tu ne veux pas discuter, tu veux te défouler. Trouve quelqu’un d’autre . ca ne m’interresse pas.
Pour argumenter un peu plus: autant je conçois qu’il soit rare qu’un projet nécessite des associés : normalement, ça devrait passer sans être obligé de s’associer, en recrutant. Sauf que je vois quelques cas limites:
- J’ai pas le pognon => c’est pas des salariés qui vont m’en amener, c’est des banques, ou des associés (et parfois, les banques sont pas chaudes pour prêter, pour des raisons à la con …)
- Un salarié, faut le payer. Il bosse pas gratis. Un associé … ça se négocie.
Mais dans tes posts suivants, tu sembles aller encore plus loin et dire que c’est pas tant la nécessité d’avoir des associés qui te semble handicapante, mais le fait d’en avoir tout court. Du coup j’en conclue que pour toi:
- Monter une boite c’est forcément un truc solitaire. Si tu fais ça parce qu’une part de l’objectif est de construire quelque chose avec des amis qui ont la même vision que toi, c’est mort.
- La personne qui monte sa boite doit maitriser TOUTES les facettes du projet, de la finance à la technique, en passant par le commercial et le relationnel. Il doit être au moins assez bon sur le sujet pour en faire une part lui même.
On est d’accord qu’une boite c’est pas une démocratie … en principe, il y a des exceptions (coucou MotionTwin). Et tout ça pour en arriver à mon point: je pense que tant que ton business plan est carré et que tu sais avec qui tu pars à l’aventure (que vous partagez la même vision etc…), la meilleure orga d’entreprise … c’est juste celle qui va le mieux aux gens qui sont dedans non ?
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En gros ce que je veux dire c’est qu’avant tout il ne faut pas viser trop gros avec un structure en création. Or prendre des associés car on a besoin de leur compétences c’est souvent le signe que l’on vise trop gros des le départ . Si ton projet balaie un spectre de compétences aussi large qu’il nécessite des compétences qui ne peuvent pas être dans la même personne ( ou du moins apte à les contrôler) . Alors le projet est trop ambitieux pour une création de boite pour des primo-createurs.
Ce que je dis c’est de créer sa boite avec des des choses mesurée et à sa portée ( et le meilleur indicateur de ce dernier point c’est qu’on peut le gérer seul quitte à embaucher ) et qu’une fois que la boite est créée et pérenne . Que les énormes difficultés de la création sont derrière nous. Alors oui on peut songer à être plus ambitieux tout de suite .
Il y a différent type de créateurs mais si vous êtes dans le cas d’une première création je déconseille fortement l’association car c’est le symptôme de plusieurs maladies ( projet trop ambitieux, trop cher, pas compétent pour le gérer, manque de confiance en ses propres capacités de gestion etc etc…) . C’est pas vous rendre service. Si vous êtes un vieux briscard de l’entreprise ça peut se considérer mais sinon…
C’est surtout ça mon propos.
Quelques réflexions :
- parfois, le projet implique plusieurs personnes pendant sa conception et le passage à une structure sociale fait que ces personnes s’associent. No brainer. Ceux que la gestion irrite quitteront dans le courant des choses.
- on trouve toujours des gens pour proposer de s’associer assez tôt dans la création, contre leur travail ou apports. Donc des gens qui ont compris que la boîte se monte et veulent en faire partie. De mon expérience, ça n’a jamais donné rien de bon, car le postulat de chacun doit être très précis (quelle charge de travail / apport contre quelle voix / place dans l’organisation) et il ne l’est jamais assez.
- prendre des associés avec qui on s’entend bien est primordial. Continuer de décrocher son téléphone quand l’un vous appelle, que la nouvelle soit bonne ou mauvaise, ne pas compter son temps ensemble au boulot ou après, voici des facteurs de solidité. Ne pas se dire que les doutes sur la compatibilité des caractères se régleront avec le déroulement du projet - on ne sait jamais comment les gens vont se comporter avant d’être au pied du mur ET il est très désagréable et assez difficile d’évincer un associé contre son gré.