Nouvelle histoire à suite

Bienvenue à tous pour la nouvelle saison de Histoire Story… Les règles sont simples et détaillées ici.

Vos commentaires, avis et idées (tain c’est la troisième fois que j’écris ça en 5 min) se fait ici.

Voici l’intro.

Zut l’angoisse de la page blanche

The Dealer Eddy’s Diary aka Le Journal intime Du Remous De Revendeur (traduction powered by Google)

[i]17 mai, Intro.

Aujourd’hui, je suis parti à la retraite. Je peux enfin me reposer et oublier mon train de vie infernal! En effet, être dealer ne présentait pas que des avantages. D’abord, il y avait le stress… En général, les clients avaient de la peine à attendre… Un peu de patience! Non mais sans blague! Kurt Cobain n’a pas fait son overdose en un jour (proverbe de dealer)… Ensuite, il y avait le risque de se faire doubler par ses associés. Au fait, Fernando, si tu me lis, sache que j’aurai ma revanche, sale petit latino-lover! Finalement, se faire toujours poursuivre par la loi, ça devient agaçant! On peut même plus faire un voyage en Colombie tranquillement!

[i]18 mai, A la Tondeuse Joyeuse

Je suis bien content de m’être retiré ici. Le bon air pur de la campagne! Aujourd’hui, j’ai fait des choses passionnantes, comme m’inscrire au club senior de Scrabble. Ensuite, j’ai acheté une nouvelle tondeuse à gazon. Je ne peux pas résister à la tentation de vous raconter la scène.
Je suis donc arrivé devant le magasin. Une minuscule pancarte indiquait « La tondeuse joyeuse »… n?importe quoi! Est-ce que j’ai appelé ma boutique « La drogue joyogue », moi? Enfin bref. L’intérieur avait beau être petit et bas de plafond, les gérants y avaient placé du gazon à la place de la moquette. Et, partout, on voyait des tondeuses, de toutes les tailles et couleurs. Je me suis approché d’un jeune homme à l’air niais (NdAuteur : sûrement un geek en tondeuses :stuck_out_tongue: ). Ses chaussures étaient vieilles et usées, son pantalon déchiré à de multiples endroits (très à la mode, mais involontairement), son pull faisait pitié au point que j’ai eu envie de cotiser afin de lui en offrir un nouveau… Et sa tête! Mon Dieu quelle horreur! Sa bouche énorme, son nez épaté et ses yeux minuscules ont failli me rendre misanthrope! Mais faisant fi de ces détails estéthiques, j’engageais la discussion.

  • Bonjour! lançai-je avec un entrain surjoué. Je voudrais une tondeuse pas trop chère!
  • Bien sûr monsieur! A électricité ou à essence? questionna-t-il.$
  • Euh plutôt à électricité, si possible.
  • A batterie rechargeable, à piles ou se branchant sur secteur? demanda-t-il de façon robotique et ayant passablement l’air ennuyé.
  • La moins chère, répondis-je, légèrement agacé.

Nous passâmes ainsi deux heures, lui à poser des questions (« Le manuel, vous le voulez aussi en Finnois? »), et moi à y répondre. Quand il posa la question portant sur la taille du logo, j’ai cédé et fini par l’abattre (mon .45 me suit partout). Et je suis reparti avec la tondeuse la plus chère (celle avec un logo de 17 cm)…[/i]

19 mai, Bourre-pif
Après 46 ans de “cotisations”(j’étais sur les rails à 12 ans) et de loyaux service à la société on est en droit de s’attendre à une retraite convenable, non? Ce matin trois “gosses” sont passés me voir dans mon propre jardin avec la ferme intention de me briser la nuque. Le premier m’a mis un gnon en pleine face mais en tombant j’ai eu la présence d’esprit de sortir mon flingue et de loger trois balles dans la tête du plus petit des gaillards. Pour sure, il mesurait tout de même bien 1m90 et ses potes le dépassait d’un tête! Moi ce genre de type je les attaque par le bas, les jambes c’est souvent leur point faible. Et par chance j’avais une griffe de jardin à porté de main que je me suis empressé de planter dans la cuisse d’un des deux hommes restant. Le troisème a detallé vite fait quand il a vu la jambe déchirée de son copain. Dans ce genre de situation c’est bien qu’un des assaillants soit vivant pour qu’il raconte un peu pourquoi il est venu te titiller:
-En général j’épargne pas les types dans ton genre mais si tu me dis pourquoi t’as franchi ma cloture je veux bien faire une exception…
-C’est Fernando, il t’en veux, me retorqua-t-il a bout de souffle.
-C’est moi qui ai de bonnes raisons de le désouder donc il ferait mieux de me laisser un peu tranquille sinon ma visite sera beaucoup moins amicale que votre assaut pitoyable.
Le géant repris:
-Ca n’a rien à voir avec le coup de Porto-Rico mais il tient à te faire savoir qu’il appréci pas qu’on envoie son filleul six pied sous terre pour une histoire de tondeuse!
Je fus très surpris par cette remarque à priori absurde mais le visage du jeune niai que j’avais envoyé ad patres dans le recelle de tondeuses me revint en tête, ce couillon partageait en fait ses traits grossiers avec Fernando. La grosse brute étendu par terre se tortillait mais n’arrivait pas à se relever; elle repris:
-T’as vraiment pas choisi de buter le bon vendeur de tondeuses parce que Fernando est pas près de te lâcher.
Il en avait déjà trop dit et toute conversation tournant autour de tondeuses avait le don de m’ennuyer.
-Puisque tu parles de tondeuse je crois que t’as bien besoin qu’on te ratiboise les tifs toi!
Il me regarda avec de grands yeux et commença à ramper deséspérement afin de s’échapper lorsqu’il vit que je me dirigeais précisement vers la tondeuse fraîchement acquise. Je mis l’engin en route qui, autotracté qu’il était, n’eut pas de mal à m’amener au niveau de celui qui, à force de tortiller, ressemblait maintenant à un asticot géant. En effectuant un “wheeling” avec ma tondeuse je pus positionner la lame au dessus de la grosse tête qui raclaît la terre comme pour s’enfoncer dans une gallerie inexistante. Je lachais la tondeuse et le bruit de la lame entrant en contact avec le crâne de mon intrus me remplis d’allègresse. Il était dit que nul ne devait me déranger pendant ma retraite et Fernando ne l’a décidement pas compris…

[TERMINE]

20 mai, nettoyage de printemps

J’ai été réveillé très tôt par un coq, je n’ai pas manqué de l’arrosé de balles afin qu’il ne reproduise plus cet affront.

Je me prépare un petit café serré et je prends un petit dej’ sur la terasse. Malheureusement je remarque que les cadavres de la veille sont toujours là. Leur présence ne me gène pas vraiment, enfait ce sont plutôt le corbeaux entrain de les dévorés qui me génent.

Je décide alors d’enterré le premier cadavres. Reste le deuxième, enfin quand je dis deuxième cadavres je parle surtout de bouts de cerveaux et autres joyeusetés éparpillées un peu partout sur ma pelouse. Aorf un mec comme moi ça a vu des choses bien pires, choses que le commun des mortels ne pourrait imaginé. Une idée de génie me vient : il suffit que j’aille demandé au voisin son tracteur a fin de labourer ma pelouse. Comme ça on ne verra plus les bouts de moelle.

Reste que je ne sais pas comment lui expliqué que je veux labouré mon terrain en cette saison, alors que l’on commence les récoltes…

(note aux suivants, la maison du voisin se trouve à 2 kilomètres donc il ne voit pas ce qu’il se passe chez notre retraité)

Journal de Jeremy Right alias Le Harnieux
20 mais 10H47 pm
Cela faisait longtemps que je n’avais plus remplis les pages de mon journal. Que voulez vous, l’ennui… L’époque où je faisais reigner l’ordre et la loi et exploser la voiture du chef tout les trois mois est bel et bien révolue. Mais je ne regrette pas d’avoir pris ma retraite, je suis devenu trop vieux pour toutes ses accrobaties et le chef a menacé de me tuer si jamais je revenais en ville. Sans doute n’avait-il pas apprécier que je défonce sa maison avec la voiture de sa femme quelques jours avant ma retraite. Mais bon, on ne prend pas ses sales dealer de coke avec des pincettes. Au moins, ce n’est pas avec les deux bras et deux jambes cassées qu’il pourra s’évadé de prison.

Aaah… sauter de toit en toit à la poursuite de fuyard, sauver la veuve et l’orphelin, secouer les indics, exploser la gueule des preneurs d’otages à coup de magnum 46, trouver une nouvelle manière de bousiller la voiture du chef… Tout cela était certe plus exitant que de cultiver mon petit bout de terre, mais un homme doit connaitre ses limites et je découvre les plaisir simples de la vie au grand air. Oui je me sens heureux de pouvoir enfin me reposer. Surtout depuis l’arrivée de ce nouveau voisin.

On s’est tout de suite entendu. J’ai l’oeil pour ces choses là et mon instinct de flic ne me trompe jamais: c’est un gars bien. On a déjà fait de belle partie de scrabble ensemble. Il a même promis de me prêter sa nouvelles tondeuse (la mienne est en réparation). Aujourdhui, il m’a demandé s’il pouvait utiliser mon tracteur. C’est vrais qu’il est un peut tard pour le labour, mais le gars vient de s’installer et n’a pas encore eu le temps de semer. Il m’a aussi demander où il pouvait acheter de bonnes armes à feu et des munitions. Je lui ai conseiller l’armurie du vieux Bill. Il veux surement chasser tout ces oiseaux qui ont envahis sont champs. C’est que ça peu vous foutre en l’air une récolte, ces bêtes là. Je l’ai invité à une partie de chasse pour dimanche, s’il a le temps. Il a dit qu’il y réfléchirait. Un mec fort sympatique en tout cas.

The Dealer Eddy’s Diary

21 mai, relations publiques

J’ai ramené son tracteur au voisin. Alors que je voulais rentrer peinard m’en rouler un petit (j’ai ramené mes cultures, mon petit-fils a pas encore la main verte), il a insisté pour m’offrir un p’tit Ricard. On peut pas être un dealer pendant tant d’années sans développer une accoutumance à la dope, y compris la légale. Je suis resté.
Une fois dans la baraque, j’ai eu un sacré malaise ; les drapeaux au-dessus de la cheminée, les médailles bien en vue dans l’armoire, une armurerie dépassant de loin le simple petit fusil de chasse, oh nom de Dieu, c’est un para.
J’amène le sujet nonchalamment en faisant l’intéressé, il me dit qu’il est flic. J’aurais du faire confiance à mes tripes et pas rester. Durant 1 heure, il me colle ses visions sur le pays, comment tout va mal, l’insécurité monte, rien qu’y a 3 jours un vendeur de tondeuses a été tué, moi j’vous l’dis c’est les étrangers, bla bla bla.
C’est surtout la partie raciste qui m’a vexée : j’ai toujours accueilli l’ouverture au monde, et l’échange de cultures entre pays. Au sens propre comme figuré. Et ce beauf’ avec sa Germaine de Prisu commence à me les ronfler menu.
Au moment de me resservir, je lui dis que je dois aller arroser les plantes pour m’enfuir, et il me sort : “Dis-moi, le prochain coup, c’est chez toi hein? Sacré Eddy.”

Je fais un sourire gêné, et sort en pensant au rangement qui m’attend pour demain. Putain, c’est pas une vie dealer vivant.

Journal de Jeremy Right alias Le Harnieux
[i]23 mai 6H30 AM[/i]

Je crois que notre voisin a un peu abusé de l’alcool hier soir. Alors que je corrigeait le chien à coup de latte pour le faire rester dans sa niche, il est arrivé en caleçon, a fond sur sa tondeuse, en tirant des coup de revolver en l’air. (Visiblement il a trouvé la boutique de Bill)

Il a trouvé le moyen de faire une embardée à 10 km/h sur sa machine et a fini sa course dans notre boite à lettres.

Avec Madeleine (ma femme) nous l’avons ramené chez lui ainsi que sa tondeuse amochée avec le Pick-up. Il était tellement saoul qu’il ne s’est même pas réveillé !

je vais passer chez lui cet après-midi pour qu’il me dédommage la boite à lettres, ce sera l’occasion de reprendre l’apéro ensemble.

The Dealer Eddy’s Diary
[i]Nuit et brouillard[/i]

Oh putain la casquette ! J’ai les cheveux qui poussent à l’intérieur du crane… Qu’est ce qui m’a pris hier soir de me siffler cette bouteille de tord boyaux du Kentucky tout seul ? Je sais même pas comment je suis rentré. Tout ce que je remarque c’est que ma tondeuse n’est pas dans le garage mais dans l’allée complétement défoncée à l’avant. Le réservoir est vide… Mais qu’est ce que j’ai foutu ???

Ce qui m’inquiète c’est qu’il me reste plus que 30 balles sur les 220 que j’ai acheté, au vieux Bill, avec un Beretta hier. J’espère que j’ai pas encore buté quelqu’un, j’vais finir par être grillé dans le coin, moi…

Bon, une p’tite trace de coke et je vais repeindre la balancelle sur la terrasse, ca va me faire émerger.

The Dealer Eddy’s Diary
[i]Le coup de fil à un ami[/i]

Y’a des jours où on ferait mieux de rester coucher. Ce fumier de Fernando a osé me téléphoner alors que je nettoyait les pinceaux devant ma maison. Il a dit que j’allais crever la gueule ouverte en le supliant. alors j’ai insulté sa mère et sa famille sur 15 générations.

En coupant mon portable, j’ai juste eu le temps de voir le Pick-up de l’autre Flicard quitter le terrain, qu’est ce qu’il foutait là, lui ?

Journal de Jeremy Right alias Le Harnieux
[i]23 mai 9H00 PM[/i]

Je me suis trompé sur notre voisin. A peine arrivé chez lui, alors qu’il était devant sa maison, il m’a hurlé
"J’vais niquer ta sale gueule et défoncer ta mère sale batard !
tout en gesticulant dans tout les sens. Je devait être à 50m et Je n’était même pas descendu de voiture !!

Je suis parti sans même lui répondre. Il se prend pour qui ce fumier?? C’est quand même lui qui a défoncé ma boite à lettres, non ? Même la plus junkie des putes que j’ai coffré ne m’a jamais parlé comme ça !

Il l’emportera pas au paradis ! Demain matin Bill est ouvert, je crois que je vais aller acheter quelques munitions… Et aussi acheter un nouveau chien chez Mme Olson. J’ai descendu le vieux Rex. Il voulait pas rester dans sa niche.

The Dealer Eddy’s Diary
[i]Coup de pompe[/i]

Je crois que le flic qui me sert de voisin a complétement pété un plomb. Alors que je me fumait un p’tit joint en prenant mon café matinal sur ma balancelle, ce type est arrivé à fond avec son pick-up devant mon terrain, à sorti un fusil à pompe à canon scié et a explosé ma boite à lettres !!

Je le crois pas je l’avais remise en état y’a pas 2 jours.

Aujourd’hui on est dimanche, demain j’irais voir chez Bill s’il vend pas de la dynamite. Et comme j’ai toujours pas de nouvelles de Fernando, j’en profiterais pour racheter les balles de Beretta que j’ai perdues.

The Dealer Eddy’s Diary

Petit apéro entre amis

Ce matin l’épicier ma parlé de quatre grands gaillard qui cherchais à me parlez, des amis à moi soit disant. Bizarre ça, je pensais plus en avoir un seul en vie. Ce doit être Fernando qui me fait une blague, que j’me suis dit. Le connaissant, il va bien s’inviter chez moi à l’improviste histoire de causer du bon vieux temps où je lui devais pas d’argent. Si ça ce trouve il m’attendait même déjà ce con là. Moi qui devais réparer la boite au lettre, j’avais plus qu’à reporter ça à demain.

Tant qu’à causer entre amis, j’ai appelé le voisin histoire de régler le malentendu d’hier. Mais j’me suis emporté, j’ai du lui glisser un ou deux noms d’oiseau qui ferais rougir la première pétasse venue.
Enfin pas bien grave, le temps que je finisse mes courses, il pourra faire connaissance avec les gars de Fernando, entre un ex-flic soiffard et des trafiquants piqués à l’héro, le courant devrait bien passer. Enfin c’est ce que j’espérais, je voulais pas avoir à refaire la déco du salon.

De retour à la maison j’ai eut la surprise de voir quatre gus se vider de leur sang sur ma pelouse. Ca va encore attirer les corbeaux j’me suis dit, mais au moins ils auront plus froid au genoux. Le voisin sans est pas trop mal sortis, il a même finis ma tondeuse au canon scié, elle aussi se vide de son fuel.
Je crois qu’il m’aime bien finalement.

The Dealer’s Eddy Diary

24 Mai / “Tirer”, y a que ça de vrai

Rien de tel que 30 grammes de coke pour entamer la journée, surtout après la nuit que j’ai eu. C’est pas vraiment qu’elle était longue (j’ai déjà connu pire), mais plutôt qu’elle était éprouvante :
Je pouvais pas vraiment demander au voisin de me refiler son tracteur…il me fait plus ou moins la gueule pour cette histoire de PTT, du coup j’ai improvisé pour enterrer les cadavres.

Note : la dynamite c’est pratique pour creuser des trous…et puis Bill m’a dit qu’il me faisait un prix à partir de 50 bâtons

J’étais pépère en train creuser mon terrain façon Verdun histoire d’enterrer les “déchets”, qu’une superbe gonzesse se pointe au coin de la barraque : grande, brune, mini-short la chemise nouée pour laisser apparaître le nombril. J’en avais la langue qui touchait le sol…Décidément, j’adore le jeudi soir à minuit.

J’avance, pas vraiment pour voir ce qu’elle veut, non, c’est juste que ça faisait bien 6 mois que j’avais pas vu de nanas (Monique, c’est pas pareil…et j’ai jamais pu supporter son odeur de plastique), sans qu’elle ait le temps de dire un mot je l’attrape, lui arrache ses vêtements et la baise façon Rocco… Pendant 3 heures… Et là … C’est le drame : en remettant mon fute, mon doigt rippe sur mon .45 et une bastos se loge entre ses deux gros seins.

Pour sur c’est un coup dur, j’aurais pu me la refaire encore une fois ou deux…mais bon, elle était pas si terrible au pieu, faut bien le dire…

Chez moi c’est plus ou moins de la déformation professionelle : je fouille toujours les cadavres (des fois qu’ils aient quelques grammes). Du coup je suis tombé sur son larfeuille : Goldie qu’elle s’appellait… Goldie Right … Tiens je réalise là… Le flicard d’à côté il s’appelle Right aussi… Ooooh putain… Il est pas près de me filer son tracteur à nouveau.

Bon je vais me reprendre un gramme ou deux moi…

[A Suivre]

The Dealer’s Eddy Diary

25 mai / Je vais devoir agrandir

Aujourd’hui a été une longue journée, mais assez enrichissante. J’ai pu tester le système que j’avais bricolé cette nuit discretos: j’ai planqué des bâtons de dynamite tout autour de la cloture côté rue sous quelques centimètres de terre, reliés par des mèches à allumage rapide protégées dans un tuyau en plastique allant jusqu’à la maison. Je me disais qu’ainsi je pourrais fumer mon pétard peinard dans mon rocking-chair et sans lever mes fesses, faire sauter les emmerdeurs.

Et ça n’a pas manqué. Fernando m’a encore envoyé 3 gorilles. Et comme je les ai vus arriver, j’ai pu tester mon système. Hélas les mèches sont un chouïlla trop lentes, la dynamite a explosé alors que les 3 balourds l’avaient dépassé d’un mètre ou deux. Résultat ça m’a projeté de la bidoche sur plusieurs mètres dans le jardin. L’avantage par contre c’est que la dynamite m’a fait des beaux trous comme l’autre fois, un coup de rateau pour vider la bidoche encore chaude dans les trous et u[/I]n coup de pelle pour reboucher, ni vu ni connu.

Note: le jardin commence à être salement rempli, je vais devoir creuser à partir de la cave des souterrains pour me faire mon cimetierre perso à plusieurs niveaux si ça continue.

Et à peine j’avais terminé de nettoyer le jardin que Jeremy s’est pointé la mine inquiète. Parait que ça fille n’est pas rentrée hier soir, et il voulait savoir si je l’avais aperçue. Pas de doute avec la description, c’est bien la poufiasse que j’ai tirée (tirée / tirée, haha je suis trop drôle, je vais me refaire un rail, ça développe mon humour) hier. Je l’ai joué fine en lui disant que je l’avais vue monter dans une bagnole avec un mec à l’air un peu louche au volant. Quand il m’a demandé comment était la bagnole, j’ai décrit la bagnole d’un mec qui m’a klaxonné plus tôt dans la journée parce que je rallumais mon pet au milieu de la rue. Et j’ai profité de la petite forme de Jeremy pour lui dire que j’étais désolé pour sa boîte au lettre. Histoire que si j’ai à nouveau besoin du tracteur prochainement…

Bon, cette nuit, je vais devoir refaire mon système de défense. Mais je dois d’abord passer chez Bill racheter de la dynamite et de meilleures mèches.