Merci, je vais passer mon tour du coup.
Bon, essayons de poster quelques trucs pour que @lordabdul se sente moins seul !
J’attaque avec Dream Police de Joseph Michael « JMS » Straczynski et dessiné par Sid Kotian.
Le pitch (A.K.A. ma mauvaise traduction du pitch anglais) :
Les détectives Joe Thursday et Frank Staford de la police des rêves ont, d’aussi loin qu’ils s’en souviennent, toujours été partenaires, patrouillant les univers alternatifs des rêves, des cauchemars et du grand néant, une dimension alternative mais très réelle composée de changelins, d’échos, de soupirs, d’éthers, et de marcheurs de la nuit, qui sont morts dans leur sommeil et errent dans le monde des rêves à tout jamais. Un univers qui n’a plus de surprise pour eux. Mais quand Frank s’éloigne et disparaît… et que la femme qui revient à sa place dit qu’elle est la partenaire de Joe, et qu’elle a toujours été la partenaire de Joe, d’aussi longtemps qu’ils s’en souviennent… il commence une expédition vers l’inconnu qui va secouer les fondations mêmes du monde des rêves.
Début : 2014
Fin : le #10 et dernier single sortira à la fin du mois. Série courte qui sera collectée en 1 ou 2 tomes.
edit : non en fait y’en a 12 ! 
Editeur : Image Comics
L’auteur : JMS. Vous le connaissez déjà sur Geekzone pour l’avoir vu passer dans le dossier MCU de @Faskil sur le film Thor. Il a en effet participé au scénario du film et fait un petit caméo.
Il a commencé dans les années 80 en écrivant le gros du scénario de ce qui deviendra Babylon 5. Il a poursuivi dans les comics en écrivant pour DC et Marvel, fournissant chez les deux éditeurs des histoires marquantes (en bien comme en mal, selon les différents retours que j’ai eu 
); au cinéma en travaillant sur divers scénarios (aussi bien Changeling (l’échange) que World War Z); ou pour des séries, de Arabesque (oui oui) à Sense8.
Bref, le monsieur a des idées.
Le comics :
Il s’agit de la suite d’un one-shot du même nom publié sur le label Icon en 2005. Un one-shot dont j’ignorais l’existence avant de faire ce post ! … et donc un one-shot que l’on peut totalement ignorer.
Le premier single de ce comics fait un boulot de présentation de l’univers remarquable. Complet, clair et intrigant, il donne envie de se plonger dans l’univers de ces deux détectives, dans ce monde fantastique peuplé des rêves les plus fous.
La suite fait un tout aussi bon boulot en continuant d’explorer cet univers fantastique au travers d’enquêtes policières à la fois noires et surprenantes. Puis la fin se concentre enfin sur l’intrigue principale : le remplacement du partenaire de Joe.
A l’heure où j’écris, je n’ai pas lu l’intégralité de la série. Il me manque le dernier feuillet à sortir à la fin du mois (edit : et en fait encore 2 à sortir plus tard). Je vais peut-être détester la fin et modérer mes propos. Mais où j’en suis maintenant, je ne peux que vous conseiller d’y jeter un œil.
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On continue.
Birthright par Joshua Williamson et dessiné par Andrei Bressan
Le pitch : c’est alors qu’ils jouaient à la balle que Mikey, le fils ainé de la famille Rhodes, disparaît.
Un an (je crois) plus tard, il réapparaît et retrouve une famille décomposée, son père étant en prison, accusé de l’avoir tué. Sa mère et son frère ne le reconnaissent pas… et pour cause ! Le petit garçon qui est parti s’est transformé en guerrier musclé, tatoué, barbu, cheveux longs. Pendant son absence, Mikey était à Terrenos, un monde fantastique rempli de démons de toutes sortes, où le temps s’écoule différemment.
Que s’est-il passé à Terrenos ? Pourquoi est-il de retour ?.. c’est ce que va vous expliquer Birthright.
Editeur V.O. : Image Comics (au label Skybound)
Editeur V.F. : Delcourt
En cours : 3 tomes sont sortis en anglais
L’auteur : Joshua Williamson est connu pour ses séries Ghosted et Nailbiter (je ne crois pas qu’elles aient été présentées ici… si vous n’en avez jamais entendu parler, ça sera pour une autre fois peut-être)
Le comics : J’ai lu les 3 volumes sortis en V.O. Et pour l’instant je suis très content de ma lecture. La qualité est constante, l’action est soutenue tout au long du récit et chaque volume arrive à nous surprendre avec une petite révélation sur la dernière page, nous donnant toujours envie de continuer. Les dessins correspondent parfaitement à l’univers décrit et leur qualité se maintient. Du beau boulot.
Ce comics est fortement recommandé à ceux qui se demandent ce que pourrait donner un guerrier élevé dans un monde plein de magie une fois projeté dans notre monde.
Il vise moins ceux qui ont envie d’explorer ce monde fantasy, car si le monde de Terrenos est présent dans des flashbacks, le gros de l’action se situe dans notre univers. Et c’est probablement pour le mieux, car le monde de Terrenos est identique en beaucoup de points à des univers bien connus et maintes fois exploités dans d’autres oeuvres.
Je me note de lire celui-ci.
Je plussoie Birthright, mais j’attendais que plus de numeros sortent avant de poster ici, histoire de verifier si ca ne s’essoufle pas rapidement ensuite… mais pour l’instant j’aime bien, ouais.
Je suis tombé sur ça en Italie (pas pu le feuilleter) :
Je me demande ce que ça vaut et surtout quel est l’équivalent en français/américain, car Will Eisner a fait plusieurs livres sur le sujet.
Hop je suis revenu de vacances. Je crois que c’est la version Italienne de “Comics and Sequential Art” – qui est a ma connaissance le seul bouquin qu’Eisner a ecrit sur le sujet, en fait (a part un “compagnon” bien plus tard, “Graphic Storytelling and Visual Narrative”), mais je peux me tromper.
Si tu a deja lu, et apprecie, “Understanding Comics” de Scott McCloud, tu peux foncer. Sinon, c’est interessant si tu t’interesse au medium de la BD lui-meme… genre si aimes le cinema, tu peux regarder un documentaire qui explique les proprietes intrinseques du medium video (montage, plans, etc.), et de la facon dont les cineastes l’utilisent pour raconter des histoires et creer des emotions. La c’est pareil, c’est de la BD a propos de la BD. Bref, c’est passionant si c’est ton truc.
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Ah la la, c’est deche ce thread! On est tous a la ramasse! On touche le fond!
…ce qui me permet de parler de LOW
(oui, ok, c’est un peu bas comme blague)
LOW, c’est de la science-fiction ecrite par Rick Remender et illustree (couleurs comprises, ce qui est relativement peu commun dans le mode d’edition americain) par Greg Tocchini.
Remender, vous le connaissez peut-etre pour quelques BDs avec du spandex, donc on va passer rapidement dessus, mais aussi pour plusieurs des series de la « nouvelle vague » Image Comics – LOW, donc, mais aussi Black Science, Tokyo Ghosts, Deadly Class, etc. Bref, des fois y’a des hauts, des fois y’a des bas. Bonne nouvelle, LOW, c’est du haut.
Tocchini, par contre, je connaissais pas le monsieur (ou alors j’avais jamais fait gaffe), mais je suis tres fan. Je vous laisse admirer les planches et les couvertures, ca se passe de commentaires.
Maintenant vous voulez peut etre savoir de quoi ca parle? Parce que depuis tout a l’heure j’ai toujours pas aborde le sujet? Ok ok, je mets b… euh, j’accouche.
Dans un futur indetermine, le soleil s’est mis a gonfler de maniere prematuree, ce qui rend la surface de la Terre graduellement inhabitable a cause des radiations. Au bout d’un moment, la race humaine se rend a l’evidence que c’est foutu en haut, et qu’il faut demenager au fond des oceans, dans de gigantesques villes sous-marines. En dernier recours, des sondes spatiales sont envoyees dans toutes les directions afin de trouver une planete habitable.
Plusieurs millenaires plus tard, l’humanite en est reduite a une paire de villes sous-marines… respirant un air ultra-recycle, dans des domes ou l’espace se fait rare, et apres plusieurs generations graduellement plus cyniques et defaitistes les unes que les autres, la race humaine n’est plus bien vaillante…
L’une de ces villes, Salus, est dirigee par les Helmsmen de la famille Caine, une famille secouee par un drame familial qui fait office d’introduction a l’histoire. Dix ans et des brouettes plus tard, Stel Caine, la mere, recoit une nouvelle inattendue: une des probes spatiales est revenue – peut-etre avec des informations sur une planete viable. Il n’y a plus qu’a monter une expedition vers la surface pour la recuperer… mais evidemment ca n’est pas si facile!
LOW est un melange d’aventure et de drame familial, parle de courage, de redemption, de religion… bref tous les ingredients de base pour une bonne saga sci-fi epique. L’ecriture n’est pas toujours parfaite, mais l’univers et les dessins sont absolument envoutants en ce qui me concerne. Vous apprecierez l’originalite des designs, le peu d’exposition sur le background, la quasi absence de technologie (elle existe mais on l’utilise sans en parler), et l’histoire pleine de rebondissements et coups durs. Vous soupirerez lors du traitement parfois poussif des personnages et de leurs actes/motivations, mais bon ca va.
C’est dispo en vrai/faux directement chez Image Comics, en faux chez Comixology (mais comme c’est du Image Comics, c’est sans DRM), ou en vrai chez Amazon ou chez votre gentil libraire.
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Ça a l’air sympa comme tout. Merci pour la découverte !
Ouais, il n’y a pas assez de réponses malgré le très bon boulot de @lordabdul. Je ne commente pas souvent mais je suis un lecteur assidu. Encore !
Je suis abonné à LOW depuis le #1 et j’ai toujours pas lâché, donc j’aurais tendance à être d’accord avec @lordabdul, allez voir !
Par contre je tiens quand même à préciser que c’est parfois inégal, autant sur le dessin que dans l’écriture. Soyez prévenus.
Le dessin d’abord. Il commence comme une peinture. On est loin des comics simplistes, c’est magnifique et on en prend plein des yeux. Pour suivre l’histoire par contre, le découpage est moins efficace qu’un format classique. Il faut prendre le temps, regarder partout.
Je pense qu’ils ont tenté de corriger le (non) problème de lecture en introduisant un découpage un peu plus classique. Les dessins sont alors toujours très beaux mais deviennent moins intéressants.
Puis vient le mix des deux univers. Le moment où tout est parfait. C’est très facile à lire et magnifique à la fois.
Et enfin dernièrement… un relâchement. Moins de précision, des cases avec des visages en gros plans étirés sans raison.
Niveau scénar, c’est du Remender. Il aime tout casser pour repartir sur quelque chose de différent de temps en temps. Certains arcs semblent un poil longs et se finissent sur des retournements de situation un peu tordus. D’autres sont prenants du début à la fin. Globalement c’est très bien si on est entré dans l’univers dès le début.
Actuellement… j’ai un problème avec l’histoire de l’arc en cours. Je dirais limite qu’il a « jump the shark ». Ou qu’il a fait une HunterXHunter (désolé, souvenir d’une époque où j’étais ignorant). Je suis donc impatient qu’il casse tout et reparte sur une nouvelle idée !
J’ai pas encore lu le #14 et #15, mais c’est vrai qu’en lisant le #13, j’ai fait un gros « euuh mais c’est quoi ca?!!! »… mais bon, on va voir… 
Paper Girls par Brian K. Vaughan, dessiné par Cliff Chiang et coloré par Matt Wilson
Le pitch : Juste après Halloween 1988, quatre ados livreuses de journaux à vélo vont rencontrer… des gens étranges… je ne peux pas vous dire qui ou quoi, ça serait déjà spoiler
Editeur V.O. : Image Comics
Editeur V.F. : Urban
En cours : 10 singles sortis en anglais (2 tomes) et un tome en français
L’auteur : Dois-je vous présenter Brian K. Vaughan ? … Saga, Runaways, Y the Last Man…
hurm… Lost… hurm
Le dessinateur : Cliff Chiang s’est fait pas mal connaitre pour son boulot sur Wonder Woman, qu’il dessinait assez « carrée », imposante (ça beaucoup plu). Il a un style particulier, avec des contours épais.
Et avec les couleurs de Matt Wilson, je trouve que Paper Girls est un beau comics. Tout simplement.
Le comics : Je ne peux pas vous raconter ce qu’il se passe. Ni même vous donner trop de thème. Je trouve que c’est mieux de découvrir par vous même.
Je peux par contre vous dire d’essayer si :
- vous trouvez les dessins sympa
- vous aimez bien ce qu’à fait BKV sur Saga
- vous aimez les histoires de gamins à vélo avec des talkies dans les 80s, à la mode Stranger Things
-
vous aimez twitter et les pterodactyls(vous avez rien lu)
Mon avis perso après 10 numéros : c’est pas ma série de l’année. Ça avance au final assez lentement. Mais j’ai trouvé pas mal d’idées assez sympas et surprenantes. Et je ne me lasse pas des dessins. Je vais continuer en espérant que BKV ait mieux prévu son histoire que pour Saga.
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Haha le tease, bien joue
J’avais Paper Girls dans mes notes pour plus tard en effet, mais je trouvais que la serie n’etait pas assez avancee pour juger correctement de l’inclure ici ou pas… mais pour l’instant ca me plait bien ouais, surtout le cote completement WTF de l’histoire…
Quand un éditeur français a sorti au moins un tome, je considère que je peux en parler.
Ils prennent le risque de sortir un truc indé en France assez rapidement en suivant les sorties US, ça serait dommage d’attendre que 5 tomes soient publiés pour dire « hey au fait c’est bien ça, vous auriez pu les acheter depuis 3 ans ».
Perso je m’abonne sur des séries US en mettant 3 ou 4 euros par mois pour 20 pages, un peu au pif, sans savoir où ça va aller. Donc en comparaison 2 tomes pour juger ça me parait déjà pas mal
Et puis que se soit en VO Image ou en VF Urban, le premier tome est toujours à environ 10€, ça fait pas non plus une dépense énorme pour essayer une nouvelle série.
A mon avis l’editeur francais sort la traduction super vite parce que c’est du Vaughan et que du coup ca a du cachet… mais si Battlestar Galactica m’a appris une chose, c’est que je suis capable de miraculeusement detester une serie retrospectivement quand ca devient suffisamment super mega nul et foireux. Du coup je suis beaucoup plus prudent maintenant… et Paper Girls est encore (en tous cas a date du numero #7, je sais je suis un peu a la bourre) dans la phase initiale genre « on comprend pas tout ce qui se passe mais ca sera surement cool quand on comprendra ».
Bon je vais lire les 3 numeros que j’ai en retard du coup
Hop je ressors le topic pour un bon plan qui pourra intéresser les lecteurs de comics sans spandex : Humble Comics Bundle: IMAGE at 25
Tour d’horizon rapide :
- $5 ou $10 vous donnent accès au premier single de plusieurs séries. Soit 20 ou 40 pages pour se faire une idée. C’est pas mal si on est curieux, mais vous n’aurez vraiment qu’une intro. Je conseille de mettre un petit peu plus pour avoir des premiers volumes complets.
-
$10
- Rat Queens : « Sass & Sorcery ». Une naine guerrière, une elfe magicienne, une prêtresse humaine, et une mini voleuse. Des aventures, du fun, des dessins chouettes (enfin… au moins pour le vol.1)
- Nowhere Men : un monde où la science est cool
- Prophet
: c’est… dur à expliquer. Je voulais en parler ici, j’ai abandonné. Un monde à part. Particulier. Peu bavard. Potentiellement scotchant. - Revival : des morts qui reviennent à la vie. C’est classique dit comme ça, je sais, mais le récit est bon et accrocheur
- Casanova : à lire si vous voulez savoir pourquoi je déteste Fraction. Sinon, non. Non.
- Les autres trucs que les gens aiment généralement : Lazarus, Nailbiter, Southern Bastards
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$15 :
- Birthright Vol.1 : je vous en ai parlé au dessus
- Descender Vol.1 : dernière série indé de Jeff Lemire (j’ai attaqué ce sujet en vous parlant de lui ). Des robots dans l’espace. Des dessins de Dustin Nguyen magnifiques, style crayons de couleur et aquarelle.
- The Fade Out : Brubaker dans ce qu’il fait de mieux, le style Noir et les ~50s. Après Fatale, il prend le même dessinateur et il recommence.
- Les autres trucs que les gens aiment généralement : Chew, East of West, Sex Criminals
-
$20 :
- Descender Vol.2 : la suite du Vol.1 du palier à $15, donc. Sérieusement, lisez ça.
- I hate Fairyland : Skottie Young… vous voyez les dessins de super héros version bébé trop choupi ? C’est lui.Ici on garde les dessins mignons, mais on suit cette fois une adulte, bloquée depuis trop longtemps dans un corps de gamine dans un monde enchanté… Et elle en a marre. Ça jure (avec des mots mignons) et ça tranche.
- The Fix : si vous aimez les flic ripoux.
- Les autres trucs que les gens aiment généralement : Saga, The Wicked & the Divine, Outcast
-
$25 c’est juste un print, pas des comics, cliquez pas trop vite
PS : merci @Faskil pour le lien
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Ok les gars, maintenant que l’hiver Canadien est termine, je peux reprendre mon canoe pour aller au cafe internet de la ville la plus proche et vous parler… d’une BD sur des personnages qui se cachent en hiver dans le grand nord Canadien!
C’est We Stand On Guard, de Brian K Vaughan et Steve Skroce.
Le titre fait bien evidemment reference a la derniere phrase de l’hymne national Canadien, et se place au 22eme siecle alors que les Etats-Unis sont en pleine invasion de leurs voisins du nord pour aller leur piquer leurs ressources naturelles… l’invasion touche en fait a sa fin – apres tout les Etats-Unis ont des capacites militaires largement superieures, donc leur victoire est quasiment assuree – mais des groupes de resistants se cachent dans les vastes regions du Yukon et du Nunavut, creant divers problemes pour les envahisseurs.
L’histoire – un gros one-shot d’environ 200 pages – se concentre sur ces resistants et sur leurs deboires contre les robots geants Americains (parce que oui y’a des robots geants sinon c’est pas rigolo).
Alors on ne presente plus Brian K Vaughan, c’est monsieur Y: The Last Man, Saga, Runaways, plein d’autres. On vous en a deja parle dans ce thread donc je vais pas insister hein, vous devriez deja savoir que c’est pas un amateur. Steve Skroce par contre il est moins connu, principalement parce qu’il va et vient entre le milieu de la BD et l’industrie du cinema, ou il officie comme storyboard artist (il bosse notamment sur presque tous les storyboard des freres/soeurs Wachowski, depuis meme avant The Matrix). Personellement, il m’a surtout marque dans le Youngblood ecrit par Alan Moore (excusez du peu) qui, malheureusement, n’a dure que 2 numeros (3 si vous comptez celui qui est ressorti par miracle plusieurs annees plus tard).
Les 2 monsieurs ne signent pas la leur meilleur travail, pour etre honnete – les dessins sont moyens et notre scenariste y fait le minimum syndical, mais le minimum syndical de Mr. Vaughan c’est quand meme pas mal chouette et fun, surtout si vous captez toutes les references Canadiennes qu’il place (certaines sont evidentes, mais d’autres le sont moins). Et puis ca fait surtout plaisir de voir le Canada dans des comics, un peu, pour changer… bref, une petite histoire science-fiction/guerre qui devrait vous faire passer un bon moment et vous eduquer un peu sur mon pays d’adoption.
C’est disponible en faux sur Comixology et en vrai sur Amazon.
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Une BD « juste » fun cette semaine: n’y cherchez meme pas des apartees sur le sens de la vie ou la nature du pouvoir ou quoique ce soit! C’est probablement d’ailleurs pour ca que plusieurs chaines de TV menacent de faire une adaption en serie depuis quelques annees
The 6th Gun, c’est ecrit par Cullen Bunn et dessine par Brian Hurtt. Et, euh, voila. J’avoue que j’ai jamais vraiment vu passer leur nom avant, donc je pourrais franchement pas vous en dire plus sur eux a part vous reciter leur biographie officielle – et vous etes assez grands pour aller la chercher tous seuls si vous voulez.
Ce que je peux vous dire par contre c’est que les illustrations sont plutot plaisantes a l’oeil (c’est pas du grand art mais le gars Brian va dessiner tout ce qu’il faut sans sourciller), et que ca parle de pistolets.
Alors vous allez me dire que oui, ca vous auriez pu le deviner, tout ca, mais attendez un peu, est-ce que vous saviez que ca parlait de 6 pistolets en particulier? Hein? Ah, ca fait le malin mais… hein? Ah vous aviez devine aussi? Ok.
Bon The 6th Gun c’est un western avec des pistolets magiques et des mort-vivants. Hop. Les 6 pistolets en question ont divers pouvoirs magiques, et evidemment y’a plein de gens qui veulent les recuperer. Manque de bol, pas possible de simplement voler les pistolets: leurs pouvoirs magiques sont lies a leur possesseur jusqu’a sa mort. Oh la la.
Comme tous les westerns, l’histoire se passe peu apres la Guerre Civile, alors que Beck Montcrief, la madame que vous voyez sur la couverture, herite du 6eme pistolet (dont la BD tire son nom, donc) lorsque son beau-pere passe, ahem, l’arme a gauche. Elle est rapidement poursuivie par des mechants qui veulent son pistolet, et s’allie tout aussi rapidement avec Drake Sinclair (le monsieur que vous voyez sur la couverture), un grand brun mysterieux qui veut les pistolets aussi, mais, euh, il est gentil. Enfin il est pas mechant. Il est mysterieux, on va dire. Et c’est un grand brun, donc du coup ca va.
Y’a deja 9 volumes de sortis donc vous pensez bien que ca devient de plus en plus complique, mais bref, c’est fun, c’est leger, et est-ce que j’ai dit qu’il y avait des mort-vivants? Des morts-vivants avec des pistolets, qui plus est. C’est fun.
C’est disponible en faux sur Comixology et en vrai sur Amazon.
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Vous voulez voir ce que ca fait de prendre des hallucinogenes, mais vous avez meme pas 20 euros sur vous? Vous voulez oublier les elections en lisant quelque chose qui va defoncer votre cerveau? Pas de probleme, j’ai ce qu’il vous faut!
Nameless c’est une histoire courte de Grant Morrison et Chris Burnham: 6 numeros a l’origine, et un TPB obligatoire ensuite.
L’illustrateur, je ne le connais pas trop, mais il fait tres bien son travail, il suffit de voir les images que je vous poste ici. Il a un style un peu a la Frank Quitely qui n’est pas pour me deplaire. Le scenariste, par contre, on ne le presente plus – on a deja parle de l’un de ses chef-d’oeuvres, The Invisibles, dans ce sujet… mais si vous n’avez pas le courage de vous y plonger (soit parce que les dessins vous rebutent, soit parce que c’est trop long ou verbeux), alors Nameless peut vous servir d’introduction efficace au monsieur. De son propre aveu, c’est sa BD « la plus occulte depuis les Invisibles » et, euh, je vais pas le contredire.
Je vais pas non plus vraiment vous raconter l’histoire. D’abord, c’est tres complique – y’a une sorte d’occultiste qui se fait embaucher par une multi-nationale pour etudier l’origine d’un asteroide geant en chemin pour detruire toute vie sur terre, mais ca c’est un peu juste le resume des grandes lignes du debut du concept general du synopsis, quoi. En fait, le probleme c’est surtout que j’aurais bien du mal a vous expliquer de quoi ca parle, au final.
Comme je le disais, c’est du condense de Morrison – ca parle de mythologie Polynesienne, de legendes Maya, d’horreur cosmique, de differents niveaux de conscience, et plein d’autres trucs dans le genre. C’est un peu comme si David Lynch faisait une overdose en plein milieu du tournage d’une adaptation de H.P.Lovecraft, vous voyez… non? Vous voyez pas? Moi non plus, ca tombe bien. Je ne sais toujours pas vraiment ce que j’ai lu, mais tout ce que je sais c’est que j’ai vachement aime
C’est disponible en faux chez Comixology et en vrai chez Amazon.
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