Monter sa boite: oui, non, pourquoi, comment?

Oui, un truc plan plan dans la finance, c’est bien payer, pas lourd au niveau horaire, et tu aura tout le temps pour développer ton truc en dehors du bureau, et même assez d’argent pour employer 2,3 sous-traitants chinois/ cambodgiens /autre pays à bas salaires pour t’aider à coder tes idées

C’est dommage…car je ne pense pas que c’était le message des différentes interventions…

1 « J'aime »

(j’ai rajoute des smileys pour le second degre)
(vu que je suis en poste et que je n’ai pas envie de monter quoi que ce soit de suite)
(je prevois pour apres la prochaine crise financiere)

Faut être rentier quoi pour avoir la paix.
Je l’avais bien dit à mes parents.

https://www.lesechos.fr/amp/71/2100371.php

Déjà fait :smiley: : http://auchatvoirvivre.wixsite.com/site

J’ai un copain qui a bossé dans le jeu vidéo, puis dans la finance où il se faisait chier comme un rat mort. Il a tenté une trentaine de projets différents avant de finalement trouver le bon. Maintenant il a une boite qui tourne, qui ramène un cash conséquent et il s’amuse à voyager un peu partout en postant des vidéos avec un sbire qui s’occupe du support. Je pense qu’il ne regrette pas le switch. Comme dit ça peut bien se passer, faut juste savoir à quoi s’attendre.

Si comme je le pense tu parles de Chatelaine, c’est cool pour lui (sincerement; j’avoue que j’avais arrete de suivre ce qu’il faisait il y’a une dizaine d’annee, c’est chouette qu’il ait reussi a trouver son truc)

En France, les différentes cotisations ne représentent pas un doublement du salaire on est plus sur du x1,42 en partant du brut (pour un CDI, pour les CDDs c’est plus du x1,57 avec la prime précarité).

Quel que soit le domaine et la forme de l’entreprise, AMHA ça vaut le coup de faire une formation avant de monter sa boîte. Mon patron a fait ça pour monter la sienne, ça lui a apporté pas mal de choses :

  • évidemment des connaissances administratives (démarches etc.)
  • les bonnes pratiques de base en compta / budget
  • mine de rien pas mal de retour d’expérience d’autres entrepreneurs, avec régulièrement des échanges etc.

Entre le financement, le business model à établir, l’identité de la boîte à trouver, l’emplacement, etc. c’est pas du luxe de partir avec des cordes déjà accrochées à son arc et de ne pas tout découvrir au fil de l’eau.

Sinon, pour l’avoir vu dans les deux dernières boîtes où j’ai bossé, la personne la plus importante de tout le dispositif au moment où tu es prêt à lancer ta structure, c’est la personne qui va faire le recrutement. Dans les deux boîtes dont je parle c’était critique puisque les salariés sont les produits qu’une ESN vend, mais pour avoir eu des retour de potes qui bossent chez des éditeurs, ils disent la même chose. De tout ce que j’ai entendu comme histoire d’horreur dans l’entrepreneuriat, il n’y a rien de pire qu’un mauvais recrutement…

C’est important aussi d’avoir un bon comptable, fiable. Il tient la vie financière de la boîte entre ses mains (et même avec la meilleure volonté du monde tu ne pourras pas tout vérifier à sa place, à moins d’être toi-même comptable).

4 « J'aime »

Je plussoie
Par ailleurs, si ca fait quelques années que tu es salarié tu as des heures de CPF/CPA (compte personnel de formation/activité) que tu peux mobiliser pour financer ce type de formations.
Comme accompagnants à la création d’entreprise tu as les CCI (très bof en ce moment) et BGE (j’ai eu de bons retours de leurs services)

Protip : utilise ces heures avant la fin de l’année. En 2019 ca sera un peu plus la baise.

Malheureusement pour moi, je n’aurai pas acces a ca. :slight_smile:
Je ne vis plus en France depuis 2013. J’ai travaille 4 ans au Royaume Uni, et j’ai demenage en Espagne en octobre dernier.

Ceci etant dit, ca reste un bon conseil general pour les autres personnes qui se sont abonnees au fil de discussion. Merci!

Ce sont d’excellents points. :+1:

Arf, j’avais zappé cette info !
Mais je pense que sur place il doit y avoir des équivalents mais surement payants alors.

Sinon, ce projet c’est un hack 'n slash ? :smiley:

J’ai 2-3 trucs dans mon Moleskine, dont un squelette de HnS. Mais c’est pas le genre de projet que tu lances en premier. Trop casse gueule, trop de contenu a creer (donc beaucoup de temps de dev).

En vrai je n’ai pas vraiment de projet fixe en tete. Ce thread est vraiment pour moi histoire de defricher le sujet, et d’avoir des conseils pour me lancer, comment me lancer, peut etre pas me lancer du tout.

Oui, c’est clair qu’avec les cadors du genre, ce qui rentre en jeu c’est surtout de pouvoir assurer du contenu.

Après peut-être il y a-t’il un public à la recherche de HnS différents ? (perso un HnS qui propose des parties courtes comme le font les rogue-lite, ça me brancherait bien car les HnS actuels sont trop chronophages)

Je ne te l’apprends sans doute pas, mais le plus important avant de créer son entreprise, c’est vraiment d’avoir un projet/jeu qui tient à coeur et qui intéresse déjà des joueurs. Pour mon auto-entreprise, c’est un peu comme ça que j’ai fonctionné. J’ai créé mon entreprise le plus tard possible (1 mois avant le lancement officiel du jeu).

mais non : fais tout en procédural, c’est magique !

Yes, but Tomas Rawlings: 'Developers need to go prepper to survive the Steampocalypse' - MCV/DEVELOP

C’est aussi une des raisons d’etre de ce thread: evaluer tout ca.

Tiens, puisqu’on ne parle pas que de statut de l’entreprise, un soir de Devoxx France j’avais échangé avec des entrepreneurs lors d’un speed dating (j’y étais allé par curiosité, pour voir comment ce genre d’événements se passent). Un retour que plusieurs m’ont fait c’est qu’au début ils hésitaient à parler de leur idée, par peur qu’on leur vole. Mais en pratique ils se sont rendu compte que les idées sont rarement révolutionnaires, et qu’ils gagnaient plus à en parler autour d’eux assez librement.

C’est contre-intuitif de se dire que c’est l’implémentation qui porte la valeur de l’entreprise, et pas l’idée de départ (sauf si elle est vraiment révolutionnaire, ou brevetable). Même dans le jeu vidéo, il y a des studio qui refont quelque chose qui a déjà été fait mille fois, mais qui le refont tellement bien, ou avec une telle personnalité, que ça réussit.

1 « J'aime »