Han, j’avais pas vu que y’avait eu un sujet sur Octavarium ! Bon, peu fourni, c’est con, mais BAN.
Ca fait aussi bizarre de voir des gens qui ne crient pas sur tous les toits que Images And Words représentent le meilleur DT, avec Awake. Nan, je vois des avis se rapprochant du mien, avec une nette préférence pour Metropolis Pt.2 et 6DOIT, et ça fait du bien (en général j’suis vu comme un hérétique ^^)
Quant à mon avis sur Octavarium … Je vais faire une resucée de ce que j’avais écrit sur mon blog.
[PUB]Mais si vous voulez, vous pouvez toujours y faire un tour, y’avait des extraits commentés des morceaux pour qu’on sache mieux à quoi s’attendre, hu.[/PUB]
Ce qui m’a beaucoup plu dans ce CD, c’est les intros des chansons en général. Celles de The Root Of All Evil, avec sa batterie qui monte qui monte, Panick Attack et son intro speed à la basse, ou These Walls sont tout simplement ENORMISSIMES.
Reste que ce CD vaut surtout pour ses deux dernières chansons, qui sont les seules à être véritablement progressives. Oh, les autres ne sont pas mauvaises pour autant, mais c’est moins tordu, Dream Theater se risque moins, et se contente là encore de références très voyantes, à la limite du pillage : I Walk Beside You fait irrémdiablement penser à du U2 ; quant à Panic Attack et Never Enough, elles ont quantité de passages bien Muse-esques.
Par contre, si la seconde partie du CD est réellement progressive (et géniale), la première est très variée. On se surprend à retrouver le Dream Theater de l’époque “pop rock” de Falling Into Infinity, avec la très jolie (et très banale) ballade “The Answer Lies Within” (rhaa je l’aime trop cette chanson), ou I Walk Beside You (du U2, comme dit avant), qui cotoient des chansons plus rentre-dedans, notamment Panic Attack, méchamment bourrine et jouissive (une chanson de Dream Theater qui me défoule, c’est rare - y’a que Glass Prison qui fonctionne aussi bien). Et pis dans cette partie, y’a pas mal de passages géniaux, notamment des duels claviers guitares qui se réunissent dans Panic Attack et Never Enough.
Ensuite, y’a Sacrificed Sons et Octavarium, deux pavés (à elles deux, ces chansons totalisent près de 36mn de disque) où y’a pratiquement rien à redire. Autant avant c’était relativement plat niveau structures, autant là ça y va. Sacrificed Sons commence comme une valse au piano, pour nous présenter un des refrains les plus poignants du groupe, part sur une instru metal avec gros sons, avec en son centre un superbe solo de guitare amplifié par l’orchestre (RHAA l’ORCHESTRE !), avant de reprendre le magnifique refrain. Une chanson dont je ne ressors jamais entier, malgré les écoutes.
Quant à Octavarium, ENFIN une suite de 24mn de Dream Theater construite ! Pas que je crache sur A Change Of Seasons, mais cette chanson m’a toujours plus fait l’effet de réunions de 4-5 chansons bien mixées ensemble, et c’est tout. Quant à la chanson 6DOIT, n’en parlons pas, c’est encore pire. Là, les transitions entre chaque partie sont très bonnes, la construction est géniale (on commence tout duocement, avec un phrasé à la flute sur de la guitare accoustique pour finir au 2/3 du morceau par un passage presque hurlé, et la progression se fait vraiment graduellement), et surtout les différents thèmes musicaux s’enchainent, se croisent, se décroisent, reviennent en force, se permettent des incrustations timides, … 3 thèmes que l’on retrouve tout le morceau (mention spéciale à celui de la flute traversière repris en force par l’orchestre à la toute fin, juste après le passage hurlé). Enfin là aussi, on a droit à une chanson qui multiplies les morceaux de bravoure, et rien que pour ces deux là, ce CD vaut l’achat.
Finalement j’ai pas fait une resucée de mon blog, j’ai fait une critique de fan. Zut ^^
En plus j’ai pas parlé de These Walls, mais ça veut pas dire que ce morceau est nul hein.