]
Les négociations pour les livres édités ont lieu éditeur par éditeur… Et ça a l’air chaud!

[quote=« Rabban, post:10, topic: 55787 »][/quote]

:smiley:  Pas faux.

[quote=« KylieRavera, post:7, topic: 55787 »][/quote]

Euh…en fait je demandais ton avis en tant qu’auteur :slight_smile:

Je le sais bien que le dématerialisé offre plein d’avantage pour nous lecteurs.

Mais je cherchais plutot à savoir pourquoi le fait de laisser une bibliothèque diffuser librement votre oeuvre (dans une certaines mesure, comme l’a si perspicacement rappellé Vandal:« La bibliothèque n’a qu’un seul exemplaire de chaque bouquin »)  moyennant un abonnement, qui ne donne aucune propriété sur l’oeuvre, serait-il plus acceptable que ce que Amazon propose ?

Combien vous rapporte la lecture d’une de vos oeuvres à partir d’un livre de bibliothèque ? 

Quelle est l’impact des bibliothèque sur vos ventes ?

En tant qu’autoéditée, je n’ai accès qu’à une seule bibliothèque: celle de mon village, à qui j’ai offert mes 8 tomes :slight_smile: Donc financièrement, ça m’a coûté dans les 90€ (financés par mes ventes sur Amazon ^^). Mais le plaisir de croiser un lecteur « lambda » qui ne sait pas qui je suis, avec mes bouquins sous le bras… voilà, c’est un kif! Qui ne me rapporte rien financièrement. (On verra à Noël si j’ai plein de voisins qui se mettent à acheter mes livres pour les offrir après les avoir découverts à la bibliothèque  :innocent: )
Je ne suis pas forcément représentative de tous les auteurs sur mon « rapport à l’argent », et je pense que j’aurais inscrit mes livres à l’offre Unlimited pour accroître mon lectorat, quel que soit l’impact sur mes gains, s’il n’y avait pas eu une clause d’exclusivité*. Qui dévoile les plans ogresques d’Amazon pour dévorer la concurrence. 
En l’occurrence, si plein de gens s’abonnent à l’offre d’Amazon et que, drapée dans mes principes, je n’y suis pas référencée, il y a sans doute des lecteurs qui ne me liront pas parce qu’ils auront fort à faire, déjà, avec les oeuvres dispos dans leur abonnement. Il y en a d’autres, peut-être, qui me liront parce que je serai en vente au format epub sur une autre plateforme. Tant que cette dernière existera. 

That’s life. (And at the end, we die :devil2: ) 

*Et accessoirement, j’ai un graphiste intéressé aux ventes à nourrir :drink:  

Tu peux détailler la clause d’exclusivité ?

Il n’y a évidement pas QUE des exclusivités dans l’offre Unlimited donc quelles sont les conditions à réunir pour pouvoir s’affranchir de cette clause (qui me parait totalement abusive genre abus de position dominante flagrant…)

J’aurais dû préciser: la clause d’exclusivité obligatoire et la rémunération via un fond commun ne concernent que les autoédités qui passent par Kindle Direct Publishing. Les auteurs édités sont représentés par leur maison, et dans ce cas, les négociations de droits se font entre Amazon et l’éditeur.
Sur les 650,000 titres disponibles dans l’offre, 500,000 environ représentent des livres autoédités qui sont en vente de façon exclusive sur Amazon. En France, on peut se dire: bah y aura jamais un paquet de lecteurs pour ces livres dont personne ne connaît l’auteur… Aux US, la donne est complètement différente, un livre autoédité en langue anglaise peut compter des milliers de lecteurs chaque mois. Le fond étant mondial, le petit autoédité francophone se retrouve “en concurrence” avec ces mastodontes américains pour se partager le gâteau. Dont la taille est fixée chaque mois, de manière unilatérale, par Amazon (si c’est pas de la position dominante, ça!). 

Pour les auteurs édités, Amazon reverserait le même montant pour un emprunt que pour un achat. Où est le problème, me direz-vous? Eh bien c’est que ça ne marche pas pour des livres vendus à 10 ou 15€. L’idée d’Amazon est de ramener le prix de l’ebook  à 2-3€, pour tout le monde. (C’est terrible, sur ce point, je n’arrive pas à lui en vouloir…). Mais ce prix qui est ok  pour un autoédité - il n’a que lui à rémunérer - casse le modèle des maisons d’édition, qui doivent payer en plus éditeur, correcteur, illustrateur, locaux, etc. Un auteur édité gagne peut-être 2€ sur un ebook vendu 10€, si le prix passe à 3€, combien lui restera-t-il? D’où l’âpreté des négociations. 

Sujet complexe, hein.

la question que je me pose c’est comment Amazon sait que le livre est lu ? juste par telechargement ? 
non parceque ca va pas faire un gros chaos dans le calcul ? genre je prends 75 bouquin m’en fout c’est illimité . je les lis pas ca me saoule , je les efface et j’en reprends 75 autres ? un peu comme si le comportement d’un acheteur à la fnac qui feuillete un bouquin dans les rayons pour savoir si il l’achete etait deja consideré comme une lecture …

Pour moi ca risque de foutre en l’air toutes projections de resultat ce comportement .

Le format des livres Amazon est propriétaire (évidement) si bien que seul le logiciel Amazon peut les lire. Donc, pour autant que celui-ci soit connecté au net, il enverra les statistiques de lecture.

Après comme l’a dit Kylie, un livre lu au dela de 10% sera consideré comme lu (entièrement) donc entrainera une rémuneration.

Franchement, plus j’en apprend sur cette Kindle et moins je comprend comment elle a réussi à prendre le pas sur la Kobo (ou autre).

Sur Kindle, Amazon sait jusqu’à quelle page un livre est lu.

edit: grillé

[quote=“KylieRavera, post:7, topic: 55787”][/quote]

Petit différence quand même: comme dans toute offre par abonnement, le “produit” n’est disponible que durant la validité de l’abonnement. Une fois ce dernier révoqué, le livre ne sera plus accessible.
Perso je me vois bien utiliser le système pour découvrir des livres ou des auteurs pas trop connus et continuer à acheter du livre physique pour garnir ma bibliothèque…

[quote=“Nashan, post:17, topic: 55787”][/quote]

Ils sont arrivés très tôt sur un marché peu concurrentiel (à l’époque), avec un produit largement supérieur à l’existant.
Depuis les autres se sont rattrapés, mais l’avance d’amazon s’est faite bien avant la sortie des premières Kobo.