[quote=“VaultCitizen, post:11, topic: 49533”]Dans pourquoi j’ai mangé mon père, j’pense bien qu’il le tue (ou un autre de sa famille?) avec l’arc et que c’était pas vraiment un accident.
Pour Morrison, j’ai tjrs pris les paroles comme étant en lien direct avec Oedipe vu qu’il dit aussi “mother, I want to … OUAOUWAOUWAOUH” que j’ai toujours compris comme “fuck you”.
Je pense aussi à une scène dans Night of the living dead ( voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Night_of_the_Living_Dead ). De mémoire, et à prendre avec des pincettes, je pense qu’avant ce film, il y avait un code de déontologie à Hollywood et que cela réglementait, voire interdisait, les scènes de parricide. J’avais trouvé un article wikipedia relatif à ça il y a longtemps mais je ne retombe pas dessus… ça avait un rapport direct avec night of the living dead et les films de zombie… le fameux code avait été abrogé quelques mois avant la sortie/création du film… c’était un code privé donc sans réelle portée juridique.
(…)[/quote]
Tu veux parler sans doute du code Hays.
Et oui, Jim Morrison dans The End voulait bien dire « Mother, I want to fuck you », pas pour rien que tout le monde la dit œdipienne.
[quote=“LodeRunner, post:21, topic: 49533”]Agammemnon se fait tuer par sa femme, Clytemnestre. Mais il est d’une dynastie maudite, les Atrides.
La fille d’Agammemnon et Clytemnestre, Electre, retrouve son frère disparu, Oreste, et ensemble ils tuent leur beau-père, Egisthe, et leur mère.
Sympa, la famille.
Chez les grecs, ca a été raconté par Egide (dans l’Orestie), Sophocle (Electre) et Euripide (Electre).
Plus récemment, ca a été raconté par Sartre (Les Mouches) et Giraudoux (Electre).
Je recommande très vivement les deux derniers, je les ai complètement dévorés.[/quote]
Il me semble à la décharge de Clytemnestre qu’elle avait été mariée de force à Agamemnon. Après que celui-ci ait buté son mari précédent et son gosse histoire de bien faire les choses. On ne peut pas dire qu’il ne l’avait pas cherché et cherché encore après être parti pendant 10 ans assiéger ces pauvres troyens.