Vraoum tout le monde,
Je savais pas trop où poster mes interrogations, alors je place ici… normal, non ?
Mes questions vont peut-être vous paraître naives, notamment pour quelqu’un qui a bossé à Nevrax, développeur de Ryzom et de la technologie NEL qui est OpenSource… Mais il y a des points qui m’échappent totalement, et même en cherchant sur le net je n’ai pas eu de réponses satisfaisantes.
Avertissement : il ne s’agit en aucun cas de (re)lancer un débat sur le pour/contre des diverses philosophies concernant le libre, le propriétaire, etc.
Né en 1974, programmant depuis l’âge de 9 ans (sur ZX Spectrum pour les détails intimes), je n’ai connu jusqu’ici qu’un seul modèle économique pour le développement de logiciels. Une boite se monte, elle fabrique son logiciel et le vend par divers biais : directement sur Internet, à un éditeur, à un distributeur, par Internet, sous forme de shareware, etc.
La boite touche de l’argent de la vente de son (ses) logiciel(s) et peut ainsi payer ses salariés, payer ses cotisations et impôts, réinvestir, etc encore.
Intervient depuis peu un nouveau modèle qui est celui du logiciel libre avec diverses variantes, notamment concernant les licences. Sont notamment sortis des grands noms comme Apache, MySQL, Linux, OpenOffice et j’en passe.
Si j’ai bien compris le principe, et si on ne rentre pas trop dans les détails, la boite met en accès libre le code source de son logiciel, ainsi que le logiciel lui-même (binaries). Elle propose à la communauté de participer au développement pour améliorer le produit, cela en liaison directe avec les utilisateurs.
Dans l’absolu c’est génial, mangézan.
Mais dans la réalité tristement concrète, il y a quand même madame à emmener au restaurant de temps en temps, les jouets du gamin à noel, la dernière carte graphique à s’acheter, etc. Ma question toute bête est : à quel moment l’argent rentre t’il dans les caisses ???
Pour le cas de Nevrax, c’était assez simple et bien pensé. Ryzom étant un jeu MMORPG, ce qui est payant est l’abonnement qui permet de jouer et la société vit de ça. Donc pas de problème.
Mais quid d’Apache ? De MySQL ? De Mozilla ? D’OpenOffice ?
J’ai eu beau chercher, tout ce que j’ai trouvé ce sont des belles phrases parlant de liberté, d’évolution et de petites fleurs.
J’ai quand même du mal à croire (mais peut-être que je me trompe) que ce sont justes des passionnés philantrophes qui consacrent du temps à l’aboutissement de projets aussi massifs. Surtout qu’il faut un minimum de personnes pour encadrer la communauté participante…
Alors… Ils vivent de quoi ces braves gens ?
Antoine