Voila, fini Act of Violence ce matin. J’ai mis un certain temps (par moment une a deux pages par jour). C’est lent a demarrer, on ne voit pas tres bien ou l’auteur veut en venir : c’est quoi le rapport entre la vie du narrateur en italique (oui, c’est important, ce sont les seuls partie ou il y a des « I »), et le roman. Y’a une alternance de chapitres en italique, a la premiere personne, et des chapitres classiques qui constituent le gros de l’histoire, et ca sur plus des 3/4 du bouquins. L’action du livre se deroule principalement sur 1 a 2 semaines.
Ben en fait on passe progressivement d’une enquete criminelle presque classique a quelque chose de plus gros, a une certaine machination qui a une taille plus que consequente. Bien entendu, a la fin, on ne peut s’empecher de dire : « ah mais c’est bien sur. » Cela dit, meme si c’est un roman, on peut commencer a se poser des questions et se demander : mais putain de merde et SI c’etait vrai ? Ou meme si il n’y a que de petits elements de verite… FEAR!
Edit: Pour la suite, j’ai commence Hunting Badger de Tony Hillerman, histoire de se replonger dans le calme Navajo du Nouveau Mexique (merde, j’ai envie d’y retourner du coup… Santa Fe… Albuquerque… :unsure:
L’été arrive et avec lui (pour les plus chanceux d’entre nous) ces quelques semaines dans l’année durant lesquelles il est permis de dévorer un bon roman d’une couverture à l’autre sans culpabiliser “parce qu’il est tard et qu’il faut bosser demain”.
Pour préparer ça, pas de coup de c�?ur ou de recommendation pour le moment (il faut avoir lu les bouquins pour ça), juste ma playlist de l’été que j’étofferai avec plaisir si vous avez des suggestions pour la compléter :
Voila, Hunting Badger fini ce matin en petit-dejeunant. Bon petit roman, cela dit, j’ai le sentiment d’un “sous” Jim Chee ou “sous” Joe Leaphorn: dans plusieurs de ces romans, Tony Hillerman donnait une bonne importance a l’aspect culturel et spirituel (je ne veux pas mettre religieux) des Navajos, Utes et autres Hopis.
La nous avons eu droit a un tout petit peu d’Histoire entre Utes et Navajos, et vraiment un poil de spiritualite (enfin meme pas de quoi ce faire un witchskin). Cependant, on imagine sans probleme les decors et les personnages. Et encore une fois, Jim Chee tombe amoureux.
Ca m’a laisse un peu sur ma faim, mais peut-etre aussi parce que l’intrigue ne se passe que sur une poignee de journees. Cela dit, pour A Simple Act of Violence, l’histoire se passe sur moins d’une semaine mais couvre plus 500pages.
Edit: pour la suite, je ne sais pas encore. Tolstoy me fait de l’oeil, mais je ne sais pas si je vais avoir le courage/envie de commencer Guerre et Paix avant de partir. Reste les suspects habituels… Hum, peut-etre bien Coruscant Nights II.
Petite subtilité ici : il s’agit en fait de Iain BANKS tout court, le M. n’apparait que quand il signe sur un roman du cycle de la Culture. Ceci dit tu m’en diras des nouvelles. Le cycle de la Culture du même auteur est juste ma référence absolue en SF !
Edit : tiens, sur la couverture française du bouquin ils ont rajouté le M. Bon, OSEF en fait
Ah non mais quand on pinaille il faut le faire bien !
Le « M » est là lorsque Monsieur Banks écrit de la SF (pas forcément pour le cycle de la Culture), il est absent lorsqu’il écrit de la littérature générale.
Je viens de finir “Succession” de Scott Westerfeld. �?a se dévore !
C’est en deux volumes pas très gros (Les légions immortelles et Le secret de l�??Empire), c’est du NSO (New Space Opera) un peu similaire à ce que peut faire Alastair Reynolds et son cycle des inhibiteurs. Sauf que là où Reynolds finit par saouler avec des récits trop longs et alambiqués (et déçoit par des fins pas terrible), Westerfeld fait dans le court (pour du NSO) et efficace.
�?a se lit tout seul et on en vient à regretter que Westerfeld n’ait pas écrit beaucoup plus de romans.
Parfait pour l’été si vous aimez un tant soit peu le genre !
J’avais bien aimé les bouquins de Reynolds avec son cycle des Inhibiteurs. Faudra que je jette un oeil sur Succession des que j’aurai lu Judas Unchained d’Hamilton
Brugeas et Toulhoat nous offrent une univers sinistre ou les nazis ont gagné la guerre contre l’ouest et la seule alternative reste … les soviétiques.
J’ai trouvé le dessin superbe, du caryonné avec uniquement des nuances de bruns et sepia qui donne un aspect d’époque à l’action et en gardant l’aspect terrifiant de ce monde.
Le scénario, un thriller avec des touches le fantastique et SF, est assez dense (il faut lire à tête reposée) et propose des personnage travaillés (même si le héros n’a pas vraiment une gueule de nazi).
Tout n’est pas parfait mais j’ai tellement apprécier la lecture que j’ai oublié ces défauts.
On suit donc en parallèle les aventures de Renée et Paloma, chacune dans leur univers fermé aux autres. C’est drôle, bien écrit et ça s’offre même le luxe de réflexions sur nos petites vanités. Je n’en suis qu’au tiers, mais je le dévore.
Je confirme “L’élégance du hérisson”, conseillé par ma génitrice, j’étais pas emballé au début, c’est pas vraiment mon genre de lecture, mais après l’avoir commencé je l’ai bien vite fini. C’est très sympa, ça se lit bien.
�? noter qu’une adaptation en film a été fait, “le Hérisson”, avec Balasko, en 2009, qui n’est pas mauvais non plus. Un peu différent, pas aussi profond, comme toujours dans les adaptations, mais pas mal.
Et en ce moment je suis dans “Le Livre Sans Nom”, par Anonyme (sic), roman qui a débuté en publication sur la toile avant de finir édité grâce à son succès (nous dit-on en quatrième de couverture, j’ai pas fait plus de recherches que ça). Et ça me plait bien aussi, l’humour bien noir, très cynique, des massacres sanguinolents, des répliques cinglantes. Une touche de “suintant dégueulasse” ressort du bled où se passe l’action, qui m’a fait un peu penser à la ville à côté de laquelle la Zone est située, dans “Roadside Picnic” des frères Strougatski.
Je viens chercher de l’inspiration pour une commande Amazon sur la zone, alors pour ceux qui viennent faire la même chose que moi je vais laisser un petit quelque chose :
Je viens de finir le dernier Pratchett sorti aux éditions de l’Atalante, et qui n’est pas ! je répète pas ! un disque-monde. Nation (http://www.amazon.fr/Nation-Terry-Pratchett/dp/2841725065/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=books&qid=1281044304&sr=8-2). Très dur à juger. J’ai bien aimé, mais ce n’est pas le Pratchett habituel (pas même celui de Jonnhy Maxwell ou du Fabuleux Maurice). C’est humaniste, très dépaysant. Je le rapproche de l’Ile de Robert Merle, version enfantine et avec une fin heureuse.
Je venais de finir la Horde du Contrevent. Très agréable à lire. Captivent (la faute d’orthographe est volontaire ). Un très bon bouquin.
Allez un petit dernier pour la route, ne soyons pas chiche, surtout qu’elle ne l’est pas dans son écriture, Amélie Nothomb. Avec « Stupeur et tremblements » en particulier. J’adore son style, j’adore Nothomb
Résumé :
Au royaume des six Duchés, le prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant - par tradition, le nom des seigneurs doit modeler leur caractère- décide de renoncer à son ambition de devenir roi-servant en apprenant l’existence de Fitz, son fils illégitime.
Le jeune bâtard grandit à Castelcerf, sous l’égide du maître d’écurie Burrich. Mais le roi Subtil impose bientôt que FITZ reçoive, malgré sa condition, une éducation princière. L’ enfant découvrira vite que le véritable dessein du monarque est autre : faire de lui un assassin royal. Et tandis que les attaques des pirates rouges mettent en péril la contrée, Fitz va constater à chaque instant que sa vie ne tient qu’à un fil : celui de sa lame…
Avis personnel :
Excellent, j’en suis au tome 3, je les dévores, plein d’ambuche d’aventure de magie, d’intrigue, une touche d’imaginaire et de fantasy et PAF ça fait mon bonheur.
Toute les personnes à qui j’ai pu le conseillé on adoré, j’espère faire plaisir à l’un d’entre vous en le conseillant également en ces lieux de geeks.
Une bande déssiné a été adapté à la série :
L’assassin royal, tome 1 : Le bâtard Scénario : Jean-Charles Gaudin
Dessin : Laurent Sieurac
Editeur : Soleil
Date de parution : 24/09/08
ps : hm, y a t-il moyen de diminuer la visualisation de l’image sans pour autant l’héberger sois-même? (quand je la diminue manuelement dans mon post directement, à l’apperçu l’image revient à ça taille “réel”)
A savoir sur les Assassins Royal, entre le T6 et le T7 de mémoire, si on veut suivre la chronologie (et ça peut être pas mal), il faut passer sur la série “Les aventuriers de la mer” qui est aussi bien, si ce n’est mieux.
J’ai lu aussi le cycle du Soldat Chamane, du même auteur. Très très bien mais j’ai une préférence pour les Aventuriers de la mer quand même.
J’ai lu l’Assassin Royal en entier, puis les 5 premiers tomes des Aventuriers de la Mer et je me suis arrêté là. C’est très sympa certes, mais le côté “plus ça va mal plus j’en rajoute une couche pour faire empirer les choses” m’a un peu gonflé au bout d’un moment. Je ne suis pas forcément un accro du happy end, mais là j’ai eu l’impression de voir l’excès inverse.
Histrion: c’est chaque fois la question que je me pose quand je vois les trois tomes en Anglais au Borders du coin (150kms tout de même)… Mais est-ce que “Bad ending” c’est mauvais ou non? (et merci pour le spoil au passage !!).
Une fin catastrophique pour le héros, où tout le monde décanne (et de préférence de manière injuste), ça me va encore. Ce que je ne veux pas c’est une fin en eau de boudin ^^
Premier chapitre lu hier soir pour prendre le pouls : ça démarre bien, ça donne envie. Personnellement, et en balançant la fausse modestie au placard, j’ai un très bon niveau et je n’ai pour l’instant pas buté sur le vocabulaire. Mais pour ceux pour qui ça n’est pas le cas, un bouquin typé « moyen-âgeux » je pense que ça n’est pas le simple pour commencer (à cause du vocabulaire, des tournures de phrases volontairement vieillotes, ou plouc).
Du coup j’en profite : pour ceux qui voudraient lire en anglais pour le plaisir, n’hésitez pas à aller chercher du côté des Agatha Christie.
J’ai pas du tout été convaincu par l’Assassin Royal. Le début m’a fait mourir d’ennui, la fin du premier cycle est par contre très sympa, ce qui m’a fait acheter le début du deuxième. Erreur fatale, mon intérêt n’a pas redécollé, j’ai laissé les bouquins dans un coin sans finir l’histoire. Je me souviens que les bouquins que j’ai lu juste après étaient ceux de la Compagnie Noire, et là j’ai pris une grosse torgnole dans la tronche