J’ai reperé en tout et pour tout trois coquille dans la version anglaise. (edit : qui est très bonne d’ailleurs. Les bouseux parlent de l’anglais de bouseux, les blondes evaporées parlent comme des blondes evaporées…). Par contre les noms propre étant intégralement traduit (sigh), il vaut mieux jouer au 2 dans la langue auquel on a joué au 1. (Inès Sperey ? C’est qui ?)
Bref, moi je l’ai reçu il y a un petit moment déjà (version jap, qui contient la localisation US, couldn’t wait, et puis la DS est pas zonée, autant en profiter) et c’est du tout bon. Juste, c’est un peu court (seulement 4 enquêtes, celles de la version GBA, contre 5 pour le remake DS du premier).
Le seul soucis, c’est qu’on fini par comprendre les codes de la série, et donc à deviner rapidement qui est le coupable, et avoir l’impression de resoudre la même enquête en boucle chaque fois transposé dans un univers different. Une fois que vous aurez fini le jeu, essayez mentalement de trouver à chaque personnage son équivalent dans les autres enquête, on trouve quasi systematiquement une équivalence parfaite, un peu comme warcraft ou dune 2 ou chaque unité à son équivalent dans chacun des autres camps. (c’est vraiment l’impression que ça m’a donné).
Mais résoudre les enquête est loin d’être le seul interêt de Phoenix Wright, on prend plaisir à découvrir des personnages tous plus loufoques les uns que les autres (d’ailleurs, pas mal sont de retour, voir deviennent des personnages recurrents), à assister à des scènes surrealistes, à mettre en place des théories et assembler petit à petit toutes les pieces du puzzle, quand bien même on devine trop rapidement l’image globale. (sigh, l’enquête 4 j’ai deviné quel personnage était le vrai meurtier dés la seconde où je l’ai vu). Les scenarii sont tout de même très bons et bien tordus, et suffisament bien pensés pour être très cohérent malgré le fait qu’ils ne sont pas découverts de manière chronologiquement linéaires. (grosso modo, on connait le début et la fin de ce qui s’est passé, et petit à petit on nous dévoile les détails qu’il faut réassembler)
Et surtout ce jeu est affreusement drôle. On ne peut pas jouer sans s’esclaffer comme un imbécile devant la console. Si le dialoguiste de Phoenix Wright écrivait des romans, j’acheterais tout de suite ! Oh, et si le jeu ne s’appelle malheuresement par “for great justice”, je confirme que l’un des personnages prononce à nouveau la phrase.
Par contre, moi je me suis fait avoir alors je vous le dit, au moment d’aborder la dernière enquête PRENEZ UNE FAQ ! Il y a un passage pas évident durant cette dernière enquête, où il faut accomplir une certaine action sous peine de déclencher la “mauvaise fin” du jeu une fois la fin du scénario atteint. C’est un artifice pour forcer le joueur à refaire le jeu une 2eme fois pour declencher la bonne fin, mais bon, le jeu à ZERO replay value (c’est un livre interactif bon sang ! totalement linéaire).