Pas encore sorti en France, aux US le jeu s’appelle Kingdom of Paradise, mais encore Key to Heaven au Japon.
On pourrait definir le jeu comme un beat them All a la Golden Axe, saupoudre de magie orientale, de parchemins magiques a souhaits et des 5 elements vitaux. Oui, chez Climax on est genereux, on a pas mis seulement les 4 habituels mais on a rajoute le metal comme element.
La capacite de coup dont dispose notre heros nomme Shinbu, ancien banni d’un des 5 clans de la contree et qui se retrouve etre le dernier membre masculin de son clani est plutot assez limite car Shinbu ne sait pas sauter, ni parer les coups non plus d’ailleurs, ce qui s’avere extremement frustrant en debut de partie.
La “variete” (au sens non musical du terme) viendra du fait que le martelage successif du bouton O de la PSP fera enchainer a Shinbu des combinaisons de coup pre-etablies, en les completant par des parchemins trouves sur les monstres que l’on dessoude a la chaine et par paquet de 8 s’il vous plait.
De meme, au niveau armes, c’est super limite : ce sera epee ou eventuellement epee. Meme si l’on peut en acheter quelques differentes, on se retouve a utiliser toujours la meme fournie au depart, sous pretexte que c’est l’epee de son papounet decede mais surtout car c’est la seule epee magique dont on dispose…
Au niveau de l’histoire, c’est archi lineaire. On tue les monstres et, comble scenaristique, il faut imperativement parler a des personnages pourtant anodins (genre un garde banal devant une porte), pour declencher la suite de l’histoire. des cinematiques utilisant le moteur du jeu viennent agrementer l’histoire et certains dialogues “cles”.
Petit detail venant apporter un peu de variete, c’est ce qu’on appelle la technique FreeStyle. En gros, on peut memoriser dans une technique un ensemble de coups specifiques (jusqu’a 8 coups successifs) en melangeant plusieurs techniques issues des 5 elements du jeu.
Comme bien sur chacun des 5 elements est plus forte contre un autre, mais egalement plus vulnerable (genre, le bateau classique: le feu est plus fort que l’eau) on passe un temps non negligeable a adapter sa technique de jeu en modifiant l’enchainement de ces coups.
Ajoutons a cela le fait que Shinbu peut faire de la magie, de maniere extremement limitee, en lancant a la demande de bons gros sorts bien puissants aux effets tres mal documentes. L’experimentation s’imposera donc.
Au niveau bestiaire, c’est la aussi assez limite, et ce meme si certains monstres de grande taille apparaissent parfois. Toujours aux memes endroits d’ailleurs.
Le jeu et donc disponible en version anglaise (avec les voix qui vont bien pour chaques dialogues) mais le nom des lieux et personnages est toujours “japonais style”, car il faut bien respecter sans doute l’univers du jeu.