Les podcasts signés Faskil

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Damn. :slightly_frowning_face:

La prochaine étape, ce sera sans doute de me striker mon compte Patreon. Si jamais je disparais, vous saurez pourquoi… Tellement deg. Tout ce taf pour rien.

La zik est gérée par des fdp XXL. Vidéo de la déprime. Clairement ils osef de ouf de ton taf, tu fais de la thune sans les payer, 2 euros ? HAHA NON MONSIEUR. #mafia

Il parle pas que des concerts, la globalité du truc est ouf.

Sur les conseils de @Frag-Zero je vais prendre contact avec Downhill Battle et voir ce que je peux faire, notamment pour tenter de rendre la problématique un peu plus visible et ne plus avoir à parler avec des bots qui ne pensent qu’à foutre des 404 partout où je dispense la bonne parole.

Suis usé là. C’est une fight sans cesse depuis des années, avec zéro justification rationnelle derrière, juste cette putain de main-mise de l’industrie culturelle sur ce que j’appelerais « le droit au partage ». Greedy as fuck.

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Je viens de prendre Tidal, avec l’option qui rémunère 10% les artistes.
C’est réel ou c’est de l’enfumage pour me piquer plus de thunes ?

Aucune idée, mais pars du principe que quand on parle des « artistes », ça veut plutôt dire les ayants droit, ce qui n’est pas du tout pareil.

Comme je disais à l’instant sur Masto:

Je ne vous cache pas que, vu le mood là tout de suite, il se pourrait bien que ce soit le coup de grâce qui marque la fin des podcasts signés Faskil (en tous cas, côté podcasts musicaux). Le ratio emmerdement/plaisir ne vend plus du rêve, et ce harcèlement permanent commence à être vraiment usant.

Ok, donc les mêmes fdp.
Le seul intérêt reste dans le MQA à l’échantillonnage maximal, alors.
Je vais regarder combien cela représente d’albums parmi mes écoutes…

C’est effectivement très décourageant :confused: Ça se passe comment à chaque fois ? Tu reçois une injonction par mail ?
En tout cas, courage à toi, j’espère que tu trouveras la force de continuer malgré tout.

Ça dépend… Depuis 15 ans, j’ai tout vu ou à peu près : ça va du mail envoyé par un bot de la RIAA qui me demande de virer des épisodes sous peine de poursuites (avec copie à mon hébergeur qui de son côté menace de fermer le site, parce qu’il n’a aucune envie de finir au tribunal face à 20 avocats aux dents longues et surpayés), parfois ça se passe sans notification comme quand j’ai été proprement viré d’Apple Podcasts ou Spotify, sans avertissement. C’était le cas aussi ici avec Mixcloud, où j’ai découvert en parcourant d’anciens épisodes du Discographe, que certains avaient été mis hors ligne, sans autre forme de procès, et évidemment aucun recours à moins d’être un ayant droit direct.

Les règles qui régissent le copyright sont dépassées, archaïques, et totalement inadaptées aux moyens de communication modernes, et pénalisent ceux qui n’ont pas le budget nécessaire pour s’affranchir des tarifs délirants réclamés pour pouvoir le faire en toute quiétude.

La toute-puissance de l’industrie culturelle fait vraiment de plus en plus flipper. Comme je disais, on ne pourra bientôt plus écouter la musique qu’on veut, où on veut, et pour moi ça va largement au-delà de ma petite personne, ça devient véritablement inquiétant pour l’avenir de la culture, sous toutes ses formes.

Tu veux partager la culture ? Tu raques.

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Je rebondis là-dessus si tu le permets. Grand amateur de musique, j’ai accueilli à bras ouverts le streaming au point de mettre complètement à l’arrêt ma collection assez conséquente de CD (ils sont remisés à la cave, à l’abri, depuis quelques années maintenant) et j’ai pu assouvir mon appétit de nouveautés en écoutant à loisir, en découvrant à tours de bras.
Sauf que récemment, j’ai effectivement pris à nouveau conscience de la fragilité de mon catalogue (quand Deezer décide de changer le format d’un album en intégrant la version avec des bonus et en virant celle de base par exemple, ça ne transférait pas mes favoris au sein de cet album par exemple) et du fait qu’il faut être en permanence sur la brèche si on veut garder ses playlists propres et surtout complètes.
Bref, le leurre de l’illimité (même si c’est toujours mieux que ce qu’on a du côté de la vidéo avec ses 50 plateformes) est en train de s’effacer me concernant et j’essaie petit à petit de me reconstituer une collection des choses que j’écoute en me tournant vers le vinyle (surtout quand il est accompagné de son petit téléchargement de mp3/FLAC) mais effectivement ça a un coût bien supérieur.

J’ai toujours écouté ma musique en local, et jamais je ne pourrais passer au streaming pour les raisons de catalogues fluctuants que tu cites, mais aussi parce que je sais à quel point les artistes derrière (pas les ayants droit donc) sont rétribués au lance-pierre pendant que Daniel Ek et les majors s’en mettent plein les fouilles (et je tape sur Spotify, mais le souci est le même chez tous les fournisseurs de streaming audio, Deezer, Apple Music, même combat).

Le souci, c’est qu’à moins d’un véritable élan politique pour changer tout ça, ça n’ira qu’en s’empirant. Et cet élan n’arrivera jamais. La puissance des lobbys culturels est telle que c’est mission impossible…

Bref, je suis découragé là. Et rétrospectivement, j’aurais aimé avoir un autre kiff que la musique, ça m’aurait sans doute permis de partager plus sereinement mes marottes. Parce que parler de musique sans passer de musique, il faudra qu’on m’explique comment faire…

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Très, très agréable à écouter en bossant ! Thx !

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