Je suis convaincu que sous couvert de lutte contre le piratage les lobbys en veulent surtout au libre, sous toutes ses formes (software, musique, whatever…), bon l’un dans l’autre je les blâme pas, c’est vrai que par exemple le temps passé à lire les nouvelles d’asp explorer (rien à voir avec le P2P, mais c’est des oeuvres libres… Je peux pas prendre d’exemple de musique vu que j’aime pas la musique. Et si un fichier texte était aussi gros qu’un fichier vidéo il serait distribué sur P2P anyway) c’est du temps passé à ne pas lire de livre payant, et c’est vrai et indiscutable que c’est mauvais pour l’économie (c’est une sorte de dumping extreme).
N’empeche, ils pourraient au moins avoir le courage de l’assumer (qu’ils en veulent au libre) et pas parler de “serveur infâme” sur un réseau ou la plupart des serveurs sont ouvertement pro-pirate alors que razorback, qui se propose de blacklister le contenu soumis à copyright (ils sont aussi les responsables des listes anti-pédophilie utilisés sur tout le réseau) et qui est la plate forme de distributions de projets de diffusion de musique et logiciels libres. Et ne pas parler de la “motivation uniquement financiere” des admins alors que l’association qui gere ces serveurs est une asso à but non lucrative. Comme dit dans mes links plus bas, l’arret de ce serveur aura strictement zero impact sur le piratage sur edonkey (ya bien suffisament de places libres dans les autres serveurs déjà, razorback c’était une partie infime du traffic edonkey global) mais portera un coup serieux à la diffusion du libre (enfin du libre sur edonkey, parcque sinon le libre se diffuse de toute maniere tres bien ailleurs, par exemple dans un torrent…).
Bref, trois articles sur cette affaire chez ratiatum:
http://www.ratiatum.com/news2874_Les_serve…ack_saisis.html
http://www.ratiatum.com/news2875_Razorback…ilisateurs.html
http://www.ratiatum.com/news2876_Razorback…e_felicite.html (j’aime tout particulierement celui là)
Sinon dans le genre “marketing lobbyesque”, ya quelque temps je sais plus quel responsable avait parlé de la caractestique du P2P qu’il avait appellé “les 3 P du P2P : Pornographie, Pédophilie, Piratage”. Une vision un peu simpliste de la technologie ? (et evidemment la bonne vieille excuse de la pédophilie… elle est pratique celle là…)