Le Stratège c’est l’histoire du management d’une équipe de baseball par Brad Pitt.
Dit comme ça, ça peut faire peur surtout en France où la pratique du baseball ne doit pas être très répandue.
Pourtant un petit quelque chose pourrait pousser certains ici à y aller. Et ce petit quelque chose se cache directement sur l’affiche du film.
Regardez la bien cette affiche, on y voit Brad Pitt sous son meilleur profil, assis dans les tribunes avec dans le fond, le vert d’un terrain qu’on imagine celui de baseball. Mais plus bas, encore plus bas il y a ça :
C’est pas grand chose, seulement onze lettres en blanc sur fond noir. C’est peut être un détail pour vous mais pour nous ça veut dire beaucoup.
Donc après ‹ The Social Network › pour Facebook et Mark Zuckerberg, Sorkin scénarise cette fois l’histoire d’un ex-joueur devenu manager et voulant révolutionner le système de recrutement au baseball. Toujours sur la base d’une histoire vraie (c’est écrit en gros sur l’affiche au cas où vous l’auriez pas vu). Un livre sur l’histoire existe d’ailleurs ‹ Moneyball ›. Il va tenter de faire une équipe gagnante en achetant que des joueurs sous évalués, en se basant sur d’autres critères que ceux habituels.
Pour moi c’était toujours aussi bon. J’avoue que le scénario m’avait attiré l’œil avant de savoir que Sorkin en faisait partie, c’était juste la cerise sur le pudding. Du coup on se retrouve avec des dialogues à 200 à l’heure. Ça fuse, ça répond, ça casse, puis ça se calme. On n’est jamais perdu dans l’histoire ni dans les règles du baseball (sauf peut être la grosse phases de négo avec 4 téléphones, où il fallait bien s’accrocher pour suivre ). On rigole assez souvent aux répliques cinglantes.
Bonus : y’a une guest star assez connu dans la communauté des joueurs. Mon pote avec qui j’étais ne l’a pas reconnu, perso j’ai passé 2h à me demander si c’était vraiment lui : Bobby Kotick le patron d’Activision Blizzard qui joue le rôle du propriétaire du club de baseball
Coup de gueule : La salle de cinéma. Déjà le prix des place qui augmente. Mais surtout le film était dans une salle proche de l’entrée et de la salle de jeu du multiplexe. Du coup tous les silences du film (car Sorkin sait aussi laisser des silence), étaient gâchés par des bruits de Air Hockey. :colere: