La SACEM ne l'entend pas de cette oreille

[quote name=‹ Faskil › date=’ 17 Aug 2005, 11:57’]On peut accuser la SACEM de bien de maux, mais certainement pas celui d’être une multinationale. La SACEM est un organisme français, et exclusivement français.
[right][post=« 386728 »]<{POST_SNAPBACK}>[/post][/right][/quote]

Euh la SACEM est une organisation française certes mais c’est une des premières d’Europe (elle gère chaque année plus d’un demi milliard d’euros de répartition de droits. Quand même) et elle passe son temps à sucer les organismes de gestion de droits du monde entier pour qu’ils aillent dans la même impasse qu’elle. Le lobby français de la culture est très puissant. Très con aussi.

Alors ce n’est pas une multinationale au sens capitaliste du terme. Mais elle rentre dans le statut d’organisme inter/multi/national sans problèmes.

Allez une petite anecdote tirée du bouquin que j’ai mis en lien plus haut:

LE BOLERO DE RAVEL: UNE HISTOIRE A DORMIR DEBOUT

Maurice RAVEL est né à Ciboure, au Pays Basque en 1875 et décédé en 1937. Il compose en 1928 le Boléro. Ses oeuvres rapportent chaque année environ 1.5 millions d’euros de droits d’auteur. A qui ? A un ancien directeur juridique de la Sacem, Jean-Jacques Lemoine, parti en 1969. Comment ? Par des comptes anonymes dans des paradis fiscaux tels que Monaco, Gibraltar, Amsterdam, les Antilles néerlandaises et les Iles Vierges Britanniques. C’est une bataille juridique qui a duré pendant dix ans. En attendant, les droits d’auteur étaient bloqués à la Sacem.
Jean-Jacques Lemoine a donc créé une société aux Nouvelles-Hébrides, appelée ARIMA (Artists Rights International Management Agency) qui devient la société éditrice des principales oeuvres de Ravel. Elle s’est expatriée et elle est aujourd’hui installée à Gibraltar car l’exemption fiscale est de 25 ans. Les oeuvres de Maurice Ravel ne tomberont dans le domaine public qu’en 2015. Il faut savoir que depuis 1970, le boléro a rapporté plus de 46 millions d’euros et tout ce pillage s’est fait sous les yeux de la Sacem, « consentante et silencieuse ». Si la Sacem intervenait, le catalogue risquerait de s’expatrier aux Etats-Unis.

L’est belle la France :stuck_out_tongue:

Oui et ? Il y a eu truandage une fois et on doit fermer la SACEM ?

Ce n’est qu’un exemple d’une gestion absolument tournée vers et pour les auteurs…

J’ai déjà posté plein de fois ce lien ci, mais ça me fait toujours autant marrer :
Siffloter “L’Internationale” peut coûter cher