je vous met un bout du synopsis: Caméraman pour la télévision, Masuoka a filmé le suicide particulièrement violent d’un homme dont le regard empli d’effroi l’a subjugué. Il veut comprendre cette terreur.
Il croit trouver des indices dans les souterrains de Tokyo
Par contre attention, ne mattez pas la bande annonce entière, et ne lisez rien d’autre que ça.
des indices :
-Le mot “marebito” signifie “être venu d’ailleurs” en japonais
-Marebito aborde le thème de la peur. Son réalisateur Takashi Shimizu évoque ce sentiment particulier, qu’il a connu dès l’enfance : “Petit, j’étais peureux. J’aimais déjà lire des histoires qui faisaient peur mais j’étais incapable d’en voir les images parce que c’était trop réaliste et que j’étais très sensible. Ce n’est qu’au collège que j’ai commencé à regarder des films d’horreur, chez des amis. Je m’y suis habitué petit à petit. J’ai alors découvert qu’on pouvait faire des films intéressants, qui ne se contentaient pas d’être cruels et de faire peur. Les films qui m’ont le plus frappé sont Evil dead, Massacre à la tronçonneuse, Zombie et Suspiria.”
-Le réalisateur Takashi Shimizu n’arrive pas véritablement à placer Marebito dans un genre particulier. Il explique : “J’avais ma propre idée de scénario, assez ancrée dans la tradition du film de fantômes. (…) C’est mon scénariste Chiaki Konaka qui a proposé d’ancrer le film dans un monde souterrain, puis nous avons essayé tous les deux de construire un nouvel univers à partir d’éléments existants. J’adore en particulier le monde d’H.P. Lovecraft, et après avoir fait des recherches littéraires, je me suis fait lancé le défi de sortir un sujet qui m’était propre autour de ces thèmes. Je ne sais pas à quel genre le film appartient. Pour moi, c’est tout simplement un film de Shimizu.”
source : alociné
Mais encore une fois j’ai trié tout ça pour ne pas vous spoiler. Je pense, que certaines choses doivent être découverte en voyant le film.
un dernier truc :
Le réalisateur japonais Takashi Shimizu a tourné Marebito en huit jours et en caméra DV, profitant d’un court laps de temps entre la réalisation de son classique The Grudge et de son remake hollywoodien, porté par Sarah Michelle Gellar.
déjà, the ring, j’avais trouvé ça éprouvant, je suis généralement pas client des films d’horreur, ça me fait trop flipper quand c’est bien tourné. mais en même temps j’ai bien envie d’essayer celui là.
Comment dire, c’est difficile de parler d’un film que je croyais être dans la veine de “ring” et qui en fait touche plus au cinéma expérimental.
Tous les ingrédients de la recette sont présent pour nous donner ce qu’on attend, mais la sauce ne prend pas.
Le film est trop long et le rythme trop plat pour que l’émotion et la peur naisse.
Le climat oppressant de certaines scénes sont bien réel mais noyées dans de la marmelade elles perdent de leur efficacité et même de leur sens.
Bref, on se fait chier.
Reste la beauté de l’actrisse, la japan touch de la réalisation, quelques clichés de la société nipponne, un discour embrouillé sur le suicide et la recherche de la peur ultime, et de trés belles images des bafonds et des soutérains de Tokyo.
Une chose à noter c’est qu’on y retrouve aussi les sujets surexploités des animés et mangas, la découverte d’une meuf perdue qui ne sait pas parler, l’inceste, … comme pour chobits & co.
C’est fou la passion qu’ils peuvent avoir pour la femme objet et soumise mais dangereuse pour laquelle on est pret à tout.
En fait disons plutot que c’est pas tout à fait ce que j’attendais.
Mais j’ai quand même bien aimé. Faut pas croire.
C’est une sorte de “trouble every day” à la sauce nippone.
Pour ceux qui aime le genre contemplatif/étrange et le cinéma qui s’essaie à d’autres choses moins communes pour proposer une vision un peu différente ou imposer un rythme et une vision personnel, allez-y, vous allez adorez.
Mais soyez prévenu c’est tout.
Clair, je l’ai vu, et c’est assez spécial, mais pour moi, pas comme de l’expérimental car je le trouve quand même abouti (ou alors on ne donne pas le même sens à expérimental). Je dirai que, comparé à Gozu par exemple, c’est une autre approche de la folie, moins légère, beaucoup moins (très peu de scènes prêtant à sourire, quoi). Je préviens les âmes sensibles, pas mal de personnes ont quitté la salle, c’est assez gore. Le rythme est assez lent, et effectivement, c’est vraiment pas pour tout le monde…
Ca a pas l’air mal du tout,surtout si c’est aussi bien fait que charisma ou kairo.
D’ailleurs si vous avez vu ces deux films,dites si ca s’en approche(surtout d’un point de vue qualité de réalisation,je précise).
Merki