Les joies simples de la vie peuvent revêtir de nombreuses formes: un bon bouquin, une bonne bouffe, une sieste… A l’approche du mois de mars les choses deviennent plus hardcore, les montées d’adrénaline se succèdent, l’agitation et l’exaltation liées à l’approche des beaux jours se font ressentir. Un seul événement permet de s’exploser les sens suffisamment fort en attendant le retour du soleil: le BIFFF (Brussels International Festival of Fantasy Film). Deux semaines de pur délire où il est permis de purger un bon coup l’énergie négative! Le (mas)sacre du printemps!
Fréquenter les alentours du Passage 44, du Cinéma Nova ou encore du Kultuurkaffee (VUB) en cette période de l’année, permet de croiser des hordes de gens d’origines diverses, tentant de parler anglais, histoire de se comprendre. Ils ont en commun des traits tirés, le teint pâle et les yeux bouffis. Autre particularité: un carnet de chasseur d’autographes vissé dans une main tremblotante. Ces symptômes sont ceux des acharnés qui ne vivent durant deux semaines que le soir, le regard rivé sur un écran de cinéma des heures durant. Un geste répété religieusement devant plus de 100 films! Saluons ces aventuriers en quête de perles cinématographiques rares.
Cette 21ème édition du BIFFF (14 au 29 mars) ne dépareille pas, les gros morceaux sont légion, quel que soit le créneau qui vous intéresse. Jugez plutôt: url=“http://www.faskil.be/cafzone/bifff.htm”[/url].