Ma première remarque concerne le magazine Joystick et ses tests décidemment non exhaustif qui font fi de nombreux détails. Pour le test de Lock-on, je ne comprend pas pourquoi l’inoptimisation, le packaging de chie, la non prise en charge des périphériques habituels et des anciens OS tel que win98, ou l’absence du manuel ne constitue pas un critère dans la notation. Il me semble que ça se faisait dans le temps…
My system specs : Athlon Xp-2000, 512 de RAM, GeForce 4400, joystick Sidewinder Force Feedback Pro. Le tout sous win98
Tout d’abord, j’ai acheté le jeu samedi dernier et je n’ai pas pu y jouer du week-end parce que ce foutu jeu ne fonctionne pas sur win98. Pour y palier il faut prendre des fichiers de la demo et les copier dans la version vendue. N’ayant pas de connexion chez moi j’ai dû acheter un journal à 8€ contenant un CD de demo de Lock-On et effectuer les manipulations requises.
Non content de nous fournir une version Bêta de leur jeu, le manuel, que dis-je, le feuillet ne sert pas à grand-chose. En fouillant dans le CD pour imprimer le manuel on peut remarquer qu’il est inexistant et qu’il faut le télécharger. Juste pour information il fait 134 pages et n’est disponible qu’en anglais à ma connaissance.
Ma première impression s’est forgée en volant directement avec le A-10 avec les détails au minimum, en 1024x728. Avec cette résolution ça swap toujours de temps à autre mais ça n’est apparemment pas lié aux graphismes.
C’est donc aux commandes d’un de mes avions de combat préféré que j’ai fait mes débuts. Le model de vol semble parfait selon l’idée que je me fais de cet appareil suite aux nombreuses vidéo que j’ai vue (merci Planet). Après une brève configuration du mode canon air-sol le système de tir par télémètre se met en branle, le mode air-sol du canon fonctionne selon le principe du célèbre mode CCIP. Le point d’impact probable est continuellement calculé selon les variable influant la balistique des obus. Cela permet de cribler un char à 2km sans trop de soucis. Trêve de détails technique.
A ce moment je m’étais pas rendu compte que le palonnier n’était pas pris en charge alors les possesseurs de Sidewinder force feedback sont donc obligé d’utiliser les touches Y et X. Ça fait le même effet que de mettre un grand coup de pied dans le palonnier ce qui rend sont utilisation impossible. C’est donc sans palonnier que j’ai fait mon approche sur char T-80 lourdement blindé. Une rafale d’une demi seconde a suffit à lui infliger un coup presque mortel et a soulevé un nuage de poussière et de fragments. Sans dévier de ma trajectoire j’ai immédiatement réaligné mon canon sur un BMP qui lui n’a pas survécu à mon premier passage, la courte rafale d’obus mixte de 30mm l’ayant fait exploser. Continuant sur ma lancée, j’ai repéré deux camions GAZ en mouvement sur une route. Par réflexe, j’ai sélectionné mes bombes à fragmentations et j’ai augmenté ma vitesse. Passant au dessus du camion de tête, non sans larguer au préalable mes deux petits cadeaux, j’ai pu apprécier la pluie de sous munition détonner sur les deux transports qui explosèrent dans un ultime soubresaut. Ensuite, après un virage sur l’aile et le largage de quelques contre-mesures actives j’ai sélectionné un de mes maverick pour un lancement. Le viseur de la camera TV du Maverick asservi au coolie hat de mon joy en appuyant simultanément sur la touche Alt du clavier ma beaucoup plu. Un clique sur le bouton du haut du joystick permet aussi de locker la caméra sur l’objectif visé. En prenant de l’altitude j’ai pris pour cible, de nouveau, le pauvre T-80 précédemment blessé. La cible étant suffisamment proche j’ai lancé le missile qui, en quelque seconde, à brûlé son carburant et a fini en vol plané sur la cible qui a explosé d’un manière très réaliste. C’est à dire une détonation très rapide suivie d’un souffle de flamme (difficile à décrire).
Bref, c’est très beau, le model de vol est génial le réalisme semble excellent à ceci près qu’au fil des missions j’ai découvert des gros défauts qui en font un jeu très nettement inférieur à Falcon 4.0 : Le palonnier au clavier est inutilisable, le cockpit n’est pas virtuel, le jeu plante régulièrement, les graphisme pour que le jeu soit jouable sur ma bécane sont extrêmement inférieur à ceux de IL-2 FB et, dans dans une moindre mesure, ceux de Falcon 4.0. Durant l’attaque d’un croiseur Ticonderoga au canon j’ai aussi eu l’occasion de vérifier que les missiles mer-air et sol-air ont une efficacité contestable. Je comprends qu’un A-10 puisse se prendre un Strela sans trop broncher mais dans le cas suscité, le Su-33 aurait dû exploser. Au lieu de ça, il a pris une dizaine (j’exagère pas !) de missile dans la gueule en perdant des bouts d’aile ça et là et en tombant comme une pierre. Normalement, les fragments contenus dans le missile auraient vite eu fait de transpercer l’avion de part en part et le faire brûler.
J’ai aussi remarqué que les communications radio en français sont vraiment horripilante et ne servent à rien. Par exemple, je ne sais pas de quoi ils ont traduis « Je vais au tapis » lorsque son ailier attaque au canon. D’ailleurs on n’entend que ses coéquipiers au détriment des autres avions alliés en action dans la zone de combat.
Les missions d’entraînement sont par contre très bien faite, à ceci près qu’il arrive à l’instructeur de regarder sa cuisse au lieu de son HUD ce qui rend l’apprentissage plutôt ardu.
Ces défauts sont légion dans ce jeu ce m’a donné furieusement envie de réinstaller Falcon 4.0 et de rajouter la pléthore de patchs qui en fait le meilleur simulateur du moment. En plus, Lock-On se targue d’être accessible à tous en proposant des avioniques simplifiées. C’est vite oublier que Falcon 4.0 propose la même chose. De même que Falcon 4.0 reprend un à un les rôles d’intercepteur et de bombardier qu’ont les différents avions de Lock-On. A ceci près que le F-16 n’est pas aussi bien équipé que le A-10 pour le CAS. Lock-On restera pour moi un superbe benchmark avec ses effets pyrotechniques mais ne dépassera jamais le statut de US Navy Fighter 2.0. Aux critiques du réalisme douteux j’exempt le A-10 et le Su-25 qui, à cause de leurs avioniques rustiques, ne provoquent pas le même effet de frustration quand on lock d’une facilité déconcertante en passe frontale avec un AIM-9 Sidewinder guidé par infrarouge.
N.B Contrairement à ce qui est dit dans le test d’Atomic, le ZSU-23 n’est pas équipé de canon rotatif. Ce genre d’arme semble susciter les fantasmes les plus fous Bande de phallocrates