A la bourre pour repondre a ceci, mais ouais, 1602 je dirais que c’est hors concours – difficile d’apprecier si on ne connait pas bien l’univers Marvel. Par contre, Planetary, je t’avoue que ca fait partie des titres qui me torturent le cerveau depuis que j’ai pondu ce thread 
C’est limite, mais c’est valable je pense: c’est quand meme super loin du super-heros de base, et c’est autonome.
Une BD par jour… UNE BD PAR JOUR. Et bah t’auras pas tenu longtemps. Du coup, j’en fait une maintenant, ca s’appelle Global Frequency. PARCE QU’ON PEUT PAS TE FAIRE CONFIANCE, LORDABDUL !
“This is Aleph, You’re on the Global Frequency.”
“Oh shit!”
Global Frequency est une serie d’histoires courtes dans laquelle on suit les interventions diverses d’une association clandestine composee d’experts en… euh… a peu pres tout en fait. Le tout coordonne par Aleph, une sur-douee de l’informatique (et de l’information), et chapronne par Miranda Zero, une femme mysterieusement bad-ass.
Chaque histoire raconte une crise que la Global Frequency essaie de resoudre. Plus ou moins occulte ou scientifique, l’action est toujours au rendez-vous. Ca va vite, ca se lit bien, c’est bien dessine (Chaque numero a un artiste different). C’est du Warren Ellis, donc c’est pas trop complique (J’aime bien quand c’est pas complique).
Une page pour montrer ce que c’est, mais comme indique precedemment, les artistes changent pour chaque histoire.
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Ouais mais alors la y’a de la neige sur les montagnes donc c’est completement mort 
Tiens c’est rigolo, Global Frequency c’etait dans les 2 ou 3 prochains que j’allais poster, dis donc. Bref, oui, recommandé!
Mais tu pourrais faire un post complet quand meme, si tu reponds ! Puisque c’est comme ca (Et que fuck bosser un 24 decembre!), je rajoute un gros gros morceau: Y: The Last Man. Attention, Geni !
Cette sage raconte l’histoire de Yorick Brown et son capucin (Un petit singe quoi !) Ampersan, dans un monde post-apocalyptique. Mais que c’est-il donc passe? Virus mort-vivant? Guerre atomique? Catastrophe climatique mondiale? Invasion alien? Non ma bonne dame ! TOUT LES MALES SONT DECEDES D’UN COUP, D’UN SEUL ! Et quand je dis d’un seul coup, c’est genre eradication mondiale des porteurs de chromosomes XY en une minute. Ah, ca rigole pas ! Et donc, tout les males sont decedes, sauf notre bon Yorick et son singe, dont nous allons suivre les aventures dans un monde compose essentiellement de… femmes. (Faut suivre un peu !)
Dis comme ca, ca a l’air un peu debile. Mais Brian K Vaughan se sublime, c’est une gigantesque fresque humaine. Le monde est enfin dirige par les femmes (Voila, ca c’est pour les feministes). Sauf que c’est quand meme pas beaucoup mieux que lorsqu’il etait dirige par les hommes en fait. Les politiciennes sont aussi fourbes que les politiciens, par exemple.
http://www.joblo.com/images_arrownews/y-the-last-man-e.jpg
Les differentes factions (Et elles sont nombreuses) essaient donc toutes de s’approprier Yorick. Et oui, a long terme, l’humanite est condamnee si personne n’arrivent a sauver les spermatozoides. La trame se tisse, les rebondissements sont nombreux et tous bien inspires. Les dialogues sont tres bien vus. La reflexion sur le feminisme, le role des sexes dans la societe en general, tout est merveilleusement bien ecrit. Ca se lit bien, vite, mais c’est aussi tres profond. Bref, du genie !
Pia Guerra est l’artiste attitree sur toute la duree de la serie. Et moi j’aime beaucoup. Bref, si vous ne connaissez pas, vous avez une serie qui a gagne 3 prix Eisner qui vous tend les prends…
Y: The Last Man se trouve en faux ici et en vrai par la-bas (Entre autre, et dans toutes les bonnes librairies).
Attention, il y a 10 volumes, c’est pas pour toutes les bourses.
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Ça a l’air chouette. Tout est sorti ?
Oui, il y a au moins 4 ans. Ca a une fin et c’est vraiment tres bien
Ok je regarderais mieux, j’avais cru voir que 5 tomes sur amazon. En français en tout ca
The Pro est une histoire courte de Garth Ennis avec le couple Conner/Palmiotti aux dessins. Un alien pervers, « The viewer », espionne une prostituée et décide de lui donner des super pouvoirs.
Elle va ensuite rejoindre l’équivalent d’une Justice League. L’ensemble est donc une parodie adulte et souvent limite vulgaire d’une équipe de super héros en spand…
… et zut, y’a du spandex partout ! Oubliez ce que j’ai dit 
Si vous voulez quand même tester c’est pas très cher en papier (environ 8€, de mémoire) et vraiment pas cher chez Comixology (3,60 € ou 1,80 € avec les 50% de réduc sur tout Image Comics jusqu’au 3 Janvier)
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Et pour me faire pardonner d’avoir mis du spandex, un deuxième :
Alex + Ada
Depuis que sa fiancée est partie sans explication, Alex vit une vie de routine et d’ennui. Lassée, sa (riche) grand-mère décide de lui offrir un android Tanaka X5 haut de gamme.
Ces androids sont conçus pour être des compagnons parfaits, qui écoutent les moindres envies et désirs de leur propriétaire.
Il ne leur manque qu’une chose qui les distingue des humains : la sentience. Ils ne sont pas autorisés à avoir d’avis, de goûts. Ils ne sont pas autorisés à ressentir, aimer, détester…
Mais cela pourrait changer… et là j’en dis pas plus et je vous laisse lire si le sujet vous intéresse !
Les dessins sont souvent trop simples et plein de répétitions. Mais c’est bien le seul défaut que j’ai trouvé à ce comics. L’histoire est vraiment prenante et l’ensemble se dévore rapidement. Si vous vous sentez tentés par un drame romantique sci-fi situé dans un futur proche, je vous le recommande fortement.
L’histoire s’est terminée cette année. Il y a 15 singles regroupés en 3 volumes.
Cela vous coûtera une bonne dizaine d’euros en papier ou 9€ sur Comixology pour chaque volume (et avec la promo 50% Image du moment, vous avez tout pour moins de 15€)
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Alex + Ada j’avais pris ca en route pendant sa publication, et j’ai un avis un peu similaire: dessin trop simples, mais ca se lit super vite et c’est assez divertissant… mais, a l’image des dessins, je trouve l’histoire aussi un peu trop simple. Un peu dommage, mais pas trop grave vu la courte duree de la serie.
Ah ben si ca me tend les prends, je m’y plonge (bon mais sans blague, Y: The Last Man, foncez les yeux fermes, quoi)
Allez hop je me remets au boulot, courage. Aujourd’hui on va parler de Ed Brubaker et Sean Phillips. Retenez ces noms parce que je vais probablement vous poster plusieurs de leurs titres… ce qu’ils font va generalement du “tres bien” au “must have”, meme quand ils touchent aux super-heros, genre avec Sleeper ou Incognito. Mais pas de superheros dans ce thread! Alors je vous parle de leur derniere perle garantie sans spandex, Fatale.
De nos jours, alors qu’un journaliste assiste a l’enterrement d’un vieil ami de son père, il rencontre la femme fatale par excellence, Jo… une rencontre qui bouleversera sa vie de plus d’une façon lorsque des gangsters se mettent à le poursuivre pour des raisons mystérieuses, et que Jo est clairement impliquée.
Si on dirait là le début d’un film noir “classique”, Brubaker décide de tout chambouler après une dizaine de pages. La narration passe d’une époque à une autre au fil des 5 volumes qui composent la série, mais garde toujours un oeil sur notre journaliste, qui doit démêler presqu’un siecle de mystères… Et ce n’est pas la seule surprise qui vous attend dans les pages de Fatale… mais ça je vous laisse le decouvrir (en tous cas si vous pouvez éviter de lire quoique ce soit d’autre avant de vous y plonger).
C’est dispo en faux par ici, et en vrai par la.
Allo? Y’a quelqu’un? Non? C’est pas grave, je continue tout seul, 3 mois après 
Et vu que je suis tout seul, autant se faire plaisir avec (AMHA) l’un des comics les plus fabuleux et plus denses jamais écrits: From Hell, de Alan Moore et Eddie Campbell.
Rien à voir avec la vague (et complètement ratée) adaptation cinematographique de 2001 avec Johnny Depp, si ce n’est le lieu (Londres) et l’époque (la fin du 19ème siècle, autour des meurtres de Jack L’Eventreur).
Avant d’aller plus loin, jettez un coup d’oeil aux dessins, ça fera sûrement fuir un bon nombre d’entre vous:
Pour les 3 qui restent, voyons un peu ce qu’on peut dire des 500-et-quelques pages de ce monstre en noir et blanc… d’abord, ce n’est pas une histoire policière: Moore va vous poser dès le début toutes les informations dont vous avez besoin pour savoir qui est Jack (Sir William Gull, le médecin royal – un suspect assez populaire chez les historiens qui étudient le sujet), pourquoi il tue toutes ces prostituées, et les ramifications personnelles et politiques qui en découlent… mais ça n’est là qu’une toute petite partie du récit.
Avec From Hell (dont le titre est tiré d’une lettre reçue par Scotland Yard en 1888 et considérée comme étant réellement écrite par le meurtrier), Moore fait ses premiers pas en termes de « littérature occulte » – sa tendance grandissante, avec l’age, qui l’amènera à mélanger narration classique et élements magiques. Cette technique atteindra son paroxysme plusieurs années plus tard avec Promethea, et vous vous rappellerez peut-etre que Grant Morrisson fera la même chose avec The Invisibles pas longtemps après – deux autres lectures chaudement recommandées, et surtout beaucoup plus accessibles.
Ici, Moore arrive brillamment à jongler entre la situation socio-politique de l’époque, la naissance de l’idée de « temps » comme une « quatrième dimension » et de son effet sur la perception de la réalité, les rites Franc-Maçonniques, la psychologie de Sir William Gull, l’histoire architecturale de Londres, et la façon dont une série d’évènements précisément orchestrés dans l’espace temps peuvent avoir des répercussions sur un grand nombre de gens, à travers de nombreuses années.
Vous y verrez des apparences parfois extrêmement subtiles de nombreuses célébrités ou futures célébrités – de Joseph « Elephant Man » Merrick à la Reine Victoria, en passant par Oscar Wilde, Aleister Crowley, et (si si, je vous jure) la scène de conception d’Adolf Hitler. Pour vous y retrouver, un gros paquet de notes est disponible pour chaque page, dans lesquels Moore vous expliquera la part d’histoire et la part de liberté artistique contenue quasiment dans chaque case…
Si vous rentrez dedans, vous serez récompensé par l’une des BDs les plus fascinantes que vous aurez la chance de lire – et l’une des raisons pour lesquelles Alan Moore est un écrivain aussi mythique, bien au delà de ce qu’il a accompli avec Watchmen ou V. Mais, à l’instar du Pendule de Foucault de Eco, il est aussi fort possible que vous n’accrochiez pas du tout, et que vous perceviez ce pavé de papier comme de la masturbation intellectuelle en format graphique… auquel cas, pas de probleme! Vous pouvez le garder sur votre étagère pour vous la péter quand vous avez des invités, ou l’offrir à votre pote intello (on en a tous un) l’année prochaine.
C’est dispo en vrai par ici et en faux par la. Bonne lecture!
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Chez Comixology en ce moment y’a une promo sur tout un tas de titres Image Comics ici et la, de quoi vous faire un gavage de comics sans spandex. Je rappelle que Image Comics fait partie des editeurs qui vendent des livres sans DRM chez Comixology, donc vous pouvez y aller les yeux fermes. Enfin faites gaffe ou vous cliquez quand meme, ca serait con d’acheter l’integrale de Rob Liefield sans s’en apercevoir.
Ils ont aussi des promos directement sur leur site mais c’est toujours un peu le bordel pour acheter et telecharger en bloc chez eux (l’interface de Comixology est beaucoup plus efficace pour se rendre pauvre en moins de 2 minutes).
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Vous connaissez Robert Kirkman? Vous avez surement vu son nom sur des series comme The Walking Dead et Invincible, mais saviez vous qu’il a son propre sous-label chez Image (“Skybound”) dans lequel il develope l’univers d’Invincible, et travaille aussi sur plusieurs autres projects, dont des collaborations avec d’autres ecrivains? Si oui, tant mieux! Sinon, pas grave, on reviendra sur une ou deux autres series Skybound plus tard.
Une de ces collaborations est le tres divertissant Thief of Thieves, ecrit a l’origine par Kirkman et Nick Spencer, mais qui passe plus tard (de maniere plus ou moins reconnaissable) sous la plume de Andy Diggle (auteur du tout aussi divertissant The Losers).
La serie suit les aventures de Conrad Paulson, a.k.a. “Redmond”, le meilleur voleur du monde… mais voila, apres des decennies a derober peintures, argent, et autres objets precieux pour le compte de divers clients, Conrad se rend compte que sa vie est vide de sens, et ce ne sont pas son ex-femme et son fils, qui ne veulent plus rien a faire avec lui, qui vont pouvoir le soutenir pendant sa crise de la quarantaine.
Il decide donc de reconstruire sa vie, de reprendre contact avec son fils, et de mettre fin a sa carriere illegale… mais ca n’est pas si facile evidemment – ses clients ne sont pas pres de vouloir lacher un mec aussi bon, le FBI est toujours a ses trousses, et il a plusieurs squelettes dans son placard, comme ils disent.
Bref, dans les grandes lignes, ca n’est pas le scenario le plus original de l’univers, mais ca n’est pas non plus un scenario que l’on peut lire tres souvent en BD – voire jamais. Et l’execution est ici plutot bien faite, que ce soit a l’ecriture ou aux dessins. Shawn Martinbrough, l’artiste, s’occupe d’ailleurs de toute la serie, ce qui permet de rendre les transitions de scenaristes assez transparentes.
La serie joue sur toutes les cordes habituelles du genre, sans jamais vraiment tomber dans le stereotype. C’est previsible par ci, surprenant par la. Et c’est fun.
C’est disponible en faux, sans DRM, chez Comixology et en vrai chez Amazon.
Il n’ ya pas de raison qu’il n’y ait que lordabdul qui bosse sur ce thread, alors je vais vous parler un peu de Terry Moore.
La série la plus connue de cet auteur est sans consteste Strangers in Paradise, publiée pendant près de 14 ans (1993 à 2007).
Je vous colle Wikipedia:
La série raconte principalement les relations complexes entre trois personnes : Francine Peters, Katina Choovanski (Katchoo) et leur ami David Qin. Francine Peters est une jeune fille brune à tendance boulimique et un peu perdue dans ses relations avec les hommes ; Katchoo est une artiste peintre bisexuelle, impulsive et parfois violente, qui hésite perpétuellement entre son amour pour Francine et l’amour que lui porte David.
L’intérêt du récit est soutenu par des personnages secondaires consistants et par une histoire complexe. Cette intrigue de longue haleine mélange histoires de mafia, histoires de cœur et comédie. Strangers in Paradise n’hésite pas à aborder des thèmes comme le meurtre, le viol, l’homosexualité, sans pour autant tomber dans les clichés.
Les histoires oscillent entre des épisodes à la limite du burlesque et des histoires violentes qui reviennent sur le passé trouble des personnages. Une des réussites de la bande dessinée est de réussir une alchimie entre ces ambiances opposées (parfois en les enchevêtrant) qui rendent les histoires vivantes et les personnages attachants.
C’est inhabituel (comparé au reste de la production comics), c’est très bon, très facile à lire et ça touche autant à la comédie qu’à la tragédie.
Seconde série marquante de l’auteur: Rachel Rising.
Série toujours en cours mais qui est quasiment conclue (41 épisodes parus sur 42), Rachel Rising nous raconte l’histoire d’une jeune fille qui se réveille enterrée dans une forêt près de chez elle, avec des marques de strangulation et un trou de 3 jours dans ses souvenirs. Elle va évidemment tenter de comprendre ce qui lui est arrivé.
Il s’agit d’une série fantastique (je parle du genre), voire un peu horrifique. Elle a pour point commun avec Strangers in Paradise une galerie de forts personnages féminins. Pas d’humour en revanche. Ça se lit également très bien.
Notez que ces deux séries sont disponibles en français.
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Un humble comics bundle Garth Ennis comprenant tout "The boys"et “Battlefields”.
Je ne connais pas ces séries et je n’ai pas l’impression qu’on en ait parlé ici, mais je suppose que ça vaut les 15€?
The Boys est assez sympa.
Le pitch : un monde type Marvel / DC, mais ou les super héros sont tous névrosés et à moitié tarés. Du coup une “agence gouvernementale undercover” est montée pour les surveiller et régler les problèmes.
C’est plutôt drôle, très gras, bien gore.
Un ami m’avait prêté jusqu’au #38 de The Boys à l’époque, et j’avais trouvé ça complètement naze. Je ne peux que te conseiller de tester avant d’acheter.
Ouaip, perso, “The Boys” ca m’a amuse un peu, mais parce que je suis assez bon public pour les trucs avec de l’humour gras et bas du front. Exactement dans le meme genre, Garth Ennis avait deja fait Hitman, chez DC, qui est meilleur a mon avis, et integre a l’univers DC (donc avec des cameos des super-heros qu’on connait).
Battlefields, j’ai pas tout lu, mais c’est interessant – c’est des histoires courtes inspirees de faits reels de la 2eme guerre mondiale (Garth Ennis avait aussi fait War Stories, dans le meme genre). Enfin c’est plus interessant pour le cote historique qu’autre chose, mais bon.
Bref, a mon avis tu peux prendre si t’es pas a 15 euros pres et que t’es en manque de lecture… mais si possible tu pourais aussi utiliser les 15 euros pour acheter d’autres trucs de Ennis, genre Preacher (dont on a parle dans ce thread) ou Hitman.
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C’est dans le même style que DV8 ?